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Antony Blinken épingle l’Algérie sur les libertés religieuses

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  • Antony Blinken épingle l’Algérie sur les libertés religieuses


    Le 4 janvier, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a publié, comme chaque année, la liste des pays qui ne respectent pas la promotion de la liberté de religion ou de conviction. Il a nommément cité l’Algérie, qui est épinglée pour ses graves manquements. La junte est prise d’une peur panique.

    Comme chaque année, le département d’État
    américain établit la liste des pays dits «particulièrement préoccupants pour avoir commis ou toléré des violations particulièrement graves de la liberté religieuse». Décrite comme un objectif essentiel de la politique étrangère américaine depuis que le Congrès a adopté et promulgué la loi sur la liberté religieuse internationale en 1998, la promotion de la liberté de religion ou de conviction s’inscrit aux États-Unis dans le cadre d’un «engagement durable», rappelle le secrétaire d’État Antony Blinken dans un communiqué de presse.

    Cette année, on retrouve dans cette liste des pays comme la Birmanie, Cuba, l’Érythrée, l’Iran, le Nicaragua, la Russie, le Tadjikistan et le Turkménistan. Également dans le viseur des États-Unis, d’autres pays figurent «sur la liste de surveillance spéciale pour avoir commis ou toléré de graves violations de la liberté religieuse». On y retrouve l’Azerbaïdjan, la République centrafricaine, le Vietnam et, sans grande surprise, l’Algérie.

    La fermeture des églises, un signal fort d’un antichristianisme latent

    En effet, l’Algérie s’impose à travers le temps comme une grande habituée de cette liste de surveillance, sur laquelle elle figurait déjà en 2020, en 2021 et en 2022. En 2020, le Rapport sur la liberté de religion établi par le même département d’État américain faisait état de plusieurs violations des droits en Algérie, notamment la fermeture de plusieurs églises. «Le gouvernement a fermé 13 églises et ordonné la fermeture de sept autres depuis 2018 parce qu’elles n’avaient pas l’autorisation nécessaire pour organiser des services non islamiques», s’alarmait-on alors.

    Une répression dénoncée par la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale (USCIRF), qui qualifiait cette politique de «répression contre la communauté protestante évangélique en Algérie» et s’inquiétait de la fermeture des deux plus grandes églises protestantes du pays. Même son de cloche du côté du Parlement européen, qui, cette même année 2020, critiquait l’Algérie pour l’oppression des chrétiens et des minorités religieuses.

    Le département d’État américain et le Parlement européen ne sont pas les seuls à épingler ces violations en Algérie. C’est aussi le cas de l’ONG «Portes ouvertes», qui défend les chrétiens persécutés de par le monde. En janvier 2023, l’organisation publiait ainsi un nouveau rapport accablant l’Algérie en matière de libertés religieuses. «Les fonctionnaires de l’État font pression pour restreindre la liberté des chrétiens et les pousser à renoncer à leur foi», pouvait-on lire dans ce rapport qui relevait également que «les chrétiens sont limités dans l’exercice de leur foi. Les lois qui régissent le culte non musulman interdisent tout ce qui pourrait “ébranler la foi d’un musulman” ou “attirer un musulman vers une autre religion”».

    Autre élément d’inquiétude: la fermeture des églises par le pouvoir, «qui s’est lancé dans une campagne contre l’Église Protestante d’Algérie». Les chiffres parlent d’eux-mêmes: à ce jour, 43 des 47 églises de l’Église protestante d’Algérie, dont la plupart se trouvent en Kabylie, ne peuvent plus se rassembler.

    La propagande de la haine, une litanie algérienne

    Des années noires pour la communauté chrétienne en Algérie qui, en 2020, a vu sa situation empirer. Et pour cause, le pays a entrepris un virage majeur en constitutionnalisant une politique bâtie sur le rejet des différences et qui lui a valu d’être mis sur liste noire sur recommandation de la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF).

    Dans le viseur de ladite commission, la nouvelle Constitution, adoptée par le voisin de l’est dans la foulée des protestations populaires civiles et qualifiée alors de facteur de «nouvelle érosion» des conditions de la liberté religieuse en Algérie. Et pour cause, cette nouvelle Constitution se caractérise par la suppression de la liberté de conscience. Le pays, avait alors relevé Antony Blinken, «a une longue histoire d’oppression et de persécution des minorités religieuses». Sans doute faisait-il référence au massacre des sept moines de Tibéhirine, commis il y a 25 ans et imputé faussement aux islamistes, puisque selon de récentes enquêtes, la responsabilité des services de renseignement algériens semble ne plus faire de doute.

    Mais le pays ne s’est pas arrêté en si bon chemin, car plutôt que de faire amende honorable et de se familiariser avec la notion de respect des différences et du vivre-ensemble, c’est tout l’inverse qui s’est produit au fil du temps. En effet, on se souviendra qu’en octobre 2021, les autorités algériennes ont été jusqu’à limoger des responsables de la radio Cirta, basée à Constantine, pour avoir diffusé sur ses ondes la chanson «Laylet Eid» («Jingle Bells») de la célèbre chanteuse libanaise de confession chrétienne Fayrouz. Leur tort? «Glorifier la religion chrétienne» en diffusant une chanson de la diva de la chanson arabe. Affligeant.

    Puis, en 2022, cette chasse aux sorcières s’est caractérisée par la fermeture, ordonnée sans raison précise par les autorités du pays, de l’association catholique Caritas, après 60 ans de bons et loyaux services en Algérie en direction des plus pauvres. Enfin, le 27 novembre 2023, c’est le vice-président de l’Église protestante d’Algérie, le pasteur Youssef Ourahmane, qui a fait les frais de cette politique. Celui-ci a en effet été condamné en appel à un an de prison et 100.000 dinars d’amende au motif d’avoir célébré un culte non autorisé dans un édifice non permis à cet effet. En mars de la même année, il avait supervisé quelques familles chrétiennes en vacances dans un complexe paroissial qui abritait une chapelle fermée par les autorités…

    Autant de décisions qui ont bel et bien sonné le glas des libertés religieuses en Algérie et confirmé que l’antichristianisme marche désormais dans les pas de la haine des juifs, érigée en doctrine d’État de longue date, avec un recours de façon systématique et décomplexée à un lexique antisémite tant par les médias officiels que par les plus hauts arcanes de l’État, y compris l’armée, sous couvert d’un prétendu soutien à la cause palestinienne. Une preuve de cet antisémitisme assumé, qui n’est pas à confondre avec l’antisionisme, est le chant appelant au massacre des juifs, chanté à tue-tête, en 2015 déjà, par les troupes lors d’un exercice de marche ordonnée de la gendarmerie nationale algérienne, à l’occasion d’une fête nationale commémorant la libération de ce pays, à laquelle ont pourtant pris part de nombreux juifs algériens.

    Le pouvoir algérien répondra-t-il, en 2024, à l’appel lancé par Antony Blinken aux gouvernements de «mettre fin aux abus tels que les attaques contre les membres des communautés religieuses minoritaires et leurs lieux de culte, la violence communautaire et les longues peines d’emprisonnement pour expression pacifique, la répression transnationale et les appels à la violence contre les communautés religieuses, entre autres violations qui se produisent dans de trop nombreux endroits du monde»?

    Rien n’est moins sûr pour ce pays qui s’est classé en 2023 à la 19ème place de l’index mondial des pays qui persécutent les chrétiens, avec la mention «persécution très forte», selon l’ONG «Portes ouvertes».

    Se retrouvant épinglé nommément par Antony Blinken, le régime algérien, qui a fait profil bas au Conseil de sécurité, où il siège en tant que membre non permanent, a été pris par une peur panique. Il a lâché ses médias pour dénoncer les paroles lénifiantes de l’ambassadrice américaine à Alger qui sont sans effet sur la politique des États-Unis à l’égard de l’un des pays les oppressifs au monde.

    Par Zineb Ibnouzahir

  • #2
    Le 4 janvier, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a publié, comme chaque année, la liste des pays qui ne respectent pas la promotion de la liberté de religion ou de conviction. Il a nommément cité l’Algérie, qui est épinglée pour ses graves manquements. La junte est prise d’une peur panique.
    Peur panique est une ticounerie marocaine. Les merdias du maroc ne peuvent en louper une.

    Sinon, oui, il est vrai que Washington accuse l'Algérie de manquement aux libertés religieuses.
    Y a sûrement de quoi, connaissant le régime liberticide en place.
    D'un autre côté, Washington comme bien d'autres capitales d'Europe ont perdu toute crédibilité sur les questions morales après leur complicité au génocide des Gazaou.

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    • #3
      Pas très diplomatique tout ça de la part de Blinken. Auraient ils décidé de prendre un virage plus sévère après l’interdiction de survol de l’avion américain?
      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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      • #4
        on retrouve dans cette liste des pays comme
        la Birmanie, Cuba, l’Érythrée, l’Iran, le Nicaragua, la Russie, le Tadjikistan et le Turkménistan.
        Également dans le viseur des États-Unis, d’autres pays figurent «sur la liste On y retrouve
        l’Azerbaïdjan, la République centrafricaine, le Vietnam et, sans grande surprise, l’Algérie.
        Que des paradis sur terre


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        • #5
          les usa ne sont pas crédibles au vue de leur coresponsabilité dans le génocide des palestiniens de Gaza

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          • #6
            Libertés religieuses : l’Algérie exprime ses « profonds regrets » après les propos d’Antony Blinken

            Le rapport du département d’Etat américain sur les libertés religieuses et les propos du secrétaire d’Etat, Antony Blinken irritent l’Algérie. Elle a exprimé, ce samedi, « ses profonds regrets » concernant le contenu de ce document. La position de l’Algérie a été exprimée par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf qui a eu un entretien téléphonique avec son homologue américain.© DR | Siège du ministère des Affaires étrangères
            Melissa NAIT ALI
            • Communiqué du ministère des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie algérienne « a rappelé les informations fausses et inexactes contenues dans la récente déclaration du Département d’État américain concernant la liberté religieuse dans le pays ».

            Ahmed Attaf a évoqué, selon la même source, « le dialogue engagé par l’Algérie avec les États-Unis dans ce domaine », comme « il a exprimé, à plusieurs reprises, sa disposition à recevoir l’ambassadeur itinérant américain pour la liberté religieuse internationale afin de faire la lumière sur les faits et sur l’engagement réel de l’Algérie à sauvegarder le principe de la liberté de croyance conformément à ses obligations internationales en la matière ».

            Poursuivant, il a souligné que la déclaration américaine « négligeait les efforts déployés par l’Algérie pour consacrer le principe de la liberté de croyance et de pratique religieuse, qui est garanti par la Constitution algérienne d’une manière claire et sans ambiguïté ».

            Le 4 janvier dernier, rappelons-le, Antony Blinken avait déclaré que « l’Algérie n’est pas dans la pire catégorie, mais elle figure sur la liste de surveillance spéciale », en matière du respect des libertés religieuses.

            Rappelant l’adoption et la promulgation par le Congrès américain, en 1998, de la loi sur la liberté religieuse dans le monde, Antony Blinken affirme que « la promotion de la liberté de religion ou de conviction est l’un des principaux objectifs de la politique étrangère des États-Unis ».

            Ce faisant, il a cité 12 pays qui sont, selon lui, « particulièrement préoccupants » pour avoir « commis ou toléré des violations particulièrement graves de la liberté religieuse ». Ces pays sont, « la Birmanie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, l’Érythrée, l’Iran, le Nicaragua, le Pakistan, la Russie, l’Arabie Saoudite, le Tadjikistan et le Turkménistan ».

            En revanche, ajoute-t-il, cinq pays sont mis sur la liste de surveillance spéciale « pour avoir commis ou toléré de graves violations de la liberté religieuse », à savoir, « l’Algérie, l’Azerbaïdjan, la République centrafricaine, les Comores et le Vietnam ».

            Le département d’Etat américain a désigné aussi, comme entités terroristes particulièrement préoccupantes, «Al-Shabab, Boko Haram, Hayat Tahrir al-Sham, les Houthis, ISIS (Daech)-Sahel, ISIS (Daech)-Afrique de l’Ouest, Jamaat Nasr al-Islam wal-Muslimin affilié à Al-Qaïda, et les Talibans ».

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            • #7
              bah alors ? membre au conseil de sécurité pour rien? meme pas un petit mot pour dénoncer les agissements de Blinken ?

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              • #8
                Et pourquoi les USA ne s'en prennent-ils pas à Israël, un pays qui n'a jamais appliqué aucune des résolutions du Conseil de Sécurité sur le conflit israélo-arabe, depuis 1967 !!!
                De plus, les USA ne sont jamais une autorité supranationale légitime !!! Sinon, la Chine, la Russie et l'Inde vont se mettre, elles aussi, à émettre des jugements.
                « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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                • #9
                  Le département d’Etat américain a désigné aussi, comme entités terroristes particulièrement préoccupantes, «Al-Shabab, Boko Haram, Hayat Tahrir al-Sham, les Houthis, ISIS (Daech)-Sahel, ISIS (Daech)-Afrique de l’Ouest, Jamaat Nasr al-Islam wal-Muslimin affilié à Al-Qaïda, et les Talibans ».

                  Il a été annoncé sur ce forum que le Polisario allait être sur la liste des groupes terroristes ,il a dû oublier ,Blinken ???il faut le dénoncer ,n'est ce pas
                  Talib ?
                  « Dans les dunes du Sahara, un homme devient le symbole de la résilience face à l'immensité. » – Albert Camus

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                  • #10
                    Blinken est dans son rôle et il a raison.

                    Car comme dit l'adage c'est (lui ) tendre le bâton pour se faire battre.

                    Car il faut le dire il ne fait pas bon vivre en Algérie quand on est chrétien , athée ou juif...et je ne parle même pas des Algeriens (musulmans ) qui voudraient changer de religion. Ils risquent carrément leurs peaux !

                    En Arabie teyhoudite ils sont décapités sur la place publique.
                    J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

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                    • #11
                      Après sa participation directe à l’extermination du peuple palestinien, les Etats-Unis n'ont plus le droit de parler des libertés dans notre pays ou dans tout autre pays dans le monde
                      "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                      • #12
                        Un membre de l'administration du Génocide Joe qui nous donne des leçons. Blinken le juif qui avait des liens aussi avec Epstein devrait avoir honte.

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                        • #13
                          Les US sont les parains du terrorisme, les génocidaires de plusieurs peuples, ne peuvent donner de leçons de morale et d'éthique.
                          Je suis étonné que les gens donnent encore de la valeur à tous ce qui vient des US sur les libertés et les droits de l'homme.
                          Il faut être vraiment con pour donner encore du crédit à la parole US.

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                          • #14
                            Le sinistre terroriste raciste américain Antony Blinken est littéralement complice dans le génocide des Palestiniens de Gaza. A ce titre, le monstre Antony Blinken devrait être jugé et exécuté pour son rôle dans le génocide de Gaza, et certainement pas écouté.

                            Sinon, remarquez comment les minables esclaves des médias royalistes marocains citent les propos du monstre génocidaire Antony Blinken comme s'il avait une quelconque crédibilité.

                            La vérité est que les terroristes américains n'ont absolument aucune crédibilité pour donner une quelconque leçon de tolérance ou de démocratie au reste du monde. Les monstres américains Biden, Blinken, Austin....etc sont complices de génocide et ils devraient normalement être jugés et exécutés. Malheureusement, la justice internationale est un mythe de la même manière que l'ONU est une grande mascarade au service des puissances nucléaires.

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                            • #15


                              If you stand for sionists, give them your land.

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