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Sahara: La réponse assassine de l'Espagne au régime algérien après l'annulation de la viste d'Albares

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  • Sahara: La réponse assassine de l'Espagne au régime algérien après l'annulation de la viste d'Albares

    Au lendemain de l’annulation à la dernière minute de la visite du chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, à Alger, le gouvernement espagnol a asséné un nouveau coup de massue au régime algérien sur la question du Sahara.

    Il apparaît évident à présent que la raison principale du désaccord entre Alger et Madrid est la question du Sahara. C’est sans doute cette raison qui a poussé le régime algérien à annuler la visite du ministre espagnol en Algérie alors qu’il devait acter la réconciliation entre les deux pays après un an et demi de crise diplomatique.

    L’Algérie avait vu des signaux sur le sujet du Sahara chez l’Espagne en prenant un discours du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à la tribune de l’ONU. Le régime algérien a interprété le discours du responsable espagnol comme un rétropédalage sur la nouvelle position historique de Madrid sur le Sahara, appuyant le plan d’autonomie marocain comme seule solution.

    En conséquence, le régime algérien a décidé le retour de l’ambassadeur à Madrid et a repris le commerce bilatéral avec l’Espagne. La visite de José Manuel Albares en Algérie devait acter la réconciliation entre les deux pays sauf que le régime algérien en a décidé autrement la veille du déplacement du diplomate.

    Au lendemain de l’annulation de la visite, l’Espagne a asséné une réponse claire à Alger sur le sujet du Sahara, de quoi montrer quelles sont les bases de la position espagnole, les seules sur lesquelles les deux pays pourront discuter, si discussions il y aura.

    Un député indépendantiste basque pro-polisario a eu pour mission de poser la question au gouvernement espagnol pour semble-t-il le mettre mal à l’aise sur la question du Sahara. Le député Jon Iñarritu García, du parti indépendantiste basque EH Bildu, a accusé l’Espagne de supposément violer le droit international en soutenant le plan d’autonomie marocain.

    Loin d’être déstabilisé, le gouvernement espagnol a publié sa réponse publiquement, une mise au point adressée à l’interne et à l’Algérie. L’Espagne a réaffirmé son soutien au plan d’autonomie marocain au Sahara en soutenant qu’elle le considère non seulement comme la seule solution au conflit mais également une solution crédible et conforme au droit international.

    Dans sa réponse à la question posée en décembre et rendue publique lundi 12 février, le gouvernement espagnol indique son appui au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental, annoncé le 18 mars 2022.

    «La position de l’Espagne sur le Sahara occidental est pleinement conforme à la légalité internationale, comme a souligné le chef du gouvernement dans son discours, de septembre 2023, devant l’Assemblée générale des Nations unies», a taclé José Manuel Albares, reprenant notamment le discours de Pedro Sanchez que l’Algérie a mal compris.

    Pour rappel, le chef du gouvernement espagnol devant l’ONU avait fait l’impasse «l’organisation d’un référendum» au Sahara comme le souhaiterait l’Algérie, et avait appelé «à une solution politique mutuellement acceptable». Et la seule solution politique qui entre dans ces clous, et la seule proposition soumises à l’ONU est celle de l’autonomie.

    Pedro Sanchez n’avait pas non plus parlé du supposé « droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» comme la diplomatie algérienne aime à répéter.

    La diplomatie espagnole a par ailleurs ajouté que sa position sur le Sahara a été exprimée dans la Déclaration conjointe adoptée le 7 avril 2022 à l’occasion de la rencontre entre le Roi Mohammed VI, et Pedro Sánchez, ainsi que dans la Déclaration du 2 février 2023, publiée à l’issue de la XIIe Réunion de Haut Niveau entre l’Espagne et le Maroc, tenue à Rabat, a indiqué le ministre Albares.

    La Déclaration conjointe du 7 avril 2022 en question, mentionnée par Albares dans sa réponse indique «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend».
    hespress

  • #2
    conclusion : on a rien sans rien
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

    Commentaire


    • #3
      Dommage que la Palestine et les massacres à Gaza ne pousse pas l'Algérie à retirer ses ambassadeurs et ne coupe pas les relations diplomatiques avec les pays qui soutiennent Israel .

      Avec le polisario dalima aw madlouma a un sens .

      Une obsession .

      Mais je suis certain que le palais d'el mouradia finira par céder, car nager contre le courant ne mènera nulle part

      Commentaire

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