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Une situation inédite, inconfortable et humiliante pour notre pays
Le patron de l'Institution Militaire algérienne, le Chef d'Etat-Major de l'Armée Nationale et Populaire (ANP), Said Chengriha se trouve en Arabie Saoudite depuis le 3 février dernier. C'est la première fois qu'un chef de l'armée algérienne séjourne aussi longtemps à l'étranger et notamment sur le sol d'un pays arabe avec lequel l'Algérie n'entretient pas de relations militaires ou purement opérationnelles stratégiques puisqu'il ne lui fournit ni des armes ni des équipements militaires sensibles.
Said Chengriha séjourne ainsi en Arabie Saoudite depuis maintenant une semaine alors qu'officiellement, il était uniquement censé participer aux activités du Salon mondial de la défense en Arabie saoudite -World Defence Show- qui a fermé ses portes le 8 février dernier. En vérité, le patron de l'Institution Militaire algérienne "séjourne" encore en Arabie Saoudite parce qu'il espère être reçu en audience à la cour royale d'Arabie Saoudite par Mohamed Ben Salmane (MBS), l'homme fort de la monarchie saoudienne et le Premier-ministre saoudien.
C'est, certifient nos sources, la mission première qui a été confiée à Saïd Chengriha par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Le régime algérien veut à tout prix interpeller MBS au sujet des manœuvres "dangereusement hostiles" menées à son égard par l'alliance Emirats Arabes Unis-Maroc dans le Sahel et le Maghreb. Le régime algérien veut sensibiliser MBS sur le danger que représentent ces "manœuvres hostiles" contre la sécurité régionale.
Tebboune a chargé ainsi Chengriha de dialoguer directement avec MBS pour le convaincre d'intervenir auprès des dirigeants Emiratis afin de les "ramener à la raison" et de leur demander de "cesser immédiatement leur hostilité" ouvertement affichée à l'encontre de l'Algérie en soutenant activement sur le plan militaire, financier, diplomatique et économique le rival marocain dans un vaste plan de déstabilisation des intérêts de l'Algérie au Sahel, en Mauritanie ou en Libye.
Mais jusqu'à l'heure où nous mettons cette émission en ligne, aucune audience n'a été encore accordée par MBS à Said Chengriha et le monarque saoudien ne semble guère pressé de rencontrer ou de recevoir le patron de l'Armée algérienne une semaine après son arrivée sur le sol saoudien.
Une situation particulièrement inconfortable pour le pouvoir algérien qui peut également être qualifiée "d'humiliante" pour l'Algérie en raison des positions récentes pro-marocaines de MBS et du traitement peu convenable qu'il accorde à notre pays depuis 2021 avec son refus de répondre favorablement au moins à trois reprises, en juillet et novembre 2022 ainsi qu'en juin 2023 aux invitations officielles d'Abdelmadjid Tebboune.
Le patron de l'Institution Militaire algérienne, le Chef d'Etat-Major de l'Armée Nationale et Populaire (ANP), Said Chengriha se trouve en Arabie Saoudite depuis le 3 février dernier. C'est la première fois qu'un chef de l'armée algérienne séjourne aussi longtemps à l'étranger et notamment sur le sol d'un pays arabe avec lequel l'Algérie n'entretient pas de relations militaires ou purement opérationnelles stratégiques puisqu'il ne lui fournit ni des armes ni des équipements militaires sensibles.
Said Chengriha séjourne ainsi en Arabie Saoudite depuis maintenant une semaine alors qu'officiellement, il était uniquement censé participer aux activités du Salon mondial de la défense en Arabie saoudite -World Defence Show- qui a fermé ses portes le 8 février dernier. En vérité, le patron de l'Institution Militaire algérienne "séjourne" encore en Arabie Saoudite parce qu'il espère être reçu en audience à la cour royale d'Arabie Saoudite par Mohamed Ben Salmane (MBS), l'homme fort de la monarchie saoudienne et le Premier-ministre saoudien.
C'est, certifient nos sources, la mission première qui a été confiée à Saïd Chengriha par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Le régime algérien veut à tout prix interpeller MBS au sujet des manœuvres "dangereusement hostiles" menées à son égard par l'alliance Emirats Arabes Unis-Maroc dans le Sahel et le Maghreb. Le régime algérien veut sensibiliser MBS sur le danger que représentent ces "manœuvres hostiles" contre la sécurité régionale.
Tebboune a chargé ainsi Chengriha de dialoguer directement avec MBS pour le convaincre d'intervenir auprès des dirigeants Emiratis afin de les "ramener à la raison" et de leur demander de "cesser immédiatement leur hostilité" ouvertement affichée à l'encontre de l'Algérie en soutenant activement sur le plan militaire, financier, diplomatique et économique le rival marocain dans un vaste plan de déstabilisation des intérêts de l'Algérie au Sahel, en Mauritanie ou en Libye.
Mais jusqu'à l'heure où nous mettons cette émission en ligne, aucune audience n'a été encore accordée par MBS à Said Chengriha et le monarque saoudien ne semble guère pressé de rencontrer ou de recevoir le patron de l'Armée algérienne une semaine après son arrivée sur le sol saoudien.
Une situation particulièrement inconfortable pour le pouvoir algérien qui peut également être qualifiée "d'humiliante" pour l'Algérie en raison des positions récentes pro-marocaines de MBS et du traitement peu convenable qu'il accorde à notre pays depuis 2021 avec son refus de répondre favorablement au moins à trois reprises, en juillet et novembre 2022 ainsi qu'en juin 2023 aux invitations officielles d'Abdelmadjid Tebboune.
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