c'est tout simplement inédit dans l'histoire contemporaine de l'Algérie. Abdelmadjid Tebboune est devenu le Premier Président algérien qui légalise et officialise à travers une nouvelle loi les pouvoirs non-constitutionnels de ses conseillers. Avec le Décret présidentiel n° 23-331 du 10 Rabie El Aouel 1445 correspondant au 26 septembre 2023 portant réorganisation des services de la Présidence de la République, Abdelmadjid Tebboune offre à ses conseillers des super-pouvoirs dangereux et inquiétants car ils pourront, désormais, détourner le pouvoir constitutionnel et légitime confié aux ministres du gouvernement pour diriger eux-mêmes le pays et présider à destinée.
Avec les nouvelles dispositions introduites par ce nouveau décret président, les conseillers de Tebboune au Palais Présidentiel d'El-Mouradia "sont habilités à coordonner avec les membres du Gouvernement dans le suivi des domaines et dossiers qui leurs sont confiés, sous la supervision du directeur du cabinet".
C'est la première fois qu'une loi algérienne autorise un Simple Conseiller à la Présidence à prendre attache avec les ministres et "coordonner" avec eux, cela signifie indirectement leur demander des comptes, leur communiquer des instructions et leur imposer au passage une feuille de route alors que les ministres sont censés obéir d'abord et avant tout au Premier-ministre qui leur tutelle hiérarchique et le garant de la légalité constitutionnelle de leur travail. Pis encore, l'article 10 de ce nouveau décret offre aux conseillers de Tebboune de "suivre" tous les domaines d'activité relevant du gouvernement.
De l'éducation jusqu'à l'économie numérique. Et comble de l'anomalie, les conseillers de Tebboune pourront aussi s'occuper des dossiers des enquêtes d'habilitation précédant les nomination des hauts responsables de l'Etat qui sont des procédures sensibles relevant uniquement des compétences des services de sécurité. Les conseillers de Tebboune deviennent ainsi des super-ministres qui pourront exercer leur pouvoir de plus en plus illimité sur le peuple sans lui rendre compte et sans se soumettre au contrôle des autres institutions de l'Etat algérien.
Avec les nouvelles dispositions introduites par ce nouveau décret président, les conseillers de Tebboune au Palais Présidentiel d'El-Mouradia "sont habilités à coordonner avec les membres du Gouvernement dans le suivi des domaines et dossiers qui leurs sont confiés, sous la supervision du directeur du cabinet".
C'est la première fois qu'une loi algérienne autorise un Simple Conseiller à la Présidence à prendre attache avec les ministres et "coordonner" avec eux, cela signifie indirectement leur demander des comptes, leur communiquer des instructions et leur imposer au passage une feuille de route alors que les ministres sont censés obéir d'abord et avant tout au Premier-ministre qui leur tutelle hiérarchique et le garant de la légalité constitutionnelle de leur travail. Pis encore, l'article 10 de ce nouveau décret offre aux conseillers de Tebboune de "suivre" tous les domaines d'activité relevant du gouvernement.
De l'éducation jusqu'à l'économie numérique. Et comble de l'anomalie, les conseillers de Tebboune pourront aussi s'occuper des dossiers des enquêtes d'habilitation précédant les nomination des hauts responsables de l'Etat qui sont des procédures sensibles relevant uniquement des compétences des services de sécurité. Les conseillers de Tebboune deviennent ainsi des super-ministres qui pourront exercer leur pouvoir de plus en plus illimité sur le peuple sans lui rendre compte et sans se soumettre au contrôle des autres institutions de l'Etat algérien.
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