Tweet
l'Algérie s'apprête à nommer un nouvel ambassadeur à Madrid mettant ainsi fin à pas moins de 19 mois de crise politique et diplomatique avec l'Espagne. Selon le site d’information espagnol El Confidencial, le futur ambassadeur serait le diplomate Abdelfattah Daghmoum, ancien ambassadeur en Guinée et ex-numéro deux à l’ambassade de Madrid.
La décision de l’Espagne de soutenir le plan marocain sur le Sahara occidental avait conduit l’Algérie à rappeler son ambassadeur en Espagne, Saïd Moussi, « en urgence » en mars 2022 provoquant ainsi un bras de fer avec Madrid.
Un bras de fer qui semble avoir été perdu par l'Algérie dont les dirigeants ont échoué à faire plier l'Espagne. Pourquoi ? En 2022, les exportations espagnoles en Algérie, à l’exception du gaz, ont ainsi plongé de 46 %, dépassant à peine le milliard d’euros, et d’encore 90 % au premier trimestre de cette année 2023, plafonnant à 30 millions d’euros, selon les statistiques du ministère de l’industrie, du commerce et du tourisme.
Certains secteurs, comme la céramique, le papier ou la viande, ont été particulièrement touchés par les restrictions au commerce. Cependant, non seulement les exportations à destination de l’Algérie ne représentent traditionnellement pas plus de 1 % du total des ventes de l’Espagne à l’étranger, mais la réduction des apports de gaz algérien a été compensée par une diversification des sources d’approvisionnement, bien qu’à un coût financier et environnemental élevé – les Etats-Unis sont devenus les premiers fournisseurs de l'Espagne, via des méthaniers.
C'est pour cette raison que le boycott décidé par l'Algérie à l'encontre des produits espagnols n'a absolument pas produit des effets désastreux ou préjudiciables pour l'Espagne. Avant de défier des puissances économiques importantes dans le monde, l'Algérie devrait, d'abord, corriger son sous-développement pour s'offrir de sérieux outils et atouts d'influence.
La décision de l’Espagne de soutenir le plan marocain sur le Sahara occidental avait conduit l’Algérie à rappeler son ambassadeur en Espagne, Saïd Moussi, « en urgence » en mars 2022 provoquant ainsi un bras de fer avec Madrid.
Un bras de fer qui semble avoir été perdu par l'Algérie dont les dirigeants ont échoué à faire plier l'Espagne. Pourquoi ? En 2022, les exportations espagnoles en Algérie, à l’exception du gaz, ont ainsi plongé de 46 %, dépassant à peine le milliard d’euros, et d’encore 90 % au premier trimestre de cette année 2023, plafonnant à 30 millions d’euros, selon les statistiques du ministère de l’industrie, du commerce et du tourisme.
Certains secteurs, comme la céramique, le papier ou la viande, ont été particulièrement touchés par les restrictions au commerce. Cependant, non seulement les exportations à destination de l’Algérie ne représentent traditionnellement pas plus de 1 % du total des ventes de l’Espagne à l’étranger, mais la réduction des apports de gaz algérien a été compensée par une diversification des sources d’approvisionnement, bien qu’à un coût financier et environnemental élevé – les Etats-Unis sont devenus les premiers fournisseurs de l'Espagne, via des méthaniers.
C'est pour cette raison que le boycott décidé par l'Algérie à l'encontre des produits espagnols n'a absolument pas produit des effets désastreux ou préjudiciables pour l'Espagne. Avant de défier des puissances économiques importantes dans le monde, l'Algérie devrait, d'abord, corriger son sous-développement pour s'offrir de sérieux outils et atouts d'influence.
.
Commentaire