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Sid Ahmed Ghozali appelle les algériens à soutenir leur armée et leur gouvernement : «C’est l’heure de l’union sacrée»

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  • Sid Ahmed Ghozali appelle les algériens à soutenir leur armée et leur gouvernement : «C’est l’heure de l’union sacrée»

    L’ancien chef de gouvernement et ex-PDG de Sonatrach, Sid Ahmed Ghozali, a lancé un appel solonnel aux citoyens algériens à s’unir derrière leur armée et leur gouvernement, pour faire face à la situation régionale et internationale qu’il trouve menaçante pour la sécurité du pays.

    «C’est l’heure de l’union sacrée», a-t-il déclaré, hier, lors de son passage au Forum d’El Moudjahid. M. Ghozali, qui s’exprimait à l’occasion du 53e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, estime que «cette célébration, qui est légitime, ne doit pas s’arrêter au passé. L’avenir risque d’être biaisé si l’on ne tire pas les leçons du passé», a-t-il soutenu. L’ancien chef de gouvernement s’est dit très inquiet de ce qui se passe dans le monde. «Je suis inquiet, car, en tant que citoyen du monde, on a tous besoin de paix et de sérénité, et quand il y a un déséquilibre des forces et l’absence de contre-pouvoir, on assiste a ce qui arrive aujourd’hui», dit-il.
    En revanche, il se dit rassuré quant à la protection de notre pays et assure que «rien ne peut toucher un pays où le peuple protège l’armée et l’armée protège le peuple» ; et pour arriver à cette symbiose, «on a besoin d’une confiance mutuelle entre les décideurs et la société».
    Cet homme qui a servi l’Algérie n’a pas fini de la servir, même aujourd’hui, en mettant en avant son expérience et en prodiguant conseils et recommandations. Pour lui, la meilleure manière d’appuyer un pouvoir est d’informer, informer et informer. «Il ne faut jamais mentir au peuple, on a les moyens d’assurer notre sécurité, il faut seulement savoir les déployer», affirme l’invité du Forum de la mémoire. «L’espoir repose sur la foi, la foi repose sur la connaissance et la connaissance repose sur l’information», assène-t-il. Pour M. Ghozali, «la priorité des priorités aujourd’hui est d’unifier les rangs et de laisser de côté le superflu».
    M. Ghozali affirme que l’expérience de l’Algérie et ses positions assurent aujourd’hui sa souveraineté et sa place sur la scène internationale.
    Toujours, au sujet de la nationalisation des hydrocarbures, nul n’est mieux placé que Sid Ahmed Ghozali pour raconter, avec précision et détails, cette séquence de l’histoire énergétique algérienne.
    Il reste probablement le dernier témoin vivant des circonstances qui ont prévalu au processus du 24 février, de sa préparation et de sa mise en œuvre sur le terrain. Hier à notre forum, ce fut un plaisir d’écouter M. Sid-Ahmed Ghozali nous raconter des faits historiques ainsi que des anecdotes sur la façon dont la nationalisation des hydrocarbures a été façonnée.
    «Le sort m’a propulsé, moi ingénieur frais sorti de l’École des ponts et chaussées de Paris, à la tête du secteur de l’Énergie, devenant à 34 ans le délégué de la puissance souveraine de l’Algérie», dit-il. «Nous étions une petite poignée, tous convaincus de recouvrer notre souveraineté, mais on était souverain uniquement dans nos bureaux. Sur les champs pétroliers, nous étions étrangers, mais la nationalisation de nos hydrocarbures était une expérience extraordinaire», ajoute-t-il.
    À coups d’arguments probants, il démontre l’effort de tous ceux ayant apporté leur savoir-faire aux premières heures de l’indépendance et au moment de la nationalisation des hydrocarbures, en février 1971. «Aujourd’hui, des centaines de millier d’ingénieurs ont été formés, mais le combat est autre, on n’a plus besoin de faire ce qu’on a accompli en 1971, mais l’esprit de ce passé glorieux doit nous inspirer et nous guider», affirme l’ancien chef de gouvernement, qui appelle les fils de l’Algérie à aller vers une «union sacrée» pour l’intérêt de la nation.

    Farida Larbi

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    Sid Ahmed Ghozali :
    «La transition énergétique, un acte de sécurité nationale»
    Dans une argumentation qu’il voulait franche et sans détour, l’ancien chef de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, a plaidé pour la nécessité de tirer les leçons des expériences du passé, de mobiliser les hydrocarbures, pour garantir toutes les chances de réussite à une inévitable transition vers les énergies renouvelables, de faire front commun contre toutes velléités de nuisance envers notre pays, d’où qu’elle vienne, d’informer le peuple et de l’éclairer.
    C’est le message qu’il a voulu transmettre, hier, dans le cadre du Forum, organisé par notre quotidien et l’association Machaâl Echahid, à l’occasion de la célébration du 53e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Dans sa communication, il a, d’abord, mis l’accent sur les diverses difficultés qui avaient prévalu, au lendemain de notre indépendance, en particulier quand il a fallu pourvoir au manque crucial de cadres pour développer le pays. En 1962, dit-il, la période héritée du colonialisme était loin d’être reluisante. Le nombre d’étudiants algériens dans le supérieur, après 130 ans de colonialisme, ne dépassait pas les 500. Aujourd’hui, l’Algérie scolarise des millions d’élèves et d’étudiants. C’est dire le chemin parcouru en dépit des maladresses et des erreurs.
    Le pouvoir politique de l’époque se préoccupait de la formation de la ressource humaine, notamment en pourvoyant en personnel qualifié en charge de faire fonctionner le secteur des hydrocarbures. Il y eut la création du Centre africain des hydrocarbures, devenu ensuite l’INH et l’IAP. Le raisonnement était basique, on ne pouvait profiter du pétrole sans la maîtrise de toute la chaîne de production et d’exploitation.

    La préparation du plan de nationalisation a duré dix ans

    La préparation du plan de nationalisation a duré dix ans. Ces nationalisations n’étaient pas idéologiques, mais c’était essentiellement un acte de développement. Il a plaidé pour la sauvegarde de l’esprit qui a dominé lors de la mise en branle de ce processus en ce 24 février 1971. Pour l’histoire, il dit que seuls trois responsables étaient au courant : le Président Houari Boumediène, Belaïd Abdeslam et lui-même. On s’est entendu et on s’est engagé avec Boumediène pour produire 36 millions de tonnes de pétrole par an, alors que ce pétrole ne nous appartenait pas.
    On a décidé de porter un coup de canif aux Accords d’Evian, en faisant des concessions sur le plan pétrolier.
    Le troisième pipeline qui a été inauguré par Boumediène en 1965 fut possible, en sollicitant la contribution de la Grande-Bretagne et en bénéficiant d’un prêt koweïtien de 25 millions de dollars. La question pétrolière est vitale, 99% de nos importations sont financées par le pétrole, 75% du budget de l’État le sont aussi par le pétrole, à cause de mauvais choix politiques passés, le peuple vit grâce à une richesse qu’il n’a pas produite, et qui finira par se tarir.

    Les énergies renouvelables, une alternative incontournable

    Il a insisté sur le fait de garantir notre autonomie énergétique, par une transition vers les énergies renouvelables. L’énergie solaire, en tant que potentiel inépuisable, constitue la pierre angulaire de cette stratégie.
    Le gaz de schiste, c’est du pétrole, il faut l’utiliser sous certaines conditions, notamment l’empêcher de porter préjudice à l’environnement. il faut exploiter toutes les richesses nationales, mais en respectant la nature. Le peuple doit comprendre que le gaz de schiste ou le pétrole de schiste sont identiques. À cet égard, le rôle de l’information est capital. Parler de gouvernance, c’est tenir compte de ses instruments, que sont la justice, la sécurité, l’éducation et la régulation économique. Comme pour adresser une mise en garde, il dit que l’extérieur doit prendre conscience et savoir, notamment un pays voisin, qu’on ne peut pas toucher à l’Armée.
    Notre invité n’omet pas de dire que l’Algérie est visée, aujourd’hui, plus qu’avant, mais c’est faire preuve de démence que de vouloir nous nuire avec l’implantation des sionistes à nos frontières, ceci me pousse à appeler le peuple algérien à sceller une union sacrée, préconise-t-il.
    En conclusion, M. Ghozali a déclaré qu’il ne pouvait pas parler du 24 février 1971, sans reconnaître que c’est l’œuvre de tous les Algériens. Sonatrach a eu beaucoup d’ennemis en Algérie, les sociétés françaises en particulier. Quand Ahmed Ben Bella a signé le décret relatif à la création de Sonatrach, ces sociétés savaient que c’était pour les nationalisations. Ce qu’ignoraient nos compatriotes. Il faut préserver cette entreprise, on ne peut la protéger en nommant un président tous les deux ans.

    M. B.

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    Forum des Pays Exportateurs de Gaz : Défi relevé

    Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) tiendra son 7e Sommet en Algérie, du 29 février au 2 mars, dans une conjoncture énergétique mondiale marquée par autant d’incertitudes que de défis auxquels font face tous les pays, qu’ils soient producteurs, consommateurs, exportateurs ou importateurs de ressources énergétiques fossiles. Ce sommet se tient trois mois à peine après la COP-28, au cours de laquelle les énergies fossiles ont fait face à une véritable levée de boucliers, alors qu’une année auparavant, la COP-27 avait plutôt considéré le gaz comme étant une source d’énergie «relativement propre».

    En effet, l’invité du Forum d’El Moudjahid, M. Sid Ahmed Ghozali, ancien chef de gouvernement, a souligné que «le rôle de l’Algérie est très important, notamment dans le renforcement des liens bilatéraux entre l’Afrique du Nord et de l’Ouest en matière de gazoduc. Le mégaprojet de transport de gaz relie l’Algérie, le Niger et le Nigeria sur une distance de plus de 4.000 km, il permettra de raccorder les champs gaziers du Nigeria au réseau algérien, ce qui constitue une grande opportunité en matière d’énergie». Selon M. Ghozali, «il est important d’avoir la capacité totale et de savoir développer nos gisements du gazoduc afin de permettre d’exporter ce produit. Dans le même contexte, en 1972, l’ancien président de la République française, Georges Pompidou, a mis tous les moyens afin de bloquer l’importation du gaz algérien, considérant que les Algériens ne seraient pas capables d’exploiter le gaz sans la France».
    Pour cela, les Algériens ont relevé le défis, tout en signant le premier contrat avec une société américaine, El Paso, ce qui a été considéré comme un défi qui a été relevé après la mort du défunt Houari Boumediène. L’Algérie est obligée de chercher du gaz conventionnel pour pouvoir assurer notre sécurité d’approvisionnement, mettant en valeur que le gaz a un avenir très important pour le financement de l’énergie solaire. «Les pouvoirs politiques doivent être plus vigilants, l’Algérie doit avoir toutes les capacités pour lancer ce mégaprojet qui a besoin de gaz pour le faire, cela reste un défi à relever», a-t-il estimé.

    Zine Eddine Gharbi
    Farida LarbiJournaliste
    وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

  • #2
    «Aujourd’hui, des centaines de millier d’ingénieurs ont été formés, mais le combat est autre, on n’a plus besoin de faire ce qu’on a accompli en 1971, mais l’esprit de ce passé glorieux doit nous inspirer et nous guider», affirme l’ancien chef de gouvernement, qui appelle les fils de l’Algérie à aller vers une «union sacrée» pour l’intérêt de la nation.
    Il est certain que notre passé glorieux doit nous inspirer, cela va du gouvernement jusqu'au citoyen. Pour parvenir à l'Union Sacrée, chacun doit faire les efforts nécessaires pour y parvenir. Exactement comme l'avaient fait nos ainés dans leur long combat contre des vautours qui ont toujours la rage au ventre. Cela ne peut passer que par l'exemplarité de l'administration et des représentants de l'état qui doivent se mettre au service de la nation. Ils doivent aussi établir un véritable dialogue avec les citoyens afin de satisfaire leurs revendications plus que légitimes.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      à s’unir derrière leur armée et leur gouvernement, pour faire face à la situation régionale et internationale qu’il trouve menaçante pour la sécurité du pays.
      Des porte-avions, des destroyers et des sous-marins américains, anglais et russes se dirigent en direction des ports algériens et des blindés et chars de mbats sont tout au long des frontières terrestres qui menacent tout un pays.
      Il faut soutenir votre armée pour éloigner cette menace à la sécurité du pays

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      • #4
        Peuple, Armée, Gouvernement.

        C'est la devise des Algériens patriotes, de la république démocratique et populaire Algérienne.

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        • #5
          Sid Ahmed Ghozali appelle les algériens
          Je retiens surtout que le régime algérien n'a jamais été aussi uni. Fni les dissensions et brebis égarées.
          Ils sont tous en choeur.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            Sid Ahmed Ghozali appelle les algériens à soutenir leur armée et leur gouvernement : «C’est l’heure de l’union sacrée»
            formule flniste pur jus...

            le peuple qui soutient l'armée quand le propre d'une armée est justement à l'invertse: soutenir le peuple,
            Une armée doit etre apolitique donc nul besoin de soutient de quiconque.

            Soutenir le gvt seulement quand il prend des bonnes décisions, quand il fait des bonnes choses.
            Sinon, faut être critique à fond.
            Jamais faire aveuglément confiance et sans condition à aucun gouvernement.

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            • #7
              C'est plutôt le gouvernement qui doit soutenir le pouvoir d'achat des citoyens !
              « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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              • #8
                C’est comme ça pour allonger la vie des généraux mafieux avec un pouffon comme président et un ex colonel comme directeur de l’aéroport d’alger.

                Bientôt vous aller avoir un tank comme ministre de la santé
                La haine aveugle

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                • #9
                  Ce "discours" de Ghozali a un rapport avec les prochaines présidentielles.

                  «C’est l’heure de l’union sacrée»
                  Traduction:

                  " Ne soyez pas choqués si Tebboune se présente SEUL aux prochaine présidentielles. C'est l'union sacrée "

                  Parce que visiblement, la clan de Tebboune n'a trouvé personne pour jouer au "lièvre". Tous les lièvres potentiels ont déclinés l'invitation.

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                  • #10
                    Jamais faire aveuglément confiance et sans condition à aucun gouvernement.
                    Quand on voit ce qu'il se déroule en Palestine, il est certain qu'une confiance aveugle dans un gouvernement n'est pas une bonne chose. Ghozali parle d'union sacrée justement parce ce qu'il se déroule au Moyen Orient pourrait se produire aussi au Maghreb. Les vautours ayant déjà infesté un pays voisin, sans grande réaction des ressortissants, tout citoyen doit peser chacune de ses actions. Leur ouvrir la porte serait une monumentale bourde...
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      Bonsoir hakimcasa,

                      ​​​C'est vrai que les Marlos n'ont pas se problème avec un roi qui passe le plus clair de son temps, 60% à l'étranger. Tenez par exemple lors du tremblement de terre à Marrakech, et bien votre roi, alors que des marocain crevaient la gueule ouverte, lui était en train de faire des achat de luxe sur Paris. C'est ce qu'il y a de bien dans la douane française, on sait tout des achats de votre roi, jusqu'au moindre article, parce qu'en plus votre crevard de roi, il récupère la tva. Quand d'autre à l'instant même sont encore en train de crécher dans des tentes.

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                      • #12
                        Les vautours ayant déjà infesté un pays voisin, sans grande réaction des ressortissants
                        T'as vu ?
                        En plus ils osent venir se l'ouvrir ici !

                        On parle même d'une future base militaire sioniste au Makhzionistan.
                        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                        • #13
                          Bonsoir sekrouf, vous faites erreur mon ami ou alors vous n'avez pas tout suivi de l'actualité, l'entité sioniste est monté en grade sur l'échelle de l'extermination, par conséquence si elle a quelque chose à ouvrir sur le sol marocain, se sera une base judeonazi.

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                          • #14
                            ayoub7 Pourquoi marocain se taire sur sont propre pays avec un telle connaissance d'oppression des peuples par leurs régimes



                            Commentaire


                            • #15
                              quel union sacree c est une blague j hallucine un pouvoir qui maltraite son peuple jamais cette mafia ne sera jamais rassasier

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