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Une trentaine de personnalités nationales, journalistes, artistes et intellectuels, viennent de saisir le président de la République Abdelmadjid Tebboune dans une Lettre Ouverte lui demandant d’user de ses prérogatives pour accorder au journaliste El Kadi Ihsane emprisonné depuis fin décembre 2022 et condamné à 7 ans de prison dont 5 ans de prison ferme « la grâce présidentielle, lui rendre sa liberté et lever le poids considérable qui pèse sur sa famille et ses proches ». « Et qui pèse aussi, nous le savons et le constatons, sur l’image de l’Algérie », ajoutent les signataires, parmi lesquels figurent la moudjahida Louisette Ighilahriz, les scientifiques Elias Zerhouni et Noureddine Melikechi, l’écrivain Yasmina Khadra, le dramaturge Mohamed Fellag, les réalisateurs Merzak Allouache, Adila Bendimerad et Bachir Derrais, les journalistes Khaled Drareni, Ali Djeri et Hafid Derradji.
Malheureusement, il s'avère que cette initiative louable ne fera pas changer au régime algérien son attitude liberticide à l'égard d'El Kadi Ihsane ou des autres journalistes ainsi que détenus politiques se trouvant en prison en Algérie.
Et pour cause, le système Tebboune veut faire à El Kadi Ihsane ce qu'il a infligé avec cruauté à l'opposant Rachid Nekkaz en 2022/2023, à savoir le contraindre à demander le pardon directement à Abdelmadjid Tebboune en prenant solennellement des engagements consistant à ne plus s'opposer vigoureusement au régime Tebboune et à ses agendas notamment concernant le 2e mandat présidentiel que veut briguer l'actuel président algérien.
Pour rappel, gravement malade et détenu dans des conditions carcérales atroces, le 10 décembre 2022, Rachid Nekkaz, dans une lettre adressée au président Abdelmadjid Tebboune, annonce renoncer à sa carrière politique. Le 18 janvier 2023, il est libéré pour « raisons humanitaires ».
En mars 2023, atteint d’un cancer, Rachid Nekkaz a été autorisé à se rendre aux États-Unis, où se trouve sa famille, pour se faire soigner. Et au cours de ce tout processus, l'opposant algérien a été obligé d'adresser plusieurs messages de remerciement à Tebboune.
C'est ce scénario précisément que le pouvoir algérien actuel veut reproduire avec El Kadi Ihsane pour en faire un autre "cas d'école" qui découragera toute velléité de tenir tête au système Tebboune.
Malheureusement, il s'avère que cette initiative louable ne fera pas changer au régime algérien son attitude liberticide à l'égard d'El Kadi Ihsane ou des autres journalistes ainsi que détenus politiques se trouvant en prison en Algérie.
Et pour cause, le système Tebboune veut faire à El Kadi Ihsane ce qu'il a infligé avec cruauté à l'opposant Rachid Nekkaz en 2022/2023, à savoir le contraindre à demander le pardon directement à Abdelmadjid Tebboune en prenant solennellement des engagements consistant à ne plus s'opposer vigoureusement au régime Tebboune et à ses agendas notamment concernant le 2e mandat présidentiel que veut briguer l'actuel président algérien.
Pour rappel, gravement malade et détenu dans des conditions carcérales atroces, le 10 décembre 2022, Rachid Nekkaz, dans une lettre adressée au président Abdelmadjid Tebboune, annonce renoncer à sa carrière politique. Le 18 janvier 2023, il est libéré pour « raisons humanitaires ».
En mars 2023, atteint d’un cancer, Rachid Nekkaz a été autorisé à se rendre aux États-Unis, où se trouve sa famille, pour se faire soigner. Et au cours de ce tout processus, l'opposant algérien a été obligé d'adresser plusieurs messages de remerciement à Tebboune.
C'est ce scénario précisément que le pouvoir algérien actuel veut reproduire avec El Kadi Ihsane pour en faire un autre "cas d'école" qui découragera toute velléité de tenir tête au système Tebboune.