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Eliminée et humiliée, la désillusion de trop pour l’Algérie

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  • Eliminée et humiliée, la désillusion de trop pour l’Algérie

    Encore sortis au premier tour d’une Coupe d’Afrique des nations, les Fennecs enchaînent les échecs. La liesse du titre de 2019 est désormais très loin.

    Par Adrien Mathieu


    On a connu une pandémie mondiale, quatre Premiers ministres français, huit titres de Novak Djokovic en grand chelem, dix nouveaux films Marvel, et toujours pas de nouvelle victoire de l'Algérie en Coupe d'Afrique des nations depuis 2019.

    Comme il y a deux ans au Cameroun, la sélection algérienne est repartie bredouille de cette compétition avec deux matchs nuls et une défaite cinglante face à la Mauritanie (0-1), qui n'avait jamais gagné un seul match de CAN dans son histoire. Plus qu'une page qui se tourne, c'est la fin d'un cycle avec le sentiment d'un immense gâchis.

    Un sélectionneur qui règle ses comptes


    Entre ces deux échecs continentaux, les Verts ont aussi connu l'une des plus grandes déceptions de leur histoire avec le barrage pour la Coupe du monde 2022, perdu à la dernière minute en prolongation à Blida face au Cameroun. Après avoir ramené le football algérien au sommet de l'Afrique, Djamel Belmadi est aujourd'hui pointé du doigt pour ne pas avoir su profiter de cette belle dynamique. Avec ses choix individuels comme le maintien de certains cadres en bout de course, son énervement au bord du terrain qui ne rassure pas ses joueurs et sa communication agressive envers les journalistes, le sélectionneur de 47 ans a perdu le fil depuis plusieurs années.

    Après une nouvelle campagne ratée et une démission réclamée par de nombreux supporteurs algériens, l'ancien joueur de l'OM tentait de comprendre comment son équipe avait pu en arriver là. « Non, je ne m'attendais pas à ce que cette CAN soit à l'image de la dernière. Pas du tout. Difficile, oui, mais pas avec cette triste fin. Je n'ai jamais eu à reprocher quoi que ce soit à mes joueurs, mais le résultat est le même… La suite ? Ce n'est pas à vous que je vais dire ça. Continuer d'essayer, mais j'ai des gens à qui parler d'abord », a-t-il déclaré sur Canal+ Afrique. Malgré les échecs répétés, Djamel Belmadi voulait aussi défendre son bilan : « Quand je suis arrivé, on était 14e au classement du continent africain et 60e Fifa. Là, on est 4e du continent et 30e au classement Fifa. » Pas sûr que les fans de Fennecs se contentent de cette bien maigre consolation.

    Mahrez, capitaine en perdition


    Le sélectionneur n'est pas le seul à se retrouver en ligne de mire. Les joueurs phares de l'Algérie ont aussi déçu, à l'image du capitaine Riyad Mahrez. L'ancien attaquant de Manchester City, désormais en Arabie saoudite, a traversé les deux premiers matchs face à l'Angola et le Burkina Faso comme une ombre. Sur les réseaux sociaux et devant la presse, le joueur de 32 ans a répondu à ses détracteurs en affirmant qu'il reviendrait en forme pour le match couperet contre la Mauritanie. Son entrée en jeu mardi soir à la mi-temps n'a pas permis de renverser la tendance, confirmant ainsi le déclin du meilleur joueur algérien de ces dernières années.

    Confronté au dilemme de deux générations, Djamel Belmadi n'a pas su trancher. D'abord confiant envers ses cadres habituels qui l'ont fait triompher en 2019, l'entraîneur des Verts avait décidé de tout changer pour l'ultime match de groupe en lançant Amoura (23 ans), Boudaoui (24 ans), Tougaï (24 ans) ou encore Zerrouki (25 ans). Mais ces derniers, sous le poids de la pression et d'un sélectionneur débordé par ses émotions, n'ont pas su répondre présent et ont déçu comme tous les autres. « Il y a une partie que je n'explique pas. Mais c'est une réalité. On est sortis pour la deuxième fois au premier tour de la Coupe d'Afrique. J'assume entièrement cette situation », concluait Djamel Belmadi devant la presse.

    C'est donc un énorme chantier qui s'ouvre devant la Fédération algérienne avec comme nouveaux objectifs la Coupe d'Afrique des nations 2025 au Maroc, mais aussi la qualification pour la Coupe du monde l'année suivante en Amérique du Nord. Reste à trouver un nouveau guide pour cette équipe qui s'attend à une vague de retraites internationales, tout en recherchant de l'apaisement nécessaire pour rebondir. Les prochaines semaines s'annoncent intenses et agitées du côté d'Alger.
    lepoint.fr

  • #2
    Calme toi ,ce n'est qu'un match de foot ,il n'y a pas mort d'hommes ...............
    « Dans les dunes du Sahara, un homme devient le symbole de la résilience face à l'immensité. » – Albert Camus

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    • #3
      Désormais il faut espérer se qualifier uniquement à la CAN.

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      • #4
        L' étonnement des marocains est justifier proportionnel à la classe de l'équipe algérienne le naturel n'aurait fait aucune vague.

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        • #5
          Chacun son tour
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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