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Le dinar algérien n’est pas accepté dans les bureaux de change en France

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  • Le dinar algérien n’est pas accepté dans les bureaux de change en France

    La vidéo a été tournée par un Algérien en France. Elle est devenue rapidement virale sur TikTok : près de 200.000 vues en une journée alors que le compte de l’abonné ne compte que 4.700 abonnés.

    L’homme se présente dans un bureau de change à Paris. « Je vais sortir mes dinars algériens pour voir combien ils valent à Paris ». Il sort trois billets de 2.000 dinars et la présente à l’agente du bureau de ChangeGroup. « Voici 6.000 dinars, je veux les changer svp », demande-t-il sans grande conviction.

    « On ne prend pas les dinars algériens »

    La vendeuse reconnaît les dinars algériens et sans les toucher, elle répond amusée : « Désolé monsieur, on ne les prend pas ». Pourquoi ? Demande le client algérien. « C’est trop exotique pour nous […] On prend les (dinars) tunisiens, on prend les (dirhams) marocains, mais pas les (dinars algériens) », répond-elle, avant d’affirmer qu’elle ignore pourquoi les bureaux de change n’acceptent pas la monnaie algérienne. « Nous, non plus, on ne sait pas pourquoi », conclut, de son côté, le client algérien.

    Dans la section commentaires sous la vidéo, les internautes avancent leurs explications. « C’est là où tu vois la puissance d’un pays », tacle un internaute marocain. « Le dinar algérien est non-convertible en raison du contrôle strict des changements et pour protéger l’économie », explique un autre.

    En réalité, la non-acceptation du dinar algérien par les bureaux de change n’a aucun lien ni avec la puissance de la monnaie ni sa convertibilité. Le dinar tunisien et le dirham marocain ne sont ni plus convertibles ni plus forts que le dinar algérien. Pourtant, ils sont acceptés par tous les bureaux de change à travers le monde.

    Dinar algérien absent dans les bureaux de change en France


    En réalité, l’explication est nettement plus simple et n’a aucun lien avec les fondamentaux économiques de l’Algérie ni la valeur du dinar algérien. Les bureaux de change acceptent des monnaies qu’ils pourront revendre plus facilement.

    « Les devises acceptées dans les bureaux de change sont les monnaies les plus courantes », explique Arcades change, un réseau de bureaux de changes basé à Paris.

    « Vous avez prévu de voyager aux USA, en Chine, au Royaume-Uni, au Japon ou encore en Suisse ou dans un pays slave ? Dans ce cas, vous pourrez sans aucune difficulté échanger vos euros contre de la monnaie locale. En revanche, cela se complique lorsqu’il s’agit de changer votre argent contre une devise provenant d’un pays peu ou rarement fréquenté », ajoute le même spécialiste.

    C’est le cas du dinar tunisien et du dirham marocain. Les deux pays accueillent des millions de touristes chaque année et ces voyageurs effectuent leur change avant de partir. Les monnaies de ces deux pays sont donc fortement demandées par les touristes et les bureaux de change doivent les avoir pour les proposer.

    Ce n’est pas le cas du dinar algérien. L’Algérie n’est pas une grande destination touristique et les Algériens de l’étranger préfèrent effectuer le change sur le marché noir une fois arrivés en Algérie. D’où le refus des bureaux de change étrangers de l’accepter.

    D’ailleurs, l’opération inverse est impossible : si on se présente dans un bureau de change avec des euros, on a très peu de chances d’obtenir des dinars algériens.

    TSA

  • #2
    On prend les (dinars) tunisiens, on prend les (dirhams) marocains, mais pas les (dinars algériens)

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    • #3
      Parce qu’il n’y a pas d’économie productive derrière le Dinar. Tout simplement.


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      • #4
        On prend les (dinars) tunisiens, on prend les (dirhams) marocains, mais pas les (dinars algériens)
        cela m'étonne qu'on prenne des monnaies non convertibles tels que dinar tunisien ou le dirham marocain.
        en tout cas, ici à Montréal,on ne le fera pas.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #5
          "cela m'étonne qu'on prenne des monnaies non convertibles tels que dinar tunisien ou le dirham marocain.
          en tout cas, ici à Montréal,on ne le fera pas"

          Les bureaux de changes sont des commerces d'achat/vente de monnaies

          Si il n'y a pas de demandes sur une monnaie, ils n'ont aucune raison d'en avoir / proposer.

          Le Dinar Tunisien et le Dirhan marocain sont également des monnaies administrées

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          • #6
            Le dinar algérien n'est pas convertible et c'est une décision de la Banque Centrale algérienne.
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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            • #7
              Le dinar algérien n'est pas convertible ..
              Rien à voir avec la convertibilité,

              l’Égypte par exemple est en faillite et sa monnaie en chute libre et pourtant on peut échanger de la livre égyptienne ( en petites sommes) dans les bureaux de change Parisiens.

              Je pense que ca concerne uniquement les pays touristiques,

              Tant qu'il y a de la demande, les bureaux de change jouent le jeu...et prennent leurs commissions.
              Dernière modification par sako, 27 mai 2024, 23h10.

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              • #8
                Rien à voir avec la convertibilité,
                Il parait que si. Les autorités monétaires algériennes ont peur d'une fuite massive de capitaux à cause d'un manque de confiance et par conséquent elles empêchent une convertibilité totale du dinar algérien.
                La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                • #9
                  Le Maroc est sous pression du FMI juste pour laisser floter le Dirham et la banque marocaine resiste encore mais..on ne sait pour combien de temps ....le pays etant fortement endette envers le FMI.
                  une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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                  • #10
                    on ne sait pour combien de temps
                    Depuis le temps que dure ton rêve, depuis 1962...

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                    • #11
                      Le plus important c'est de ne pas avoir un écart important entre le taux du marché libre et le taux officiel.

                      Plus cet écart est élevé
                      plus le taux officiel est artificiel et ne reflète pas la réalité de l'offre et la demande sur cette monnaie
                      et plus cela devient difficile d'actionner les mécanismes normaux de change
                      et plus les restrictions de change sont draconienne (dotation faible, pas de bureau de change, pas de change à létranger, ...)
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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