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L’Algérie est sous le choc après la mort par noyade de cinq écoliers pendant une excursion scolaire. Le drame s’est produit samedi 11 mai à la station de loisirs des Sablettes, à Alger.
Selon le bilan définitif de la Protection civile, cinq enfants ont trouvé la mort noyés et 3 autres ont pu être sauvés et hospitalisés, dont deux sont en réanimation.
Tous sont âgés entre 8 et 12 ans et scolarisés dans une école de Ain Boussif, dans la wilaya de Médéa. Ils étaient à Alger dans le cadre d’une excursion scolaire qui a regroupé 70 écoliers de la même région.
Une autre excursion était organisée le même jour et sur les mêmes lieux au profit d’élèves de la wilaya de Bouira. Toutes les victimes sont du groupe venu de Médéa.
Une excursion se transforme en drame à Alger
La nouvelle a plongé tout le pays dans l’émoi et l’incompréhension. Comment en effet un tel drame ait pu se produire dans le cadre d’une excursion pour enfants censée être strictement encadrée ?
Dans sa communication, la Protection civile s’est contentée de livrer le bilan de la catastrophe dont les circonstances restent donc pour l’heure une énigme.
À voir le bilan, on pourrait penser que les victimes se sont noyées toutes simultanément. Pour la raison évidente que l’excursion ne pouvait pas se poursuivre après le premier décès.
Une dizaine d’enfants se seraient donc jetés à l’eau et se seraient noyés instantanément.
Sur les images filmées dans les premiers instants du drame et diffusées sur les réseaux sociaux, on ne voit rien de particulier sur cette plage. La mer était plutôt calme, d’après les mêmes images.
Si elle ne l’était pas, les encadreurs de l’excursion ne devaient en aucun cas laisser se jeter à l’eau des enfants de dix ans, venus de surcroît d’une région de l’intérieur du pays, donc non habitués à la plage.
Quoi qu’il en soit, la première grosse faute évidente a été d’emmener des écoliers à la plage alors que la saison estivale n’ouvre officiellement que le 1er juin.
Cinq écoliers morts par noyade : une excursion se transforme en tragédie en Algérie
D’autres questions se posent. Quelle partie a organisé l’excursion ? Y était-elle habilitée et avait-elle obtenu les autorisations nécessaires ? Les encadreurs étaient-ils suffisants et qualifiés et que faisaient-ils au moment du drame ?
Seule l’enquête des services habilités répondra à ces interrogations. En attendant, les autorités sont appelées à se pencher sur ces excursions scolaires pour mieux les réguler. Un tel drame ne devrait pas passer sans conséquences.
Le drame de la plage Sablettes soulève aussi de nouveau la question des noyades qui ont causé une hécatombe l’été dernier sur les plages et dans les plans d’eau en Algérie.
Ce samedi 11 mai, les cinq écoliers de Ain Boussif n’étaient pas les seuls à trouver la mort par noyade. La Protection civile a fait état d’une dizaine de noyades dans la même journée dans plusieurs wilayas du pays, ceux des Sablettes compris. Il y a eu au moins trois autres décès à Annaba, Djelfa et Sétif.
Avant même le début de l’été et l’ouverture officielle de la saison estivale, les plages et plans d’eau du pays présentent déjà un bilan lourd. Il y a réellement péril en la demeure.
TSA
Selon le bilan définitif de la Protection civile, cinq enfants ont trouvé la mort noyés et 3 autres ont pu être sauvés et hospitalisés, dont deux sont en réanimation.
Tous sont âgés entre 8 et 12 ans et scolarisés dans une école de Ain Boussif, dans la wilaya de Médéa. Ils étaient à Alger dans le cadre d’une excursion scolaire qui a regroupé 70 écoliers de la même région.
Une autre excursion était organisée le même jour et sur les mêmes lieux au profit d’élèves de la wilaya de Bouira. Toutes les victimes sont du groupe venu de Médéa.
Une excursion se transforme en drame à Alger
La nouvelle a plongé tout le pays dans l’émoi et l’incompréhension. Comment en effet un tel drame ait pu se produire dans le cadre d’une excursion pour enfants censée être strictement encadrée ?
Dans sa communication, la Protection civile s’est contentée de livrer le bilan de la catastrophe dont les circonstances restent donc pour l’heure une énigme.
À voir le bilan, on pourrait penser que les victimes se sont noyées toutes simultanément. Pour la raison évidente que l’excursion ne pouvait pas se poursuivre après le premier décès.
Une dizaine d’enfants se seraient donc jetés à l’eau et se seraient noyés instantanément.
Sur les images filmées dans les premiers instants du drame et diffusées sur les réseaux sociaux, on ne voit rien de particulier sur cette plage. La mer était plutôt calme, d’après les mêmes images.
Si elle ne l’était pas, les encadreurs de l’excursion ne devaient en aucun cas laisser se jeter à l’eau des enfants de dix ans, venus de surcroît d’une région de l’intérieur du pays, donc non habitués à la plage.
Quoi qu’il en soit, la première grosse faute évidente a été d’emmener des écoliers à la plage alors que la saison estivale n’ouvre officiellement que le 1er juin.
Cinq écoliers morts par noyade : une excursion se transforme en tragédie en Algérie
D’autres questions se posent. Quelle partie a organisé l’excursion ? Y était-elle habilitée et avait-elle obtenu les autorisations nécessaires ? Les encadreurs étaient-ils suffisants et qualifiés et que faisaient-ils au moment du drame ?
Seule l’enquête des services habilités répondra à ces interrogations. En attendant, les autorités sont appelées à se pencher sur ces excursions scolaires pour mieux les réguler. Un tel drame ne devrait pas passer sans conséquences.
Le drame de la plage Sablettes soulève aussi de nouveau la question des noyades qui ont causé une hécatombe l’été dernier sur les plages et dans les plans d’eau en Algérie.
Ce samedi 11 mai, les cinq écoliers de Ain Boussif n’étaient pas les seuls à trouver la mort par noyade. La Protection civile a fait état d’une dizaine de noyades dans la même journée dans plusieurs wilayas du pays, ceux des Sablettes compris. Il y a eu au moins trois autres décès à Annaba, Djelfa et Sétif.
Avant même le début de l’été et l’ouverture officielle de la saison estivale, les plages et plans d’eau du pays présentent déjà un bilan lourd. Il y a réellement péril en la demeure.
TSA
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