C'est en digne syndicaliste que le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a été accueilli, hier, 1er mai, au siège de la Centrale syndicale, à Alger. Sur le parvis de l'édifice imposant, il a reçu l'accolade de Amar Takdjout, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens(Ugta). C'est accompagné de ce dernier qu'il a ensuite déposé une gerbe de fleurs devant la stèle des syndicalistes algériens martyrs de la révolution, avant de franchir le seuil qui le mènera dans le spacieux hall, où, les premiers responsables de l'État et représentants de différents corps professionnels l'attendaient dès la matinée.
Le chef de l'État a eu alors droit à deux salves d'applaudissements. Après une allocution d'ouverture prononcée par le SG de l'Ugta, le premier magistrat du pays engagea un long discours, où, il a énuméré les différentes étapes qui lui auront permis, dès son investiture, à entreprendre une patiente et avisée entreprise devant redresser l'économie nationale, finalement «libérée des griffes d'une Issaba sauvage». «C'est parmi ses frères syndicalistes que nous accueillons, aujourd'hui le président de la République, l'homme aux 54 engagements, pour célébrer ce 1er Mai, Journée internationale du travail, d'abord et ensuite Journée internationale des travailleurs.
Cette halte nous permet de faire une rétrospective sur la relance économique et l'amélioration de la situation socio-économique des travailleurs. Le dialogue social n'est pas un monologue, il est avant tout une culture. Il faut aller vers le consensus, tout en mettant l'intérêt national au-dessus de toutes considérations égoïstes», a indiqué Takdjout qui n'a pas manqué d'évoquer les nombreux acquis sociaux, dont les augmentations de salaires et les valorisations des pensions de retraite, l'instauration des congés de l'Aïd, tout en renvoyant à une action progressiste qui aura évité à l'Algérie la case FMI.
Le Président a en outre rendu hommage à l'ancien secrétaire général de l'Ugta, le syndicaliste martyr Abdelhak Benhamouda, assassiné en 1997. Au fil de son discours, le chef de l'État a particulièrement rappelé et défendu le caractère social de la République algérienne, tout en descendant en flammes une «Bourgeoisie comprador qui avait un pied sur chaque rive» et qui a failli mener la nation aux abysses de l'endettement.
«Nous avons effleuré la catastrophe», a-t-il dit, en installant une «économie de chiffres» qui a fini par mettre à nu une «économie de slogans» qui a longtemps servi de paravent à une entreprise organisée de pillage des richesses de la nation et à la fuite de capitaux et autres paradis fiscaux. «Nous avons évité à l'Algérie le fardeau de la dette, par respect au serment fait à nos chouhada. Nous ne sommes pas tombés dans le piège de l'endettement, nous avons veillé à ce que le pays ne soit pas vendu pour quelques dollars», a poursuivi Abdelmadjid Tebboune qui a ajouté «certains ont payé et d'autres ont fui la justice.
L'argent détourné est illicite pour eux». Et d'asséner: «Le temps de la gabegie et de l'indécence, des jets et des tarmacs privés est révolu.»
lexpressiondz
Le chef de l'État a eu alors droit à deux salves d'applaudissements. Après une allocution d'ouverture prononcée par le SG de l'Ugta, le premier magistrat du pays engagea un long discours, où, il a énuméré les différentes étapes qui lui auront permis, dès son investiture, à entreprendre une patiente et avisée entreprise devant redresser l'économie nationale, finalement «libérée des griffes d'une Issaba sauvage». «C'est parmi ses frères syndicalistes que nous accueillons, aujourd'hui le président de la République, l'homme aux 54 engagements, pour célébrer ce 1er Mai, Journée internationale du travail, d'abord et ensuite Journée internationale des travailleurs.
Cette halte nous permet de faire une rétrospective sur la relance économique et l'amélioration de la situation socio-économique des travailleurs. Le dialogue social n'est pas un monologue, il est avant tout une culture. Il faut aller vers le consensus, tout en mettant l'intérêt national au-dessus de toutes considérations égoïstes», a indiqué Takdjout qui n'a pas manqué d'évoquer les nombreux acquis sociaux, dont les augmentations de salaires et les valorisations des pensions de retraite, l'instauration des congés de l'Aïd, tout en renvoyant à une action progressiste qui aura évité à l'Algérie la case FMI.
Le Président a en outre rendu hommage à l'ancien secrétaire général de l'Ugta, le syndicaliste martyr Abdelhak Benhamouda, assassiné en 1997. Au fil de son discours, le chef de l'État a particulièrement rappelé et défendu le caractère social de la République algérienne, tout en descendant en flammes une «Bourgeoisie comprador qui avait un pied sur chaque rive» et qui a failli mener la nation aux abysses de l'endettement.
«Nous avons effleuré la catastrophe», a-t-il dit, en installant une «économie de chiffres» qui a fini par mettre à nu une «économie de slogans» qui a longtemps servi de paravent à une entreprise organisée de pillage des richesses de la nation et à la fuite de capitaux et autres paradis fiscaux. «Nous avons évité à l'Algérie le fardeau de la dette, par respect au serment fait à nos chouhada. Nous ne sommes pas tombés dans le piège de l'endettement, nous avons veillé à ce que le pays ne soit pas vendu pour quelques dollars», a poursuivi Abdelmadjid Tebboune qui a ajouté «certains ont payé et d'autres ont fui la justice.
L'argent détourné est illicite pour eux». Et d'asséner: «Le temps de la gabegie et de l'indécence, des jets et des tarmacs privés est révolu.»
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