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Berrahal (Annaba) : Le complexe sidérurgique de l’ETRHB Haddad récupéré par Sider El Hadjar

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  • Berrahal (Annaba) : Le complexe sidérurgique de l’ETRHB Haddad récupéré par Sider El Hadjar





    En avril 2023, l’Etat a récupéré totalement le projet du groupe ETRHB de Ali Haddad dans la wilaya de Annaba.


    C’est officiel. Sider El Hadjar va récupérer tous les équipements du complexe sidérurgique de l’ETRHB Haddad de Berrahal (Annaba), à l’arrêt depuis 2019.

    Cette décision a été prise, suite au transfert de propriété de cette usine géante vers le portefeuille de l’Etat, après l’incarcération de son ancien propriétaire, Ali Haddad. C’est ce qu’a appris, hier, El Watan, d’une source proche du ministère de l’Industrie.

    «Les équipements en question, dont un laminoir et une installation DRI, un ensemble de procédés d’obtention du minerai de fer préréduit, avaient été fournis par le groupe italien Danieli. Récupérés par les domaines publics en avril 2023, ils représentent les trois quarts des équipements livrés par le partenaire italien Danieli, dont la valeur est estimée à quelque 80 millions de dollars US. La majorité des équipements fournis par l’italien est toujours exposée aux quatre vents dans les ports de Skikda et de Annaba», affirment des sources proches de cette affaire.

    En avril 2023, l’Etat a récupéré totalement le projet du groupe ETRHB de Ali Haddad, dans la wilaya de Annaba.

    «Tous les équipements et le site de 134,33 ha représentant la superficie devant accueillir à Berrahal (Annaba) le projet d’un complexe sidérurgique algéro-italien, entre l’algérien ETRHB et l’italien Danieli, dont l’accord avait été signé en 2017, sont, depuis cette date, dans le giron de l’Etat. Toutes les entraves juridiques, administratives et financières ont été levées, donnant lieu à une propriété totale aux domaines publics. Initialement agricole, toute la superficie a intégré le PDAU, avant d’être déclassée et les fellahs indemnisés», confirment des sources proches de la direction générale des domaines publics.

    En avril 2021, l’ancien ministre de l’Industrie, Mohamed Bacha, avait déclaré lors de sa visite à la zone industrielle (ZI) de Berrahal extension de Annaba : «Le site devant abriter le complexe sidérurgique de l’ETRHB Haddad en partenariat avec l’italien Danieli et son financement doivent profiter aux Algériens et c’est à l’Etat de trouver la meilleure formule pour sa relance.»

    Production du Rail

    Pour trancher définitivement sur ce dossier, il avait invité les parties concernées à une rencontre à Alger pour «trouver une solution d’ordre juridique, puisque les 367 hectares de cette extension de la ZI de Berrahal, la superficie devant accueillir le projet, sont hypothéqués, sur décision de justice, par la banque ayant octroyé le crédit à l’ETRHB Haddad». Estimés à plus de 27 milliards de dinars, les travaux de réalisation déjà exécutés sont actuellement en dégradation.

    Force est de rappeler que le fournisseur italien Danieli, l’un des plus importants au monde dans son domaine, a équipé le complexe algéro-qatari (AQS) de Bellara (Jijel). Il a été réglé au dernier sou, sans le montage de ses équipements.

    En effet, le contrat stipule une fourniture et pose de ces équipements sidérurgiques avec au bout une garantie fournisseur. Ce service sera effectué au profit de l’éventuel acquéreur de ce complexe, Sider El Hadjar en l’occurrence.

    Lors de sa dernière visite à Sider El Hadjar, Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, avait annoncé qu’une étude de faisabilité dont l’objet est la production du rail par le complexe d’El Hadjar a été engagée par ses services.

    Avec l’acquisition des équipements de l’ex-usine sidérurgique de l’ETRHB Haddad, tout porte à croire que Sider El Hadjar produira, dans un proche avenir, du rail. Louable, cette décision l’est à plus d’un titre puisqu’elle va sauver vraisemblablement l’usine Sider El Hadjar et ses 5600 sidérurgistes, à la limite de la faillite.

    Une fois installés et mis en marche, ces équipements modernes vont permettre au complexe de faire face à la rude concurrence des produits sidérurgiques en Algérie, en rationalisant ses charges.

    «Avec des équipements Danieli dont une installation DRI pour fournir du fer préréduit et un laminoir dernier cri, Sider El Hadjar entamera sa transition technologique, énergétique et environnementale», estiment des experts en la matière.

    Technologique puisque ces équipements sont dotés d’une technologie de pointe ; énergétique car les installations DRI fonctionnent avec du gaz qui, en l’absence du coke combustible, l’environnement sera moins pollué.

    Le temps est actuellement à l’inventaire pour la récupération des conteneurs en souffrance au niveau des ports de Skikda et Annaba.

    Des facilités sont accordées à ceux qui sont en charge de cette opération dont les frais de dédouanement sont à la charge de l’Etat, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.


    El watan
    Dernière modification par sako, 26 septembre 2023, 14h41.

  • #2




    Projet de Ali Haddad avec l'italien Danieli à l'abandon : L’Etat récupère le complexe sidérurgique


    26/02/2023 mis à jour: 14:42


    L’Etat algérien vient de récupérer totalement le projet du groupe ETRHB de Ali Haddad dans la wilaya de Annaba. En effet, le site de 134,33 ha représentant la superficie devant accueillir à Berrahal (Annaba) le projet d’un complexe sidérurgique algéro-italien, entre l’algérien ETRHB et l’italien Danieli, dont l’accord avait été signé en 2017, est finalement dans le giron de l’Etat. Toutes les entraves juridiques, administratives et financières ont été levées donnant lieu à une propriété totale aux domaines publics. Initialement agricole, toute la superficie a intégré le PDAU avant d’être déclassée et les fellahs indemnisés. «Même les équipements, dont une partie avait été fournie et installée par le groupe italien Danieli, figurent dans la liste des biens récupérés par les domaines publics. Ils représentent les trois quarts des équipements fournis par le partenaire italien Danieli, dont la valeur est estimée à 80 millions de dollars», affirment des sources proches de cette affaire.

    En avril 2021, l’ancien ministre de l’Industrie, Mohamed Bacha, avait déclaré, lors de sa visite à la zone industrielle de Berrahal extension de Annaba, que «le site devant abriter le complexe sidérurgique de l’ETRHB Haddad en partenariat avec l’italien Danieli et son financement doivent profiter aux Algériens, et c’est à l’Etat de trouver la meilleure formule pour sa relance». Pour trancher définitivement ce dossier, il avait invité les parties concernées à une rencontre à Alger pour «trouver une solution d’ordre juridique, puisque les 367 hectares de cette extension de la ZI de Berrahal, la superficie devant accueillir le projet, sont hypothéqués, sur décision de justice, par la banque ayant octroyé le crédit à l’ETRHB Haddad». Estimés à plus de 27 milliards de dinars, les travaux de réalisation déjà exécutés sont actuellement en dégradation. Il est à rappeler que le fournisseur italien Danieli, l’un des plus importants au monde dans son domaine, a été réglé sans avoir effectué le montage de ses équipements. En effet, le contrat stipule une fourniture et pose de ces équipements sidérurgiques avec au bout une garantie fournisseur. Ce service sera effectué au profit de l’éventuel acquéreur de ce complexe.

    RELANCER LE PROJET AVEC LES ITALIENS

    Profitant de la lune de miel entre Alger et Rome, pourquoi ne pas relancer ce partenariat avec les Italiens qui, dans un proche avenir, produiront des véhicules en Algérie ? plaident à l’unanimité, plusieurs économistes, interrogés à ce sujet, d’autant plus, estiment-ils que «l’avancement des travaux de fondation est estimé à 85%. Sur le plan de l’emploi, ce projet promettait la création de 600 postes avant de passer à quelque 2000 autres directs en phase finale, et autant en indirect». Malheureusement, la zone industrielle où est implanté le projet n’est même pas créée juridiquement, tel que relevé par l’IGF. «Il va falloir accélérer cette procédure pour achever le dossier de la création de la zone industrielle Berrahal extension et permettre son exploitation effective», conseillent plusieurs investisseurs en attente de cette mesure, qualifiée d'urgente.

    Et si le sort de ce complexe est désormais scellé, il n’en demeure pas moins que tout le reste de la zone industrielle extension, soit quelque 200 ha, a été bloqué tout autant que d’autres projets non moins importants. Il s’agit, entre autres, d’une usine de production de pneus dont l’accord de sa réalisation avait été octroyé en avril 2017 par l’ancien wali, Youcef Cheurfa. Son accord reposait sur l’installation et le montage automobile en Algérie. Mieux encore, après l’examen de son dossier et la consultation du plan parcellaire primaire de la ZI de Berrahal extension, une affectation d’une assiette de terrain de 22 hectares lui a été accordée. Même l’arrêté d’attribution lui a été établi après l’examen et la validation du projet par le Conseil national d’investissement (CNI).

    Selon la fiche technique de ce projet, «il s’agit d’un partenariat avec les Chinois prévoyant la production de sept millions de pneus, dont 45% sont destinés au marché algérien et 55% à l’exportation à travers le réseau international du partenaire étranger». Quant à la création d’emploi, pas moins de 2000 postes directs sont prévus et 1000 autres indirects. Plaidant pour une relocalisation des investissements étrangers, notamment avec les corrélations de la crise mondiale due à la Covid-19, des économistes locaux estiment qu’«avec l’implantation de projets en joint-venture ou propriété à 100% suite à la suppression de la règle 51/49, la wilaya de Annaba aura une attractivité et une meilleure visibilité. Elle est actuellement mieux positionnée que les autres wilayas, sachant que les demandes d’investissement dépassent les 400 millions de dollars. Aussi, les avantages comparatifs, tels que le gaz, l’électricité et l’emploi appliqués en Algérie, appellent à un investissement direct étranger (IDE) massif. Cela répondra à ceux qui somment l’Algérie de se focaliser sur ses problèmes économiques sérieux».


    El Watan . dz





    Commentaire


    • #3
      Il devient quoi cet escroc ?
      on entend plus parler des membres de la 3issaba emprisonnés .
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        Ali Haddad purge une peine de 18 ans ferme à la prison de Tazoult-Lambese (Batna),

        Tahkout est incarcéré à la prison de Babar, Khenchela,

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        • #5
          Merci sako
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            Tahkout ami de Abdou Mesmar la référence des marocains

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