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Ouyahia : Les raisons d’un rappel

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  • #16
    Moi je pense deux choses.
    La première est que le président voyant et constatant l'échec patent du gouv de Belkhadem a été "obligé" de le virer.Ce n'était pas facile pour lui mais il fallait le faire.
    La deuxième chose est la personnalité d'Ouyahia.Un homme compétent, loyal, patriote et pro-civil.Il est un garant de la poursuite de la république même si elle a du plomb ds l'aile mais c'est mieux qu'un pouvoir militaire.
    Il connait aussi, comme l'ont rappellé certains ici, ses dossiers politico-économiques.
    En plus il est plus ouvert sur le monde.

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    • #17
      il est partout et son parti semble prêt a détroner le FLN et consort...
      Le FLN restera toujours le maitre incontesté.

      Je pense plutôt qu'on prépare le changement de la constitution. Boutef est en train de faire des tests grandeur nature :

      - Boutef encore président bien sûr
      - Belkhadem en vice-président (choix de Boutef et des parrains de Belkhadem)
      - Ouyahia en 1er ministre (choix de ses parrains, dommage pour le poste de vice-président)

      Une fois le test terminé, on change la constitution et la même équipe apparait. Sauf que Boutef cèdera sa place à Belkhadem quelques temps après. Ouyahia deviendra vice-brésidane et un petit nouveau sera 1er ministre !

      OK, c'est bon... mais j'ai moi aussi le droit de m'essayer aux romans de science-fiction.
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #18
        puisque nos gouvernants sont si cachotiers pour ne pas nous laisser la moindre possibilité d'analyser leurs decisions comme partout dans le monde, alors supposons :
        moi je dit que Georges W Bush a donné le feu vert à Sarkozy pour jouer le gendarme de la mediterannée puisque l'amerique s'est deja fait grillée lamentablement en Irak mais tient à y rester, autant faire jouer donc un.... lievre, qui ne demandait pas tant !
        alors comme l'Algerie commencait à chipoter pour une histoire de leadersheap avec le Maroc ( l'argument Israel ne tient pas ) pour le coté sur ouest et risquait de faire capoter la chose, alors Sarko s'est enervé a envoyé fissa Fillon pour donner de la voix sur place, et pour prouver au monde entier que c'est la France qui decide, la France a ordonné à Boutef de faire un geste dans ce sens, par exemple,virer ce barbu qui ne cadre pas avec les futures negociations sur l'UPM
        tout le reste est vraimant accessoire,
        ou alors une autre hypothese, Ouyahia est parfait pour gerer le 3eme candidature du mandat de Boutef !

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        • #19
          .........virer ce barbu qui ne cadre pas avec les futures negociations sur l'UPM..........
          Quuel humour... bien tragique, mais moi je dirais plus: Belkhadem ne fait pas le poids, c'est simple, il lui fallait un remplaçant... n'importe lequel ?

          Quand je parlais de Bouteflika et de sa façon d'utiliser le monde, et mon exemple du RND et du RCD, c'est pour souligner qu'il a utilisé... des gens aussi bien comme Ouyahya que Mme Toumi....
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #20
            Bonsoir Avuvic
            en fait, ma phrase sur Belkhadem est à prendre à plusieurs degrés, d'ailleurs, on se demande à quel degré faut il le prendre ce bonhomme, il est typique des gens mediocres du parti du FLN, mais bon passons !
            quand à Boutef, j'ai un adjectif flatteur, pour moi, il est le pere spirituel de Sarkozy, ce dernier en raflant à gauche et à droite ( je ne parle pas des clandos lol) entre le Ps, le modem, une noire, des arabes, a fait exactement ce qu'a deja fait Boutef en ramenant à lui Khalida Toumi, le Hamas, belkhadem, Ouyahia, et bien d'autres encore ! mais cette politique autant elle peut paraitre intelligente, autant elle sacrifie l'intellegence au profit des opportunistes !

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            • #21
              Cote d'azul

              - ou autre chose qui nous échappe !
              A mon avis c'est ça
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #22
                Bof, on a rappelé Moumouh parcequ'en matière d'élections c'est lui le fraudeur en chef! ... Inutile d'aller chercher loin!
                Dernière modification par hben, 25 juin 2008, 10h16.
                "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                • #23
                  Une autre lecture du quotidien d'oran...

                  __________________________________________________ _______

                  Remaniement : Ouyahia, des calculs et des choix
                  par Ghania Oukazi
                  La retour d'Ahmed Ouyahia à la tête de l'Exécutif confirme la «bonne santé» d'un système politique dont le seul maître à bord - Bouteflika - en gère le personnel en maniant adroitement l'équilibre dont il a besoin pour préserver son propre pouvoir.

                  Agent actif de la consolidation du système politique en place notamment depuis sa participation dans le coup d'Etat contre Ahmed Ben Bella en 1965 et à partir du fameux Conseil de la Révolution où il siégeait confortablement aux côtés de Houari Boumediène, Abdelaziz Bouteflika garde à ce jour les mêmes réflexes. Il compose, reconstitue, gère le personnel politique qui l'entoure avec la même arrière-pensée, celle de pouvoir en manipuler les statuts et les missions selon ses propres convenances. Il est vrai qu'Ahmed Ouyahia est un enfant de ce même système et homme à figurer en permanence sur ses tablettes. Mais il faut reconnaître que dès l'arrivée de Bouteflika à la tête de la présidence de la République, il s'est docilement plié aux exigences, parfois aux caprices de l'homme. D'éradicateur, il deviendra bien ce défenseur de la réconciliation nationale pour en faire son discours. Au risque d'avoir irrité certains de ce que l'histoire a désormais classés comme «janviéristes» pour avoir arrêté le processus électoral de 1992. Mais peu importe, il est bien loti, ses parrains étant restés intacts. Normal, diront les observateurs de la scène nationale, «il faut bien que Bouteflika compose pour préserver son propre pouvoir».

                  Le chef de l'Etat semble le faire avec dextérité depuis qu'il occupe le siège du palais d'El Mouradia. C'est d'ailleurs ce qui lui vaut ce détour pour faire revenir Ouyahia comme chef de l'Exécutif. Ceux qui ont eu à travailler sous sa coupe pensent que son meilleur passage à la chefferie du gouvernement est celui sous Liamine Zeroual alors président de la République. Au temps où l'Algérie était en cessation de paiement et se devait de se plier à des programmes d'ajustements structurels dont la sévérité des conditionnalités piétinaient jusqu'à sa souveraineté nationale.



                  L'histoire des choix politiques



                  Jusqu'en 1998, Ouyahia jouera au redresseur non pas de torts mais de l'économie nationale. Les responsables d'alors lui reconnaissent ainsi d'avoir véritablement assaini les comptes des entreprises publiques. «Les entreprises ont été très bien structurées, elles commençaient à valoir quelque chose», nous disait hier un ancien PDG. L'on dit aussi de lui qu'il connaissait pour cela parfaitement le fonctionnement des holdings publics pour avoir fait régulièrement le point avec eux. Il faut dire qu'il s'était entouré à ce niveau et à celui des banques publiques pour certains cas, de grandes compétences qui ont su garder le cap qu'il faut. On reconnaît à cette équipe la restauration des équilibres macroéconomiques dans une situation de crise.

                  En ces temps de terrible malaise, le pays ne pouvait redresser la tête que grâce à ses forces citoyennes qui ont fait preuve d'une bravoure jamais égalée face aux assauts terroristes. Ouyahia, pour sa part, a su à l'Assemblée, un soir de Ramadhan, mettre dos à dos terroristes et politiques islamo-conservateurs. Ceux entre autres qui ont apposé leur signature sur la plate-forme de Sant'Egidio. Acte qui a valu à Abdelhamid Mehri son éviction du FLN par l'effet d'un «coup d'Etat scientifique» exécuté par les soins de Abdelkader Hadjar. C'est dire qu'entre le RND d'Ouyahia et le FLN de Belkhadem, il y a toute une histoire, celle de choix politiques pouvant valoir à la République et à la Nation des volte-face surprenantes, parfois ravageuses.

                  «C'est ça le système, il fait ce qu'il veut», a lancé un ancien haut responsable lorsqu'il a su qu'Ouyahia est revenu comme chef du gouvernement. Il faut croire que Bouteflika s'accommode bien des deux hommes pourtant aux visions bien différentes. Pour l'instant, il n'est pas question de s'en séparer. Il n'a d'ailleurs fait que permuter leurs missions respectives.



                  «Le carré vert»



                  Pour cette fois, c'est Belkhadem qui se trouve dans une situation confortable en étant le représentant personnel du président. Il portera «la parole» de Bouteflika là où celui-ci voudra la faire entendre. Il en sera l'écho à chaque fois que ce dernier le souhaite. Ainsi, est-il permis de voir d'ores et déjà un Belkhadem sillonner le pays pour plaider la cause de la révision d'une Constitution ajustée aux exigences de pouvoir du chef de l'Etat, présentes et celles éventuellement en perspective.

                  Il serait en tout cas l'homme idéal pour faire campagne en avril 2009 à la place du président qui, au vu de son état de santé et de son âge, n'a plus la même force du verbe ni du pas. Ceci, si la nature et le temps lui donneront encore envie de gérer un pays dont il a eu à reconnaître la complexité et les difficultés.

                  Les nombreuses émeutes qui ont secoué plusieurs régions ont dû lui donner à réfléchir. C'est d'ailleurs à cet effet que certains observateurs disent que les pouvoirs qui lui sont parallèles, bien qu'ils aient été mis en «berne» notamment depuis qu'il a brigué son deuxième mandat, auraient manifesté des signes d'impatience et surtout d'inquiétudes. «Le carré vert bouge», nous a dit la semaine dernière un haut responsable. Evidemment, il s'agit de l'armée de laquelle on a toujours dit qu'elle agit sans parler. Revus et corrigés par la force du pouvoir de Bouteflika, les équilibres de ce point de vue ne sont certes plus les mêmes.

                  Ce qui fait du président le seul maître à bord même s'il se doit de composer avec d'autres formes de pouvoir pour des raisons de... pouvoir. L'esprit populaire laisse entendre qu'«avant, l'Algérie avait les généraux, aujourd'hui, nous avons le général». Le «carré vert» aurait donc, selon des indiscrétions de hautes sphères, demandé au chef de l'Etat de lui donner la possibilité de nommer le chef du gouvernement, le président de l'APN et le président du Conseil de la Nation. Il y aurait eu conclaves, discussions, négociations et peut-être compromis. De tout ce qui pourrait être dit et distillé par ce genre de canaux, l'on retiendrait peut-être pour les besoins de l'histoire que le nom de Chérif Rahmani aurait circulé comme étant présidentiable au cas où Bouteflika se désisterait. Ce choix répondrait, entre autres, à des considérations de «rentabilité» économique.



                  Ouyahia, une main de maître...



                  L'on dit de Rahmani qu'il serait très proche des pays du Golfe «dont les investissements en Algérie augmentent remarquablement». Comme l'est le président. Mais ne le serait pas Ouyahia quand on entend dire que des hommes d'affaires émiratis ont déjà eu à se plaindre de son «air hautain». Economiquement parlant, Ouyahia est un bon exécutant des sales besognes. Il l'a été durant la présidence de Zeroual - et c'est le revers de la médaille - en assumant des mesures très impopulaires même si les gestionnaires les ont qualifiées de courageuses. Il fermera un grand nombre d'entreprises publiques locales.

                  Il fera la chasse aux sorcières en menant une campagne judiciaire contre un grand nombre de cadres qui en garderont les séquelles toute leur vie. Il sera désigné pour ponctionner les salaires des travailleurs en violation de la Constitution. Il en fera de même pour accorder le statut de gouverneur du Grand Alger à Chérif Rahmani...

                  Sous Bouteflika, Ouyahia en est à son troisième service de chef de l'Exécutif. Pour les deux premiers exercices, il aura laissé un profond goût d'inachevé. «Parce qu'il n'avait aucune marge de manoeuvre», disent les observateurs. Il est au même niveau que Belkhadem, c'est-à-dire au service du président. Si son représentant personnel pourra lui servir de meneur de campagne électorale, Ouyahia, lui, lui organisera les élections d'une main de maître. Celles de 1997 qu'il a eu à gérer en sont le gage d'un travail qu'il exécute sans état d'âme. Au cas où tout marcherait comme le voudrait le président, Ouyahia ne serait plus ce candidat «potentiel» qui lui provoquerait des frayeurs.

                  En remaniement légèrement le gouvernement, Bouteflika a supprimé des ministères délégués dont les gestionnaires ont connu de grands blocages dans l'exécution de leurs missions. C'est le cas de Rachid Benaïssa qui du 2e est monté au 7e étage de l'immeuble du Bd Amirouche pour être ministre de l'Agriculture et du Développement rural. Benaïssa et Barkat se sont lamentablement donné le dos pendant toute la durée de leurs exercices respectifs. L'on dit que là où il y a deux responsables pour un même secteur, le deuxième, le ministre délégué, se doit toujours de fonctionner selon le bon vouloir du premier, le ministre. Comme Benaïssa, Souad Bendjaballah doit en savoir quelque chose.

                  Il est dit ici et là que le chef de l'Etat prévoit d'autres changements pour le 5 juillet. Canular d'été ou ambitions de pouvoirs, quoi qu'il en soit, Bouteflika n'a jamais pris les désirs de certains pour des réalités.
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #24
                    Comme dit tizi oualou, peut être que ce changement est exigé par la France.

                    Dans le Figaro on lit:

                    «Le fauteuil de premier ministre est un siège éjectable !» Vingt-quatre heures après cette boutade énigmatique prononcée, dimanche, par François Fillon à l'École supérieure des affaires d'Alger, Abdelaziz Belkhadem, le patron du FLN, a perdu sa place au profit de son rival Ahmed Ouyahia, le chef du Rassemblement national démocratique (RND).
                    http://www.lefigaro.fr/international...en-algerie.php
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                    • #25
                      Je trouve que vous surestimez largement le poids de la France.
                      La France n'est même pas capable d'imposer sa volonté en Cote d'ivoire , alors changer le premier ministre algérien me parait être au-delà de sa portée.

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                      • #26
                        Tu te trompes aanis, on est peut être pas colonisés sur papier mais on l'est hélas toujours dans l'esprit
                        J'étais là...

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                        • #27
                          Analyse très juste qui confirme beaucoup de choses !
                          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                          • #28
                            Tu te trompes aanis, on est peut être pas colonisés sur papier mais on l'est hélas toujours dans l'esprit
                            alors pourquoi la france n a pas changer Mr M.C.Abbas ? !

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                            • #29
                              Galem

                              Abbas n'était que le paravent....
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #30
                                Ouyahia : Les raisons d’un rappel ?

                                Peut être que double6 pourra nous donner des explications. A moins qu'il a rejoint le cabinet de Ouyahia
                                Dernière modification par shadok, 26 juin 2008, 14h52.
                                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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