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Marché noir de la devise en Algérie : un député dénonce le « square »

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  • Marché noir de la devise en Algérie : un député dénonce le « square »

    En l’absence de bureaux de change agréés, c’est au marché noir de la devise dit le « square » que les Algériens effectuent leurs transactions de change à un taux autrement supérieur au taux officiel.
    À Alger, le square Port Saïd est la plaque tournante du marché parallèle de la devise en Algérie. Au vu et au su des autorités, des personnes, liasses de billets à la main, proposent de vendre et d’acheter de la devise.


    Une situation que dénonce le député Ahmed Rebhi, élu FLN à l’Assemblée populaire nationale.

    La question de l’existence du marché parallèle de la devise au square Port Saïd s’invite ainsi au Parlement.

    Dans une question écrite adressée au Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, le député fustige l’impunité concernant ce qu’il qualifie de « banque en plein air« .


    Marché parallèle de la devise en Algérie : le Premier ministre interpellé


    « Les activités de change s’exercent dans les rues au cœur de la capitale, à proximité d’institutions souveraines (les sièges de l’APN et du Sénat se trouvant à quelques pas du square Port Saïd, ndlr)« , s’offusque le parlementaire.

    Ahmed Rebhi s’étonne du fait que malgré l’existence de mécanismes juridiques bancaires, du Code pénal, de la loi contre la corruption, rien n’a été fait contre le phénomène du marché parallèle de la devise en Algérie.

    Le député s’adresse au Premier ministre l’interrogeant sur les raisons qui l’empêchent de sévir contre le marché parallèle de la devise


    « Pourquoi vos services s’interdisent d’éradiquer ce marché financier parallèle qui active devant vous, défiant les lois de la République ?« , demande Ahmed Rabhi au Premier ministre.


    Ce plaidoyer contre le marché parallèle de la devise du square Port Said intervient quelques jours après l’adoption par la Banque d’Algérie d’un projet de règlement concernant l’activité des bureaux de change.

    Le règlement prévoit d’établir les conditions d’autorisation, d’exercice, d’agrément et de constitution des bureaux de change officiels.


    Le texte vise à mettre les bases pour la constitution d’un vaste réseau de bureaux de change au niveau national afin de faciliter les opérations de change pour le large public.


    Il s’agit là d’un pas en avant en vue de la constitution de bureaux de change. Se dirige-t-on vers la fin du marché parallèle de la devise ? Rien n’est moins sûr, d’autant plus que le régulateur a évoqué une démarche progressive dans son communiqué annonçant le nouveau texte sur les bureaux de change.

    En attendant la concrétisation des annonces sur la constitution de bureaux de change en Algérie, la devise a atteint des records cette semaine au marché parallèle.

    L’euro a atteint 230 dinars tandis que le dollar s’échange à 215. La livre sterling s’échange à 270 dinars l’unité.


    TSA










  • #2
    Je ne comprend pas pourquoi ils maintiennent ce marché parallèle de la devise avec ces jeunes qui vous harcèlent dans la rue du square , jusqu'à quand , étant donné que le change se fait à la banque
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Le marché noir est un must tant qu'on ne peut acheter de la devise en banque.
      Il est plutôt stupide de dénoncer ce marché quand on n'a rien à proposer en échange.

      Les Algériens ont besoin de devise quand ils partent en voyage à l'étranger pour toutes sortes de raisons. C'est leur droit.
      Les banques ne leur en vendent pas plus qu'un ridicule 100 dollars par année. Ils vont au noir, un marché privé oû la valeur du dinar dépend de l'offre et de la demande. C'est la seule façon pour eux d'avoir des devises.

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      • #4
        Ils vont au noir, un marché privé oû la valeur du dinar dépend de l'offre et de la demande
        exactement. C'est d'ailleurs sur ce marché qu'apparaît la vrai valeur du dinar. Le taux fixé par les banques relève du politique.
        L'état ne peut tout simplement pas supprimer le square tant qu'il ne donne pas la vrai valeur du dinar

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        • #5
          Si ce député en parle, c'est qu'il y a une volonté en haut de mettre un terme à cette situation. Mais pour cela, la banque centrale algérienne doit s'aligner sur les taux de change officieux.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            Quelqu'un peut-il m'aider pour comprendre l'équation:

            Vente de pétrole fixer en dollars/ vendu en Euros (marché européen)/ Budget annuel En Dinard/ 2 Marchés de changes ...

            Je dis je dis rien...

            Il y'en a bien qui ont compris?

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            • #7
              Il n'y a rien d'étonnant, c'est plutôt la norme en Dézédie, lorsqu'on sait qu'un ex (plusieurs fois premier ministre ou chef du gouvernement) avait reconnu publiquement avoir échanger des lingots d'or au square Port Said.

              Il serait bon de rapeler que ces lingots étaient offerts comme "bakchiche" par les poussahs d’Arabie, en contre-partie du droit de faire la razzia sur la faune algérienne .
              Dernière modification par infinite1, 28 septembre 2023, 19h43.

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              • #8
                oui, les importations comme les exportations se font en euros ou dollars.
                le dinar ne sert qu'au marché intérieur. iI n'est accepté qu'en Algérie, du reste.

                et ceci n'et pas l'exclusivité de l'Algérie. Quasiment les trois quarts des pays de la planète fonctionnent ainsi.

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                • #9
                  et ceci n'et pas l'exclusivité de l'Algérie. Quasiment les trois quarts des pays de la planète fonctionnent ainsi.
                  Et qui gère les taux de change? Quand ou comment ?

                  Je me rappelle de quelques milliards disparu entre le ministre de l'énergie et le premier ministre dans leurs déclarations respectives...

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                  • #10
                    Bachi, même si la monnaie n'est qu'à usage interne, le problème réside dans le fait que l'algerie communique aux organismes internationaux des chiffres en dinar converti en $ au taux de change officiel.......ce qui gonfle artificiellement d'au moins 30% la valeur réelle. Évidemment ça ne vaut pas pour les exportations exprimées et facturées en devise, mais dans le calcul du pib, la valeur réelle de la monnaie pèse lourd.

                    Comme le dinar, le PIB de l’Algérie serait nettement surévalué (Nour Meddahi)

                    Explorer des chemins nouveaux, oser, exploiter au mieux ce qui est disponible. Nour Meddahi, professeur à la Toulouse Schools of Economics, invite à une démarche innovante pour faire face à la crise économique que subit l’Algérie. La valeur du dinar est au cœur de ses plaidoyers. Surévaluée, la monnaie nationale serait, entre autres, à l’origine des déséquilibres de l’économie algérienne.

                    Pour Nourd Meddahi, « le dinar devrait continuer à baisser ». Il rappelle que la monnaie algérienne « n’a pas bougé depuis janvier 2016 ». Pire : si on tient compte du fait que le dollar a baissé depuis, cela signifie que le dinar s’est réévalué par rapport au dollar.

                    Cette valeur nominale du dinar fausse toutes les projections. Selon les calculs de Nour Meddahi, le déficit de la balance des paiements aurait atteint 25 milliards en 2016, ce qui représente 16-17% du PIB. En termes de ratio importations/PIB, cela équivaut à 29%. Pour lui, « historiquement, ce n’est pas très élevé ». Mais si le dollar passe de 110 à 120 dinars, le déficit passe de 29 à 33%, ce qui est « problématique ».

                    Or, les évaluations du PIB sont erronées, et « le problème, c’est le dinar ». Nour Meddahi est formel : « le PIB est surévalué. Il n’est pas de 170 milliards de dollars », dit-il. En reprenant des hypothèses du FMI sur la valeur du dinar, il constate que la surévaluation du dinar serait de 20 à 40%, selon le modèle utilisé.

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                    • #11
                      Alfassi, tu nous "gonfles" avec ton PIB en $ résultant d'une simple conversion de taux de change

                      Ce sujet a été discuté mille fois:

                      Tu veux utiliser un taux de change "au noir" qui ne représentent que quelques milliards en transaction par an, mais le "officiel" , sur lequel des dizaines de millards de transactions , doit etre ignoré?



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                      • #12
                        Ne prendre en compte qu un simple PIB en dollar constants donne des abérations...comme la chute du PIB du Maroc entre 2021 et 2022 de 8 milliards de dollars...alors que :

                        1. le pays n'a pas connu de décroissance

                        2. les marocains ne se sont pas appauvris de 7% alors meme que le taux de croissance de 2022 a été certes faible à 1% mais positif quand meme

                        https://donnees.banquemondiale.org/i...D?locations=MA

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                        • #13
                          Il n’y aucune volonté politique visant à éradiquer le marché noir des devises. Ce député du FLN, qui condamne le marché du Square, se livre lui-même à l'achat de devises au marché noir. Depuis 2007, date à laquelle est apparue une réglementation de la BA sur les bureaux de change, aucune action concrète d'ouverture de bureaux de change n'a été entreprise.

                          Des bureaux de change en Algérie (2007)
                          https://www.algerie-dz.com/forums/al...n-alg%C3%A9rie
                          Dernière modification par shadok, 29 septembre 2023, 16h55.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #14
                            TLK
                            Ne prendre en compte qu un simple PIB en dollar constants donne des abérations...comme la chute du PIB du Maroc entre 2021 et 2022 de 8 milliards de dollars...alors que :

                            1. le pays n'a pas connu de décroissance
                            Si, y a eu grosse décroissance lors de la pandémie au Maroc, un peu comme partout ailleurs.

                            y a eu croissance notable après cela mais ce n'était que du rattrapage tout à fait normal.

                            L'Algérie aussi a eu décroissance forte à cause de la pandémie et s'est rattrapée les années suivantes.

                            En plus , l'Algérie a changé de base et le PIB a changé du tout au tout.
                            Il faudrait désormais compter la croissance et la décroissance en se basant à 23.

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                            • #15
                              Bachi, le Maroc n a pas eu une décroissance en 2022 et pourtant son PIB exprimé en dollars a baissé

                              simplement à cause du tx de change DH/USD

                              les Marocains de 2022 n ont pas été plus pauvres que ceux de 2021

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