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En septembre 2023, l'Etat algérien a officialisé la création de deux banques publiques à l'étranger. Il s'agit de l'"Algerian Bank of Senegal" (ABS) et de "l'Algerian Union Bank" (AUB). Deux banques qui ont nécessité un investissement d'au moins 150 millions de dollars US pour l'Etat algérien à travers des banques publiques nationales incitées à se déployer à l'étranger. Mais auparavant, depuis 1975, l'Algérie dispose d'une importante banque à l'étranger. Il s'agit de la Banque Intercontinentale Arabe (BIA) qui avait changé de raison sociale en 2005 pour devenir la Banque BIA.
Le capital de 158 100 000 euros est détenu à parité (50% chacune) par deux banques d’État, la Banque Extérieure d’Algérie et la Libyan Foreign Bank. Chacune d’elles est la première dans son pays et dispose de moyens financiers importants, étant notamment en charge des transactions sur les hydrocarbures vers les pays importateurs (Amérique du Nord, Europe, Asie).
Elles assurent pour le compte de grandes entreprises de ces pays les relations financières avec la zone OCDE. Elles sont donc particulièrement soucieuses de leur réputation et de l’image de marque de leurs filiales, et spécialement de leur filiale française, la Banque BIA.
Il s’agit de la plus importante banque étatique algérienne à l’étranger. Et malheureusement, elle fait l'objet de plusieurs scandales judiciaires, de mauvaise gestion et d'enrichissement suspect, voire illicite de ses principaux responsables.
Le principal directeur de la BIA BANK, l'algérien Mohamed Younsi est convoqué devant la 31ème chambre correctionnelle du Tribunal de paris en tant que prévenu le 24 octobre prochain, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations en s'appuyant sur de nombreux documents exclusifs.
L'Etat Algérien a été alerté à de nombreuses reprises par les articles et révélations d'Algérie Part quant aux agissements et la situation financière catastrophique de la banque BIA, mais également par les salariés par l'intermédiaire de son actionnaire la BEA. Or, rien n'a été fait pour redresser cette banque algérienne important sur l'échiquier économique et les dirigeants algériens ont laissé faire pour ne pas dire cautionner le management contraire au droit du travail de sa direction générale.
Comment l'Etat Algérien peut-il occulter les faits, dépenser une nouvelle fois des millions d'euro dans de nouvelles banques algériennes à l'étranger alors que sa plus importante banque à Paris perd énormément d'argent et se retrouve embourbée dans des poursuites judiciaires aboutissant à l'obligation de payer de fortes amendes et réparations financières ? Outre les salariés et les avocats, plusieurs représentations syndicales souhaitent se porter "partie civile" dans ces affaires judiciaires ce qui ne devrait pas contribuer à embellir l'image de l'Algérie.
En dépit de cette situation peu reluisante, les autorités algériennes réagissent avec indifférence aux scandales qui ébranlent la BIA et il n'y a pas le moindre changement car les administrateurs de cette plus importante banque algérienne à l'étranger valident toujours les comptes sans le moindre problème et ce, malgré des pertes toujours aussi vertigineuses.
Le capital de 158 100 000 euros est détenu à parité (50% chacune) par deux banques d’État, la Banque Extérieure d’Algérie et la Libyan Foreign Bank. Chacune d’elles est la première dans son pays et dispose de moyens financiers importants, étant notamment en charge des transactions sur les hydrocarbures vers les pays importateurs (Amérique du Nord, Europe, Asie).
Elles assurent pour le compte de grandes entreprises de ces pays les relations financières avec la zone OCDE. Elles sont donc particulièrement soucieuses de leur réputation et de l’image de marque de leurs filiales, et spécialement de leur filiale française, la Banque BIA.
Il s’agit de la plus importante banque étatique algérienne à l’étranger. Et malheureusement, elle fait l'objet de plusieurs scandales judiciaires, de mauvaise gestion et d'enrichissement suspect, voire illicite de ses principaux responsables.
Le principal directeur de la BIA BANK, l'algérien Mohamed Younsi est convoqué devant la 31ème chambre correctionnelle du Tribunal de paris en tant que prévenu le 24 octobre prochain, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations en s'appuyant sur de nombreux documents exclusifs.
L'Etat Algérien a été alerté à de nombreuses reprises par les articles et révélations d'Algérie Part quant aux agissements et la situation financière catastrophique de la banque BIA, mais également par les salariés par l'intermédiaire de son actionnaire la BEA. Or, rien n'a été fait pour redresser cette banque algérienne important sur l'échiquier économique et les dirigeants algériens ont laissé faire pour ne pas dire cautionner le management contraire au droit du travail de sa direction générale.
Comment l'Etat Algérien peut-il occulter les faits, dépenser une nouvelle fois des millions d'euro dans de nouvelles banques algériennes à l'étranger alors que sa plus importante banque à Paris perd énormément d'argent et se retrouve embourbée dans des poursuites judiciaires aboutissant à l'obligation de payer de fortes amendes et réparations financières ? Outre les salariés et les avocats, plusieurs représentations syndicales souhaitent se porter "partie civile" dans ces affaires judiciaires ce qui ne devrait pas contribuer à embellir l'image de l'Algérie.
En dépit de cette situation peu reluisante, les autorités algériennes réagissent avec indifférence aux scandales qui ébranlent la BIA et il n'y a pas le moindre changement car les administrateurs de cette plus importante banque algérienne à l'étranger valident toujours les comptes sans le moindre problème et ce, malgré des pertes toujours aussi vertigineuses.
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