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En attendant la pénétrante portuaire et la trémie de la pépinière: Le réseau routier d'Oran-ville sous forte pression

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  • En attendant la pénétrante portuaire et la trémie de la pépinière: Le réseau routier d'Oran-ville sous forte pression

    par Houari Saaïdia

    https://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gif
      Avec un réseau routier égal à lui-même depuis pratiquement sept ans -abstraction faite des opérations d'entretien des segments urbain et suburbain- la ville d'Oran est mal en point en matière de circulation. Aucun projet neuf n'étant entré en service dans l'intervalle, ceci alors que le parc roulant a connu une hausse considérable. Et donc, forcément, moins de fluidité et plus de congestion sur le circuit, en général, et les maillons à grand trafic, en particulier. De nouveaux points noirs ont pris naissance dans le paysage, ceux déjà existants se sont compliqués encore davantage. Sans faire la rétrospective sur les circonstances qui ont outrageusement retardé la matérialisation des projets structurants du schéma directeur du secteur des TP, qui sont liés principalement aux impératifs dictés par la politique d'austérité d'alors, le premier facteur pointé du doigt dans la situation actuelle de la circulation à Oran est sans nul doute l'intenable glissement de délais dans le chantier de la pénétrante portuaire. Un projet qui a bouffé une grosse autorisation de programme (AP), assortie de rallonges budgétaires en boucle, et une longue séries d'échéances. On a beau se prétexter d'impondérables techniques et de travaux supplémentaires imprévus -qui ne sont en fait que les conséquences d'une étude lacunaire et très approximative- la gestion de ce projet depuis sa gestation n'en demeure pas moins sujette à discussion. L'énorme retard enregistré dans la livraison de cette première tranche de 8 km de la liaison entre le port d'Oran et l'autoroute Est-Ouest (sur un global de 26 km) a lourdement pesé sur la voie express du port, en premier lieu, laquelle est passée d'un trafic de 8.400 véhicules par jour par sens de circulation, en 2020, à 11.000 v/j/s, en 2024.

    LIAISON PORT/AUTOROUTE EST-OUEST : LE BOUT DU TUNNEL ?

    Avec en prime un ratio très élevé de poids lourds lié au transport conteneurisé, notamment, et donc des effets très encombrants sur cet axe routier et les maillons qui lui sont raccordés (la Pêcherie, Front de mer, ronds-points de Cité Djamel et d'El-Bahia, la RN4...). Néanmoins, on peut espérer, avec une bonne dose d'optimisme, que l'engagement fait par les responsables du projet par devant le ministre des TP, Lakhdar Rekhroukh, lors de sa dernière visite sur site, à savoir «la remise du 1er tronçon avant juin 2024» sera tenu. Cependant, l'ouverture à la circulation de cette pénétrante reste tributaire de sa connexion avec le centre-ville, d'un côté, et le 4ème périphérique à hauteur de Canastel, de l'autre côté, plus d'autres opérations de mise à niveau (la rocade, le 5ème périph...). Un autre projet prioritaire non moins important pour décongestionner le trafic «intra-muros», c'est la mise en place d'une trémie au niveau du rond-point de la Pépinière, à l'entrée Est de la ville, côté USTO. Aux dernières nouvelles, le cahier des charges relatif à cette opération, dotée d'une enveloppe financière de 1,7 milliard de DA, a été approuvé par le ministère et l'on s'apprête à présent à lancer l'avis d'appel d'offres pour le choix de l'entreprise de réalisation. Pour l'exécution des travaux, prévus au cours de cette année, un faisceau d'itinéraires de déviation a été convenu. Une mesure, certes inévitable, qui aura à coup sûr son lot de désagréments et qui, de ce fait, va falloir accompagner de dispositions judicieuses et fermes, dont en premier lieu une maîtrise maximale du planning du chantier. D'autres opérations sont également prévues dans le même registre, parmi lesquelles les trémies de Cité Djamel et d'El-Bahia.


    lequotidien-oran

  • #2
    La plus grande crapulerie routière c'est d'avoir construit dans les années 80 un rond point , ostentatoirement dénommé " rond point d'el Bahia " , à l'entrée principale de la ville ! ! ! ! !
    Un rond point est essentiellement un nœud de circulation ayant des limites de fluidité circulatoire.

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    • #3
      Oran est réputée pour ses rond points bouchons ! ! !

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      • #4
        1. 01 Dec 2012
        2. le matin d'Algérie
        Oran : les routes encombrées encore et toujours



        Ces derniers mois, et suite au trafic dense qu’a connu la ville d’Oran, des files quasi-quotidiennes de voitures se forment, pratiquement, sur toutes les routes, bloquant, ainsi, les voies et même les trottoirs.


        Les voitures s’enchaînent sur des centaines de mètres, malgré l’ouverture de trémie à la circulation, il y a de cela des mois. "Cette situation dure depuis des mois à cause des désagrements des travaux du fameux projet du Tramway d’Oran, et nous ne savons pas quand on verra le bout du tunnel", s’exclame un automobiliste. La circulation automobile sur les routes du chef-lieu, particulièrement au centre de ville, devient infernale notamment durant les heures de pointe. Le chef-lieu de la wilaya n’a bénéficié que de quelques kilomètres de nouvelles routes ouvertes à la circulation, à l’image de celle reliant Le rond point de la cité Djamel à l’autoroute. Une seule ruelle qui ne peut aucunement résoudre le problème de l’encombrement, vue la place stratégique, économique et touristique qu’occupe cette ville. Et pourtant, les autorités communales ont promis la mise en service d’un nouveau code de la circulation, prochainement. Un code en étude depuis belle lurette, dont l’entrée en vigueur tarde à voir le jour. Dans le nouveau code, il est prévu, notamment, l’installation de feux tricolores au niveau de tous les carrefours de la ville et la modernisation des routes. En attendant, les automobilistes ne savent, toujours, pas sur quelle route rouler pour ne pas être pris dans un engrenage infernal.

        Les chauffards empoisonnent la vie en attendant le tramway

        La scène se passe au niveau du rond point de Dar El Beida à une heure d’affluence. C’est la cacophonie où s’entremêlent véhicules de tourisme, bus de transport collectif, taxis, motocycles, dont les conducteurs n’arrivent pas à s’entendre sur l’ordre de passage en priorité. Les nerfs sont à bout et c’est un concert assourdissant de klaxons qui domine le paysage urbain de cette zone où le trafic routier est intense. Les écarts de langage dépassent souvent ce qui pourrait être admis dans une pareille situation. Soudain, un conducteur sort précipitamment, armé d’un gourdin et menace un autre chauffeur qui vient de lui barrer le chemin de sortie de cet embouteillage, provoqué gratuitement par certains usagers qui font fi des règles élémentaires du code la route. Les passants accourent, les curieux aussi et c’est une foire d’empoigne qui s’installe, perturbant davantage la circulation automobile. Il est vrai que la conduite dans une ville comme Oran est un véritable parcours du combattant pour tous ces automobilistes qui doivent, chaque matin, se rendre à leur poste de travail ou pour faire simplement leur devoir de père de famille en accompagnant leurs enfants scolarisés parfois très loin du domicile familial. On les voit tous les jours ces chauffards qui conduisent comme des fous, grillant les feux rouges et les stops, en vous faisant le bras d’honneur quand vous les interpelez. Les scènes sont parfois insoutenables, comme ce vieux qui a été renversé par un conducteur beaucoup plus préoccupé par sa conversation téléphonique avec son portable que des piétons qui empruntent le passage clouté. Les services de la sécurité routière, gendarmes, policiers, motocyclistes ont beau sévir avec ces "opérations de retrait du permis de conduire", avec ces contraventions «salées» pour dissuader les plus récalcitrants, rien n’y fait. La récidive est observée dans certains cas et les coupables sont souvent à l’origine d’accidents graves. "Faudrait-il un policier pour chaque automobiliste ou bien va-t-il falloir changer la législation en cours de validité ?", s’interroge le citoyen. Pourtant, il existe un dispositif de prévention qui va certainement aider la police à atténuer la criminalité routière.

        H. Medjadji



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        • #5
          Les crétins qui ne voient pas plus loin que leurs nez font des rond point au lieu de bien étudier leurs projets.

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          • #6
            Oran Aujourd'hui
            /ouest-tribune.dz

            8 novembre 2023

            Circulation routière:

            le règne des «points noirs»


            Tous les automobilistes et taxieurs oranais connaissent et redoutent le passage par le rond-point de Pépinière qui est devenu un véritable calvaire en matière de circulation routière à Oran.
            Un «point noir» dit-on pudiquement, qui perdure depuis plusieurs années, où l’anarchie et les encombrements de la circulation ont atteint un seuil insupportable en raison des flux importants de véhicules empruntant ce giratoire pour quitter la ville via la RN11, pour se rendre dans les nouvelles zones urbaines à l’Est et Nord-est d’Oran ou vers les quartiers de l’USTO et Es-Seddikia.
            Depuis longtemps déjà, des élus des anciennes APW avaient averti et demandé aux autorités locales de l’époque d’initier des projets d’aménagement permettant d’alléger les pressions sur ce point de passage routier incontournable.
            En marge d’une récente session ordinaire de l’APW, le wali en poste à Oran vient à son tour d’affirmer «qu’en plus des efforts consentis pour l’aménagement et le bitumage des routes, les services de la wilaya vont oeuvrer en 2024 pour l’obtention de crédits financiers nécessaires à la réalisation d’une trémie dans le giratoire de Pépinière afin d’éradiquer ce point noir».
            C’est là certes une bonne nouvelle, chaleureusement accueillie par les élus de l’APW, mais qui a paradoxalement fait ressurgir sur les réseaux sociaux un élan de colère et de dénonciation visant les échecs et les paradoxes d’une stratégie de développement local truffée de retards hallucinants.
            Les Oranais, parmi les plus âgés, se souviennent en effet des assurances et des discours d’anciens wali de passage à Oran qui annonçaient eux aussi avec certitude et aplomb un prochain lancement d’un projet de trémie et d’autres ponts devant désengorger le rond-point de la pépinière en cours de saturation.
            Mais c’était sans compter sur les pesanteurs bureaucratiques et les choix «autoritaristes» qui pénalisent très souvent les priorités d’investissements pour le développement local.
            Il fut un temps, où des urbanistes oranais avisés avaient avertis que la réalisation des premières trémies aux rond points El Bahia et à la Cité Djamel allait accélérer en amont la surcharge et l’encombrement des axes routiers le long du troisième périphérique et à la sortie Est de la Ville.
            Des propositions d’inscription de projets d’aménagement des ronds-points de la Pépinière, de la frange marine vers Canastel, et du rond point d’ El- Morchid ont été suggérées par les anciens élus de l’époque.
            Mais la trémie de la pépinière a été une nouvelle fois remise en cause.
            Oran n’a jamais réussi à résoudre le problème de la circulation routière et des embouteillages qui empoisonnent le quotidien des usagers.
            Certes, des efforts indéniables ont été engagés à travers la réalisation de bon nombre de projets de routes de contournement, de rond points, de voies de dégagement, d’élargissement de voies étroites, et de réalisation de trémies et ouvrages d’art, mais sans pour autant faire évoluer l’ensemble du réseau routier urbain vers plus de fluidité et de cohérence afin de permettre à moyen et à long terme d’absorber les flux toujours croissants de véhicules en circulation.
            Fatalement, les «points noirs» n’ont jamais cessé de se multiplier, allant jusqu’à se propager aux accès de la ville et même dans des zones périurbaines où d’impressionnants embouteillages se forment à certaines heures de la journée… Ainsi va Oran…

            Par S.Benali

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            • #7
              Le règne des points noir ??? Plutôt le règne des incompétents et des je m'en foutistes !

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              • #8
                allant jusqu’à se propager aux accès de la ville et même dans des zones périurbaines où d’impressionnants embouteillages se forment à certaines heures de la journée… Ainsi va Oran…


                Ma bkatch wahran , nakoulha waldiha.

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                • #9
                  Le nombre de véhicules a exposé à l'époque de Boutef avec des années à 300 / 400 milles voitures vendus chaque année

                  L'infrastructure n'a pas suivi...

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                  • #10
                    TLK

                    Le problème d'Oran n'est pas seulement ce que tu dis .

                    Il est beaucoup plus profond et surtout très sournois , destructif volontairement , expulsions des Oranais , remplacement de la population , Pour bénéficier d'un logement à Oran il faux deux condition :
                    1 / Ne pas être un Oranais.
                    2 / Habiter un bidon ville.

                    Destruction de la culture Oranaise et de son histoire car Oran était une ville " Européenne " ...

                    Il faut vivre Oranais de naissance pour comprendre ce qui se passe réellement ! ! ! ! !

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                    • #11
                      Il y a des vidéos en ce sens sur YouTube et des articles de presses Algériens !

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                      • #12
                        "Il faut vivre Oranais de naissance pour comprendre ce qui se passe réellement "

                        Ma maman est née et a grandit à Sid El Houari

                        Vraiment triste que ce quartier a été laissé à l'abandon ,en voie de destruction, et certainement remplacé par des batiments "modernes" qui n'a rien à voir avec la culture de la ville..

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                        • #13
                          TLK

                          C'est absolument vrai , les immeubles sont laissés à l'abandon pour que une fois tombés en ruines les habitants y sont délogés et expulsés et ensuite y faire venir des extraterrestres opportunistes.

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