c'est le scandale politico-judiciaire qui défraie la chronique et suscite un énorme buzz en Algérie. Depuis le 17 janvier dernier, le procès de l'ex-ministre délégué, Nassim Diafat, ainsi que de 38 autres individus, dont des membres de sa famille, poursuivis pour des accusations liées à la corruption, s'est ouvert au pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M'hamed (Alger).
Parmi les accusés, figurent les anciens directeurs généraux de la Société algérienne de réalisation d'équipements et d'infrastructures métalliques (ALRIM) et de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE). Nassim Diafat a été placé en détention préventive depuis le 7 avril 2023 après avoir été cité par l'ancien DG de la société ALRIM, dans des affaires liées au trafic d'influence, à l'abus de pouvoir et à la dilapidation de l'argent public.
L'ancien ministre, le premier dirigeant du système Tebboune qui a été emprisonné pour son implication dans une affaire de corruption, a nié toutes les charges retenues contre lui. Il refuse toute culpabilité dans de quelconques pratiques d'abus de fonction, trafic d’influence, dilapidation de deniers publics et blanchiment d’argent. «Je ne suis pas corrompu et je n’ai pas trahi la confiance du président de la République», s'est-il défendu dans ses réponses, mais le juge le confrontait à chaque fois aux conclusions de l’expertise et déclarations de ses co-accusés.
Et pour renforcer sa défense et plaider son innocence, Nassim Diafat a fait des révélations fracassantes au tribunal de Sidi M'hamed en expliquant qu'il était devenu ministre en janvier 2020 à moins de 40 ans sans aucune expérience ni aucune compétence dans la gestion et le management d'une administration.
Il a reconnu également qu'il n'avait jamais choisi ce poste et qu'il a été pratiquement contraint d'accepter ce poste de ministre délégué dans le premier gouvernement de l'ère Tebboune pour servir de "faire-valoir" dans le seul but de faire croire aux Algériens que le nouveau régime post-hirak permet aux jeunes d'accéder à des fonctions ministérielles.
Nassim Diafat révèlera également que son ministère n'existait même réellement puisqu'il disposait uniquement d'un bureau rattaché au Premier-ministère dirigé à l'époque par Abdelaziz Djerad. Dépourvu de moyens, de compétence, d'expérience et de motivation, Nassim Diafat est devenu ministre par la magie d'une incroyable manipulation et dans la réalité, il n'avait aucune capacité de prendre des décisions pouvant changer le quotidien des acteurs de son secteur, à savoir celui des micro-entreprises.
Et pour compléter ce tableau sombre, Nassim Diafat a fait des révélations inédites sur le nombre réel des "entreprises ANSEJ", à savoir des micro-entreprises créées avec le soutien financier de l'Etat des banques étatiques, qui mènent des véritables activités économiques sur le terrain.
Parmi les accusés, figurent les anciens directeurs généraux de la Société algérienne de réalisation d'équipements et d'infrastructures métalliques (ALRIM) et de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE). Nassim Diafat a été placé en détention préventive depuis le 7 avril 2023 après avoir été cité par l'ancien DG de la société ALRIM, dans des affaires liées au trafic d'influence, à l'abus de pouvoir et à la dilapidation de l'argent public.
L'ancien ministre, le premier dirigeant du système Tebboune qui a été emprisonné pour son implication dans une affaire de corruption, a nié toutes les charges retenues contre lui. Il refuse toute culpabilité dans de quelconques pratiques d'abus de fonction, trafic d’influence, dilapidation de deniers publics et blanchiment d’argent. «Je ne suis pas corrompu et je n’ai pas trahi la confiance du président de la République», s'est-il défendu dans ses réponses, mais le juge le confrontait à chaque fois aux conclusions de l’expertise et déclarations de ses co-accusés.
Et pour renforcer sa défense et plaider son innocence, Nassim Diafat a fait des révélations fracassantes au tribunal de Sidi M'hamed en expliquant qu'il était devenu ministre en janvier 2020 à moins de 40 ans sans aucune expérience ni aucune compétence dans la gestion et le management d'une administration.
Il a reconnu également qu'il n'avait jamais choisi ce poste et qu'il a été pratiquement contraint d'accepter ce poste de ministre délégué dans le premier gouvernement de l'ère Tebboune pour servir de "faire-valoir" dans le seul but de faire croire aux Algériens que le nouveau régime post-hirak permet aux jeunes d'accéder à des fonctions ministérielles.
Nassim Diafat révèlera également que son ministère n'existait même réellement puisqu'il disposait uniquement d'un bureau rattaché au Premier-ministère dirigé à l'époque par Abdelaziz Djerad. Dépourvu de moyens, de compétence, d'expérience et de motivation, Nassim Diafat est devenu ministre par la magie d'une incroyable manipulation et dans la réalité, il n'avait aucune capacité de prendre des décisions pouvant changer le quotidien des acteurs de son secteur, à savoir celui des micro-entreprises.
Et pour compléter ce tableau sombre, Nassim Diafat a fait des révélations inédites sur le nombre réel des "entreprises ANSEJ", à savoir des micro-entreprises créées avec le soutien financier de l'Etat des banques étatiques, qui mènent des véritables activités économiques sur le terrain.
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