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Production de matières premières de médicaments : Saidal lance 3 grands projets

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    Par Zine Haddadi


    L’Algérie ambitionne de réduire de manière significative sa dépendance à l’importation dans les matières premières destinées à la production des médicaments.
    Pour ce faire, des projets industriels de grande envergure sont prévus. Le président-directeur général du groupe Saidal, Wassim Kouidri, a annoncé hier le lancement de trois grands projets de production de matières premières de médicaments dans la wilaya de Batna.
    Dans une vidéo publiée par le média Dz News, le PDG du groupe Saidal, accompagné du wali de Batna et des responsables des unités de production de Batna et de Constantine, a annoncé la réalisation d’unités de fabrication de matières premières « qui ne sont pas produites en Algérie ni en Afrique ».



    De grands projets à Batna et Médéa

    « Nous nous trouvons à Batna pour examiner l’assiette de terrain qui abritera les trois projets de production de matières premières de médicaments. Nous y produirons les cristaux d’insuline. Il y aura également une usine de fabrication de la matière première pour les médicaments des maladies cardiovasculaires, les anti-inflammatoires, ainsi que les médicaments pour le diabète. Nous produirons également la matière première du paracétamol et de l’aspirine » a annoncé M. Kouidri depuis Batna.

    Le groupe Saidal affiche de grandes ambitions dans la production des matières premières, puisque son PDG évoque la couverture des besoins nationaux et envisage même l’exportation vers l’étranger.

    Cette annonce du groupe Saidal des projets de fabrication des matières premières des médicaments à Batna intervient quelques jours après l’annonce du lancement d’un projet de transformation de la matière première à partir de plantes pour en faire des composants efficaces de médicaments au niveau de l’usine de Médéa.
    Le lancement des projets de production de la matière première des médicaments permettra de réduire la dépendance de l’Algérie à l’importation.
    Le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique Ali Aoun a, dans une intervention lors de son passage à la radio Chaîne 3 il y a deux semaines, donné des chiffres sur la dépendance de l’Algérie à l’importation dans le domaine des matières premières destinées à la production des médicaments.
    «L’industrie du médicament est dépendante à 80% des matières premières et intrants dans les formulations. Malgré qu’on couvre pratiquement autour de 75% à 80%, d’ici la fin de l’année, de nos besoins, nous restons dépendants des matières premières importées», a précisé le ministre.



    L’Algérie importe 80% des matières premières

    Ali Aoun avait annoncé à cette occasion le lancement de quelques projets de production de matières premières avec des taux d’intégration industrielle avancés durant l’année en cours. «2024 sera l’année du lancement de deux ou trois projets pour fabriquer des principes actifs et des matières premières pour intégrer autour de 40% à 50% l’industrie du médicament», a-t-il ajouté.
    Le premier responsable du secteur de l’industrie et de la production pharmaceutique qualifie le lancement de ces projets comme « un fait très important », car « on ne peut pas continuer à dire qu’on assure notre couverture sanitaire avec des médicaments fabriqués localement qui utilisent des matières premières importées ».
    Le passage d’une industrie pharmaceutique dépendante en matières premières à l’étape de production locale est une des priorités du ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique.
    « C’est le challenge que je me suis tracé personnellement et toute l’équipe du ministère de l’industrie et du secteur pharmaceutique, nous nous sommes fixé pour intégrer le plus vite possible ce secteur », a déclaré le ministre à ce sujet.
    La concrétisation des projets de production des matières premières destinées à la fabrication de médicaments contribuera à réduire considérablement la facture d’importation et permettra à l’Algérie d’assurer une plus importante couverture de son marché local avec des visées à l’exportation.

    Z.H.

  • #2
    On souhaite pouvoir un jour produire le médicament 100 % made in algeria , et biensur 100 % matiéres premières made in algeria aussi car si les matières premières restent tout le temps importées , c'est comme si on ne produit pas de médicaments
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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