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Le FMI salue les performances solides de l’économie algérienne

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  • Le FMI salue les performances solides de l’économie algérienne

    Économie Par: Riyad Hamadi 30 Mars 2024 à 16:05

    Algérie a réalisé de « belles » performances économiques en 2023 et ses perspectives à court terme sont globalement positives, selon le rapport du FMI à l’issue de la conclusion, le 27 mars, de ses consultations avec l’Algérie en vertu de l’article IV de ses statuts.

    Grâce à un rebond de la production d’hydrocarbures et à de solides performances dans les secteurs de l’industrie, de la construction et des services, l’économie algérienne a enregistré en 2023 une croissance de 4,2%, indique le FMI qui salue « une performance robuste ».


    La croissance a été de 4,5% dans le secteur des hydrocarbures et 4,1% en hors hydrocarbures. Le PIB de l’Algérie a atteint 247 milliards de dollars.

    Les prévisions du FMI sont globalement positives. Le taux de croissance devrait rester fort en 2024, à 3,8%, « soutenue en partie par d’importantes dépenses budgétaires ».

    L’autre belle performance c’est le solde du compte courant, resté excédentaire pour la deuxième année de suite, + 8,4 % en 2022 et +2,2% en 2023, toujours selon les conclusions du FMI.


    Parmi les autres chiffres clés relatifs à l’économie algérienne contenus dans le rapport, le taux d’inflation resté élevé (9,3% en 2022 et 2023), un déficit du budget de 3% du PIB (moins important que prévu), une dette publique de 49,5% du PIB, un PIB par habitant de 4982 dollars, des réserves de change de 68,9 milliards de dollars, soit 14,1 mois d’importations, un prix moyen du baril de 84 dollars et un taux de change de 142 dinars pour 1 dollars US.

    Économie algérienne : le point « préoccupant » reste le taux d’inflation selon le FMI

    En Algérie, les pressions inflationnistes ont persisté principalement en raison des prix élevés des produits alimentaires, mais l’inflation commencerait à s’atténuer grâce à la baisse des prix de ces mêmes produits. Elle serait de 7,6% en 2024 et 6,5% en 2025.


    Les perspectives de l’économie algérienne demeurent globalement positives, mais à moyen terme, elles dépendent des efforts de diversification de l’économie et de la capacité à attirer les investissements privés, souligne le FMI.

    Parmi les risques négatifs, le FMI cite l’ « inflation tenace », la volatilité des prix internationaux des hydrocarbures, les grands besoins financiers budgétaires et une dette publique « croissante ». Il y a aussi les risques liés aux événements climatiques extrêmes et, à plus longs terme, ceux d’ « une transition énergétique désordonnée ».


    Évaluant l’action des autorités algériennes, l’institution de Bretton Woods a salué les réformes structurelles « soutenues, audacieuses et profondes » et les « efforts résolus » pour diversifier l’économie, améliorer le climat des affaires, attirer les investissements et exploiter de nouveaux marchés d’exportation.


    FMI : une évaluation positive des performances de l’économie algérienne


    Les administrateurs du FMI ont souscrit aux conclusions du rapport et se sont félicités de « la croissance solide et durable de l’Algérie et de sa position extérieure, malgré de multiples difficultés économiques ».


    Pour atténuer les risques cités plus haut, ils appellent les autorités algériennes à « une vigilance constante », estimant nécessaire « une combinaison de politiques judicieuse, accompagnée d’une mise en œuvre soutenue de réformes visant à diversifier l’économie et à réduire les risques liés au climat ».

    Dans ce sens, l’évaluation est très positive. Le rapport du FMI se félicite de l’engagement des autorités algériennes en faveur des réformes, visant notamment à stimuler l’investissement, à améliorer la transparence budgétaire et à lutter contre les risques de gouvernance et de corruption.

    Ces réformes structurelles doivent être poursuivies afin d’ « améliorer l’environnement des affaires, soutenir la participation des jeunes et des femmes au marché du travail et promouvoir une croissance diversifiée, verte et tirée par le secteur privé », souligne le FMI.


    Au volet des mesures sociales et des subventions, le FMI a relevé l’engagement des autorités en faveur de la viabilité budgétaire et, tout en soulignant l’importance du maintien de « l’équité sociale », il a mis en garde contre le risque d’accroissement des vulnérabilités financières, budgétaires et inflationnistes que font encourir l’important déficit budgétaire et les besoins de financement prévus à court terme.

    Le FMI a ainsi encouragé les autorités algériennes à « rééquilibrer progressivement la politique budgétaire pour contribuer à préserver les marges de manœuvre et à améliorer la viabilité budgétaire et de la dette, tout en garantissant un soutien ciblé aux plus vulnérables ».

    Ils ont aussi préconisé la réforme des « subventions énergétiques », l’amélioration de la gestion des finances publiques, l’augmentation du taux directeur et du taux de réserves et l’absorption continue des liquidités afin de soutenir les efforts désinflationnistes.


    Il faudra faire de la stabilité des prix « l’objectif principal » de la politique monétaire algérienne, estime le FMI qui salut l’adoption de la loi monétaire et bancaire, mais appelle à une plus grande flexibilité du taux de change et à renforcer la supervision bancaire, à surveiller les prêts improductifs et à renforcer la gouvernance des banques publiques et des entreprises publiques.

    Ce sont des mesures, est-il expliqué, susceptibles de contribuer à « réduire les risques systémiques posés par les liens économiques et financiers imbriqués entre le gouvernement, les entreprises publiques et les banques publiques ».


    En outre le FMI revient à la charge concernant la question de l’information économique en Algérie estimant qu’il faudra améliorer la couverture et l’actualité des statistiques afin de mieux éclairer l’élaboration des politiques.



    TSA

  • #2
    ’économie algérienne a enregistré en 2023 une croissance de 4,2%, indique le FMI qui salue « une performance robuste ».
    A côté, au pays oû on fracasse quotidiennement des records dans tout, oû on ne fait pas la queue pour le lait en poudre mais oû le valeureux sidna dans ses sages visions fait tant avancer le royaume, la croissance ne fait que 2,2%...
    Ca n'a pas de sens, le FMI devrait revoir ses calculs héhéhé
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Et pourtant tout cela est vrai.
      tu melanges des notions qui n'ont rien a voir.
      la France fait 1,3%. Et je peux t'assurer qu'ils vivent mieux que nous.......ça donne ça de tout mélanger .
      La courbe de la croissance algérienne est parfaitement corrélée avec celle d'une seule matière première, sur le cours de laquelle elle n'a pas la moindre influence.
      rien voir avec une économie diversifiée ou les agrégats peuvent se compenser l'un l'autre. Même avec zéro touristes en 2 ans, l'économie s'est bien maintenue car ces années là, les MRE ont transféré plus d'argent. Quand le prix du baril a flambé à +110 $, les cours du phosphate ont quasi doublé etc etc.
      Et si le prix du baril chute a 40$ que pourra faire Alger ? Sur quels leviers peuvent-ils agir ? Quand tu sais qu'à 80$, il y a deja des queues et des pénuries (reconnues par tebboune lui même). Ghir lahyster ou safi.

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      • #4
        marocains aigris mdrrr
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          Non, ce n'est pas de l'aigreur. Alfassi a raison sur toute la ligne et vous le savez.

          Ce qui compte dans une économie c'est sa résilience. L'économie marocaine est résiliente alors que l'économie algérienne ne l'est pas.

          Si demain les cours des HC s'écroulent, c'est toute l'Algérie qui s'écroule et pas seulement son économie .

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          • #6
            économie c'est sa résilience.
            mdrrrrrrrrrrr,

            Je te donne la définition du mot résilience.

            C'est la capacité de résister à la propagation d'une fissure. En gros, c le début d'une rupture. On mesur la vitesse de propagation d'une fissure

            C'est un terme l'ingénierie recyclé par les psy puis par les économistes en herbe comme toi et fassi

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            • #7
              FMI salue les performances solides de l’économie algérienne
              on a l'impression que FMI roule pour Teboune

              Ps : FMI est dirigé par Paris

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              • #8
                On parle de résilience en physique, en écologie, en informatique, en psychologie... et.... en économie.

                Résilience économique

                La résilience d’une économie ou d’une zone économique est sa capacité à surmonter rapidement des chocs et perturbations économiques.

                Tizwel

                Cantonne-toi aux insultes. C'est le seul domaine que tu maîtrises parfaitement.

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                • #9
                  Ahah hah,

                  En psy c boris cyrulnik qui a utilisé ce concept..

                  Résilience c un mot (composé) inventé.

                  Ps : donc l'économie marocaine était encore sous le choc en 2023

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                  • #10
                    En psy c boris cyrulnik qui a utilisé ce concept..
                    en effet, c'est bien Cyrulnik qui a mis à la mode cer concept.
                    Le mot a été si galvaudé, si utilisé dans toutes les sauces qu'il ne veut plus rien dire.

                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • #11
                      Contrairement aux autres pays du Maghreb la propulsion fulgurante de l'économie algérienne tient en une phrase... Assez de faire la sieste exploitons nos ressources et capacités

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                      • #12
                        "la France fait 1,3%. Et je peux t'assurer qu'ils vivent mieux que nous.......ça donne ça de tout mélanger ."

                        Si tu compares avec la France, c'est toi qui mélange tout

                        Le PIB du Maroc est plus petit que celui de l'Algérie.
                        Le Maroc fait des taux de croissance plus faible que l'Algerie.


                        Alors qu'avec un PIB plus faible, le Maroc devrait sur-performer le taux de croissance de l'Algérie...et ce n'est pas le cas , bien au contraire.

                        "La courbe de la croissance algérienne est parfaitement corrélée avec celle d'une seule matière première, sur le cours de laquelle elle n'a pas la moindre influence.
                        rien voir avec une économie diversifiée ou les agrégats peuvent se compenser l'un l'autre."

                        Le but de la croissance n'est pas juste d'avoir de la croissance , mais de créer des emplois, de l'activité économique...tout cela a pour effets boules de neiges positivement sur l'économie du pays.

                        Ce n'est pas le cas du Maroc: 2023 2.4% de croissance, c'est augmentation du chomage de 10%, augmentation prévue des faillites d'entreprises en 2024 de 10% etc etc

                        "
                        Même avec zéro touristes en 2 ans, l'économie s'est bien maintenue car ces années là, les MRE ont transféré plus d'argent. "

                        Par magie?

                        Le taux d'endettement public est passé de 60% du PIB à environ 85% aujourd'hui soit une hausse de plus de 33% en 2/3 ans.

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                        • #13
                          Le PIB du Maroc est plus petit que celui de l'Algérie.
                          Selon une "nouvelle méthode" de calcul mystérieuse mise au point par le gouvernement algérien pour gonfler le PIB. Un méthode que personne ne connait. Par même le Pr Mebtoul qui comme tout le monde doute la véracité du chiffre du PIB annoncé par l'Algérie.

                          Sans cette tricherie, les PIB algérien et marocain sont quasiment identiques.

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                          • #14
                            Ta jalousie t aveugle …

                            le FMI ( oui oui le FMI) te dit que l Algérie a un PIB de 230 millards…

                            ils sont quoi ? Bêtes , stupides , incompétents ? Tebbouniste?

                            pour rappel c est le Maroc qui envoie des dizaines de milliers de harraga pour travailler en Algérie … et pas l inverse

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                            • #15
                              Le PIB n est pas identique , ni en dollars constants et encore moins en PPA (d ailleurs vous faites même pas parti du top 10 Africain )

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