Tweet
Venu en Algérie comme un simple ouvrier au début des années 2000, il finit milliardaire grâce aux ramifications du système de la corruption généralisée qui régit l'Algérie. C'est effectivement le joyeux destin que vit en Algérie l'homme d'affaires chinois Qin Jian Jun.
Ce dernier est aujourd'hui à la tête d'une fortune que nous estimons au-delà de l'équivalent de 150 millions de dollars US. Cet entrepreneur a créé deux sociétés dans la construction et la promotion immobilière pour remporter des marchés juteux avec de nombreux oligarques richissimes à l'époque de Bouteflika avant de voler de ses propres ailes pour accéder aux marchés du ministère de la Défense Nationale, hôpital militaire d'Oran, école des cadets de la Nation à Oran, une nouvelle caserne à Alger, etc., et la construction de plusieurs résidences privées ainsi que des collaborations ponctuelles avec plusieurs organismes gouvernementaux algériens.
Cependant, cette success story cache un côte très obscur que cet homme d'affaires chinois ne dévoile jamais. Il s'agit de ses pratiques occultes et illégales pour s'offrir un véritable empire en Algérie : sous-déclaration et fraudes aux cotisations sociales, tricherie ou évasion fiscale, facturations fictives pour détourner du cash dans le marché informel et transferts illicites de devises, les investigations d'Algérie Part ont permis de démasquer les montages frauduleux, voire mafieux qui ont permis à cet entrepreneur chinois de se tailler une fortune colossale en Algérie avec la complicité de nombreux dirigeants algériens à qui il versait continuellement des pots-de-vin pour acheter l'impunité dont il avait besoin afin de poursuivre ses activités illégales.
Un mensonge est à l'origine de toutes ces activités illicites : faire croire aux autorités algériennes et à ses clients que Qin Jian Jun est à la tête d'une société chinoise ayant investi en Algérie. En réalité, il a créé lui-même une société intégralement algérienne appelée le groupe GAEA.
Créé en décembre 2015, ce groupe chapeaute officiellement deux filiales : la GAEA China Construction Limited Company 盖亚建筑公司 (immatriculée au registre du commerce en Algérie le 8 septembre 2006 avec un capital 60 millions de dinars soit 490 000€) et la GAEA Promotion Immobilière 盖亚房产公司 (immatriculée au registre du commerce en Algérie le 6 octobre 2014 aussi avec un capital 60 millions de dinars soit encore 490 000€).
Très clairement le groupe GAEA Groupe n'est pas du tout une entreprise chinoise (enregistrée en Chine) ayant des filiales à l'étranger. Il s'agit plutôt d'une entreprise algérienne qui a une filiale en Chine 中国盖亚建筑国内分公司 et un bureau de représentation à Pékin 中国盖亚建筑北京办事处 (donc représentant une entreprise algérienne).
Qin Jian Jun a recouru à une série petites entreprises, au nombre de 13 selon nos investigations, avec toujours le même statut juridique, à savoir une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) dont le seul et unique responsable est un ressortissant chinois nommé Qin Jianjun秦建军.
Ce dernier est donc un entrepreneur qui active totalement et uniquement en Algérie mais qui fait régulièrement des transferts vers la Chine et Hong Kong pour dissimuler sa fortune acquise en Algérie. Une fortune acquise essentiellement par des pratiques de facturations fictives que nous allons expliquer avec des précisions détaillées dans cette vidéo.
Ce dernier est aujourd'hui à la tête d'une fortune que nous estimons au-delà de l'équivalent de 150 millions de dollars US. Cet entrepreneur a créé deux sociétés dans la construction et la promotion immobilière pour remporter des marchés juteux avec de nombreux oligarques richissimes à l'époque de Bouteflika avant de voler de ses propres ailes pour accéder aux marchés du ministère de la Défense Nationale, hôpital militaire d'Oran, école des cadets de la Nation à Oran, une nouvelle caserne à Alger, etc., et la construction de plusieurs résidences privées ainsi que des collaborations ponctuelles avec plusieurs organismes gouvernementaux algériens.
Cependant, cette success story cache un côte très obscur que cet homme d'affaires chinois ne dévoile jamais. Il s'agit de ses pratiques occultes et illégales pour s'offrir un véritable empire en Algérie : sous-déclaration et fraudes aux cotisations sociales, tricherie ou évasion fiscale, facturations fictives pour détourner du cash dans le marché informel et transferts illicites de devises, les investigations d'Algérie Part ont permis de démasquer les montages frauduleux, voire mafieux qui ont permis à cet entrepreneur chinois de se tailler une fortune colossale en Algérie avec la complicité de nombreux dirigeants algériens à qui il versait continuellement des pots-de-vin pour acheter l'impunité dont il avait besoin afin de poursuivre ses activités illégales.
Un mensonge est à l'origine de toutes ces activités illicites : faire croire aux autorités algériennes et à ses clients que Qin Jian Jun est à la tête d'une société chinoise ayant investi en Algérie. En réalité, il a créé lui-même une société intégralement algérienne appelée le groupe GAEA.
Créé en décembre 2015, ce groupe chapeaute officiellement deux filiales : la GAEA China Construction Limited Company 盖亚建筑公司 (immatriculée au registre du commerce en Algérie le 8 septembre 2006 avec un capital 60 millions de dinars soit 490 000€) et la GAEA Promotion Immobilière 盖亚房产公司 (immatriculée au registre du commerce en Algérie le 6 octobre 2014 aussi avec un capital 60 millions de dinars soit encore 490 000€).
Très clairement le groupe GAEA Groupe n'est pas du tout une entreprise chinoise (enregistrée en Chine) ayant des filiales à l'étranger. Il s'agit plutôt d'une entreprise algérienne qui a une filiale en Chine 中国盖亚建筑国内分公司 et un bureau de représentation à Pékin 中国盖亚建筑北京办事处 (donc représentant une entreprise algérienne).
Qin Jian Jun a recouru à une série petites entreprises, au nombre de 13 selon nos investigations, avec toujours le même statut juridique, à savoir une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) dont le seul et unique responsable est un ressortissant chinois nommé Qin Jianjun秦建军.
Ce dernier est donc un entrepreneur qui active totalement et uniquement en Algérie mais qui fait régulièrement des transferts vers la Chine et Hong Kong pour dissimuler sa fortune acquise en Algérie. Une fortune acquise essentiellement par des pratiques de facturations fictives que nous allons expliquer avec des précisions détaillées dans cette vidéo.
. Les vrais algériens libres doivent le remercier. Un jouril va provoquer l'infarctus chez les tebbounistes
Commentaire