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Participation du PT à la présidentielle. Hanoune : «Avons-nous le droit de nous dérober dans de telles circonstances ?»

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  • Participation du PT à la présidentielle. Hanoune : «Avons-nous le droit de nous dérober dans de telles circonstances ?»




    Par M. Mansour


    Dans le contexte de l’entrée en lice de son parti politique pour l’élection présidentielle de septembre prochain, la secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a motivé cette démarche par la nécessité de répondre à une conjoncture géopolitique extrêmement volatile, en mettant en exergue le fait que le PT ne pouvait rester impassible face à ces circonstances, conscient des enjeux qui en découlent.

    Intervenant sur les ondes de la radio nationale hier, la secrétaire générale du PT a souligné avec insistance le fait que la participation de son parti au prochain scrutin présidentiel ne signifie nullement une volonté de « reléguer aux oubliettes ou de passer sous silence les difficultés et les problèmes internes, bien au contraire ». Toujours selon elle, il s’agit surtout de trouver des moyens de les aborder, d’autant plus que la situation ne pouvait être considérée comme normale.

    «Les Emirats, relais des forces impérialistes»

    « Si nous étions dans une situation normale, nous aurions mis en avant les questions démocratiques, etc., mais le combat d’aujourd’hui est un combat existentiel contre les forces impérialistes et leurs relais tels que les Emirats arabes unis », a-t-elle soutenu.

    Répondant à la question d’un auditeur concernant la situation politique interne, elle a souligné l’urgence d’une refonte politique, institutionnelle et constitutionnelle, arguant que l’adoption de la constitution de 2020 s’était déroulée sans débat, dans une conjoncture marquée par la pandémie de Covid-19. Elle a appelé, de ce fait, à l’abrogation, voire à une réforme en profondeur de l’article 87 bis du code pénal, pointant du doigt les « dérives » qu’il a engendrées, notamment concernant « les détenus politiques et les restrictions des libertés ».

    Revenant sur les motifs ayant incité son parti à se mettre dans la course pour la présidentielle, Mme Hanoune a expliqué que suite aux consultations internes, le PT était arrivé à la conclusion selon laquelle le prochain rendez-vous électoral ne pouvait être considéré comme ordinaire, étant donné le contexte particulier, voire très dangereux, à l’échelle mondiale. Selon elle, les États-Unis semblent s’orienter vers un conflit d’ampleur mondiale, citant des informations faisant état de fuites de la CIA qui envisagent d’élargir les affrontements militaires au-delà de l’Ukraine, de la Palestine et de Taiwan.

    «Nous ne sommes pas le Maroc, nous sommes à l’aise»

    « Au vu des développements extrêmement graves en Ukraine, en Palestine et à Taiwan, aucun pays ne peut se sentir à l’abri », a averti Mme Hanoune, soulignant que « notre pays est déjà visé, voire encerclé, à l’échelle mondiale, par les menaces émanant des grandes puissances, en raison de la position adoptée par l’Etat algérien via sa représentation au conseil de sécurité de l’ONU ». Elle a précisé que cela était dû « au soutien affirmé au peuple palestinien et à notre engagement en tant que nation à jouer un rôle clé au sein du conseil de sécurité, sur la scène internationale », en soulignant cependant que l’action de l’Algérie a besoin d’un soutien populaire, notamment celui des étudiants qui, selon elle, pourraient organiser des actions à l’intérieur des campus.

    « Nous ne sommes pas le Maroc. Nous sommes à l’aise, dans la mesure où nous n’avons pas normalisé avec Israël. Notre politique est très claire à ce sujet, ce qui fait que rien n’empêche de telles actions », a-t-elle estimé.

    Hanoune probablement candidate du PT

    Face à ces constats, la présidente du PT a expliqué que son parti avait jugé inadmissible de se tenir à l’écart de la prochaine élection présidentielle. Interrogée sur une éventuelle candidature, Louisa Hanoune a précisé que le parti avait opté pour un report de toute décision concernant la candidature à la prochaine réunion du conseil national.

    Dans cette optique, une session extraordinaire regroupant le comité central ainsi que les comités de wilaya était prévue avant la fin du mois de mai. L’objectif sera donc de désigner le candidat – ou la candidate – et de mettre en place un plan de mobilisation générale du parti. Bien qu’elle ait refusé de se prononcer clairement sur cette question, Mme Hanoune a fait savoir qu’à l’intérieur du parti, personne ne s’est manifesté pour une candidature à la magistrature suprême, laissant entendre qu’elle sera la candidate du PT pour l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain.

    M.M.

    Algerie Aujourd'hui


  • #2
    J'espère que cette sorte de politiciens du siècle dernier ne percera jamais en Algérie.
    Des débris du passé, paranoiaques du complot...

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    • #3
      Une vraie patriote Mme Hanoune.
      Je trouve juste dommage qu'ils ne changent pas le mode du scrutin en Algérie pour supprimer les élections présidentielles et les remplacer par un vote d'un conseil de sages. Ca nous évitera le ridicule d'une élection dont le résultat est connu par avance.
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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      • #4
        la soupe est bonne ya madame les lièvres sont de sortie

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        • #5
          Bachi J'espère que cette sorte de politiciens du siècle dernier ne percera jamais en Algérie.
          Des débris du passé, paranoiaques du complot...
          Malheureusement Louisa Hanoune ne délire pas. La conjoncture actuelle est effectivement très sensible, l'Algérie n'est pas à l'abri des prédateurs dont l'appétit vorace ne s'embarrasse d'aucun scrupule. Louisa Hanoune doit se présenter aux élections, ne serait-ce que pour montrer que les Algériennes n'ont pas l'intention d'être les nouvelles victimes de prétendus démocrates qui utilisent la religion et le terrorisme pour faire pression sur des gouvernements. Il te suffit d'aller en visite chez nos voisins pour constater que la situation est périlleuse. Aussi, même si on n'apprécie pas forcément Louisa Hanoune, il est bien que son franc parler soit entendu afin de calmer les ardeurs des suppôts de Satan....
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Je trouve juste dommage qu'ils ne changent pas le mode du scrutin en Algérie pour supprimer les élections présidentielles et les remplacer par un vote d'un conseil de sages. Ca nous évitera le ridicule d'une élection dont le résultat est connu par avance.
            sekrouf

            Régime parlementaire ?

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