
Tout le monde le sait. Tout le monde s’en doute. Et le président de la République en personne l’a rappelé à maintes reprises : la Issaba est loin d’être (totalement) vaincue. Tapie dans l’ombre, elle guette toutes les occasions et les opportunités pour tenter de saborder notre actuel plan de redressement national. Face à cette œuvre édificatrice, cette sorte de genèse, venue donner carrément naissance à une Algérie nouvelle, les pires coups bas sont permis. La « issaba », mise hors circuit grâce au sursaut patriotique du « hirak moubarak », suivi de l’élection d’un président qui a à cœur les desiderata et le bien-être de tous les Algérien depuis Tlemcen jusqu’à Tébessa, et depuis Alger jusqu’à Tamanrasset.
L’œuvre, que l’histoire retiendra comme une sorte de second grand sursaut patriotique, est en soi titanesque. Chacun doit y mettre du sien. Si le président a entamé son mandat par une totale éradication des zones d’ombre, nous en sommes aujourd’hui au début de la remise sur rails de l’économie algérienne. Comme le relève le rapport 2024 du FMI, cette relance est en train de s’opérer avec vigueur, et à un rythme soutenu. L’Algérie sera méconnaissable dans une petite poignée d’années.
Même le flux des migrations a toutes les chances de s’inverser avec tout ce qui se passe en Europe. Face à quoi, la « issab », qui a pour habitude de nager en eaux troubles, et c’est bien le cas de le dires s’agissant du sujet à venir, vient de tenter un sordide coup bas. Elle a poussé à Tiaret une poignée d’écervelés, dont des meneurs ont carrément été payés, à sortir dans la rue, à y fermer des routes, à incendier des pneus et à saccager du mobilier urbain. Il s’agit de protester contre la sécheresse et les coupures d’eau récurrentes.
Outre le fait que cet épineux problème, appelé à s’accentuer dans les prochaines années, se pose sans distinction partout en Algérie, à Tiaret des mesures draconiennes ont déjà été déployées pour en venir à bout efficacement.
Le président Tebboune et ses proches collaborateurs ont l’œil sur tout, et veillent au grain…
Des sources locales qui suivent de très près ces questions nous informent que le nœud du problème réside dans la personne du wali de Tiaret. Ali Bouguerra, dérange très sérieusement la issaba aver son honnêteté, son efficacité et son respect strict des lois de la République.
Ces incidents ainsi provoqués ont pour but de se débarrasser d’un homme en train d’asphyxier la « issaba » à Tiaret. Lors du conseil des ministres de ce dimanche, le président Tebboune a réagi efficacement et au quart de tour, comme à son habitude. Il « a ordonné aux ministres de l’Intérieur et de l’Hydraulique de mettre en place un programme spécifique d’urgence, dans les 48 heures qui suivent la clôture des travaux du Conseil des ministres au plus tard, pour résoudre le problème des perturbations de l’approvisionnement en eau potable de la population de la wilaya de Tiaret, en associant la société civile et les élus de la wilaya à l’élaboration de ce programme d’urgence », indique un communiqué ayant sanctionné un conseil des ministre tenu ce dimanche. Celui-ci annonce des chantiers complémentaires et urgents devant permettre à la wilaya de dire définitivement adieu au calvaire des robinets secs. Toute l’Algérie va bénéficier de l’eau courant H24 grâce aux nombreux projets de dessalent, de transfert et de creusement de puits.
Oui, les Algériens sont entre de bonnes mains. Le président Tebboune, et ses proches collaborateurs, ont l’œil sur tout, et veillent au grain. Grossière mais efficace, cette manœuvre avait des chances de réussir en cette période préélectorale, n’était la sagesse et la pondération des plus hautes autorités du pays. Il faudra s’attendre à des manœuvres encore plus viles et plus dangereuses à mesure que se rapprochera la date des élections présidentielles. Fort heureusement, un homme averti en vaut deux. Voire plus…
El Ghayeb Lamine
lapatrienews
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