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Essais nucléaires français en Algérie : L’exigence de la reconnaissance d’un crime «d’une cruauté sans égale»

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  • Essais nucléaires français en Algérie : L’exigence de la reconnaissance d’un crime «d’une cruauté sans égale»


    Le dossier des explosions nucléaires, posé sur la table du dialogue lors de la 9e session des consultations politiques algéro-françaises, tenue en janvier 2023 à Alger, figure parmi cinq dossiers qui hypothèquent les efforts de développement des relations bilatérales.

    De hauts responsables de l’Etat se sont exprimés, mardi, à l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire des explosions nucléaires menées par l’armée coloniale française dans le Sud algérien. Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a affirmé que ces explosions exprimaient «une brutalité coloniale actant la mort de la conscience, polluant la terre et défigurant les corps».

    Dans un post publié sur X (anciennement Twitter), M. Goudjil a indiqué que ces essais sont un crime «qui se poursuit encore à travers de nouvelles victimes et la dissimulation de l’archive qui permettrait la décontamination des sites».

    Et d’ajouter : «Nous n’oublierons jamais.» Pour la partie algérienne, la levée du secret-défense sur les archives des essais nucléaires par les autorités françaises, la restitution des archives médicales et techniques, la décontamination des sites pollués et l’indemnisation des victimes constituent des préalables à tout règlement de la question mémorielle entre l’Algérie et la France.

    De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a rappelé que les essais nucléaires en Algérie sont «un crime imprescriptible» qui «témoignent d’une cruauté sans égale». S’exprimant, lui aussi, sur la plateforme X, M. Boughali a écrit : «Nous commémorons le 64e anniversaire des explosions nucléaires perpétrées par la France en Algérie, ravivant des blessures béantes, des crimes qui témoignent d’une cruauté sans égale que le colonialisme n’a pas pu voiler aux yeux de l’humanité.

    C’est un crime imprescriptible.» Rappelons que le dossier des explosions nucléaires, posé sur la table du dialogue lors de la 9e session des consultations politiques algéro-françaises, tenue en janvier 2023 à Alger, figure parmi cinq dossiers qui hypothèquent les efforts de développement des relations bilatérales, selon de précédentes déclarations à la presse du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.

    Rebiga : Adrar «a trop souffert des explosions nucléaires»

    S’exprimant, mardi dernier, depuis Adrar, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a indiqué que cette wilaya révolutionnaire «a trop souffert des explosions nucléaires survenues à Reggane». Il a aussi assuré que le dossier des explosions nucléaires dans le Sud algérien «jouissait d’un grand intérêt de la part des hautes autorités du pays», au sein des dossiers de la mémoire nationale.

    Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, M. Rebiga a également évoqué les retombées négatives de ces explosions nucléaires sur les habitants de la région, ajoutant que l’Algérie se réfère à l’approche africaine des pays ayant souffert des affres de la colonisation et à la vision adoptée pour traiter de tels dossiers.

    Le ministre a fait observer que le traitement des dossiers de la mémoire, y compris des explosions nucléaires, est un travail initié par le Président de la République, à travers la mise en place d’une commission de cinq experts spécialisés pour examiner les dossiers de la mémoire : les archives, les exilés, les déportés, les explosions nucléaires et la restitution des crânes des martyrs.

    Il a, à ce propos, expliqué que l’approche de traitement du dossier de la mémoire reposait sur l’orientation des pouvoirs publics, en vue de traiter tous les dossiers liés à la mémoire de 1830 à 1962.

    Celle-ci est fondée sur le principe de reconnaître puis de s’excuser et de réparer le préjudice, une approche adoptée par l’Algérie et qu’elle a en partage avec les pays africains et les pays concernés.

    Le ministre a poursuivi hier sa visite à Adrar, au cours de laquelle il a présidé la cérémonie de recueillement à la mémoire des glorieux martyrs de la Révolution algérienne et procédé à l’inauguration et la baptisation d’un groupement scolaire du nom du défunt moudjahid Mohamed Djoudi. Il a, en outre, présidé, à l’université Ahmed Draya, la cérémonie officielle commémorant le 64e anniversaire des explosions nucléaires françaises à Reggane.
    El Watan
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Reconnaissance c'est accepter ses responsabilités et accepter ses responsabilités c'est dédommager des préjudices subits.

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    • #3
      Le plus drôle de l'affaire est que les autorités algériennes font semblant d'oublier que la plupart des essais nucléaires ont eu lieu après l'indépendance avec la bénédiction urbi et orbi du FLN.

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      • #4
        Si j’étais Alger je me tairais vu que c’est eux qui ont donné l’accord de faire ces essais. Ça risque de rappeler au peuple pour qui ce régime travaille et la valeur qu’il donne à l’algérien…

        ca risque aussi de faire comprendre à tout le monde pourquoi Alger a accepté ces tests, pour que la France leur refile ces territoires qui ne leur appartiennent pas, vu que le Maroc avait catégoriquement refusé que ces tests se fassent sur ces territories…
        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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        • #5
          La France doit 2 choses à l'Algérie pour régler définitivement la question mémorielle :
          1. Un pardon officiel au sommet de l'état.
          2. Dédommagement financier important

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          • #6
            Le pardon devrait commencer d’abord par le régime algérien envers les victimes/
            "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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            • #7
              Laraki

              Il faut d'abord que l'Algérie reconnaisse et dédommage les pays qui ont été envahis et occupés pendant des siècles, les razzias et l'esclavage.
              Et il faudra aussi demander des comptes à ceux qui ont autorisé les essais après l'indépendance.
              Ce sont les mêmes que ceux qui gouvernent actuellement.

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              • #8
                /
                "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                • #9
                  Autorisé ou pas la France doit dédommager pour les dégâts indemnisé la population des conséquences des maladies du à la radioactivité et nettoyer l'endroit.

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                  • #10
                    alibigoud

                    On ne va pas remonter jusqu'aux australopithèques quand meme.

                    On va s'en tenir aux colonisations des états modernes du 20eme siècle.

                    La France ne veut pas ouvrir cette boite de pandore parce qu'elle a des tonnes de réparations à de multiples pays.

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                    • #11
                      Laraki

                      On ne va pas remonter jusqu'aux australopithèques quand meme.
                      On ne doit pas remonter en arrière uniquement lorsqu'il s'agit des crimes des arabo-musulmans et de leurs complices.
                      Toujours la même rengaine : "C'est pas nous!" "Toujours victimes, jamais coupable de rien".

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                      • #12
                        Je remarqué que, sur la photo initiale, personne ne porte la moindre protection au moment de l'essai ce qui démontre que les autorités n'avaient pas pris les précautions nécessaires même pour leur propre personnel.
                        Alors parler "d'un crime d'une cruauté sans égal" est largement exagéré car c'était plutôt de l'indifférence quant aux conséquences sanitaires, y compris pour le personnel présent sur place.

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                        • #13
                          Toujours les mêmes pour cautionner des crimes alors que s'il s'agissait d'Israel ou de l'Allemagne, ils seraient partisans des réparations et de la reconnaissance. Lâche un jour, lâche toujours...
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            Les reparations il faut les demander a ceux qui ont fait les tests, et ceux qui ont permis ces tests doivent être fusillés sur la place publique.
                            "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                            • #15
                              La France a accepté d'indemniser. Le problème est qu'elle n'indemnise que selon des critères un peu trop étroits.
                              Je pense qu'il devrait y avoir une association de citoyens lésés et que l'état algérien les appuie pour intenter une poursuite contre l'état français. La dite association aurait toutes les chances de gagner. Le problèmer est qju'Alger veut absolument garder ca à un niveau politique pour faire plier Paris sur certaines autres questions. Alger ne veut pas qu'il y ait règlement.

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