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Entre projets, une usine algéro-chinoise de pneumatiques et un projet intégré par un géant italien de l’agroalimentaire.
Les premiers fruits d'une réforme. Les chiffres ne mentent pas, et ils confirment une dynamique économique sans précédent en Algérie. Sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, le pays a vu une mise en oeuvre efficace de réformes économiques majeures. En l'espace d'un an et demi, près de 7500 projets ont été concrétisés par l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Aapi), marquant un tournant décisif pour l'économie nationale. Lors de son passage, hier, au forum du quotidien El Moudjahid, le directeur général de l'Aapi, Omar Rekkache, a partagé des chiffres impressionnants: «Jusqu'à aujourd'hui, 7.490 projets d'investissement déclarés, d'une valeur globale de 3 436 milliards de dinars, ont été enregistrés», a-t-il affirmé.
Ces projets ne se contentent pas de fournir des emplois, mais apportent une véritable valeur ajoutée à l'économie algérienne. En effet, ils devraient générer 181 700 emplois directs, sans compter les nombreux emplois indirects qui en découleront. Rekkache a souligné l'importance de ces projets en termes de création de richesse et d'emplois, précisant que de nombreux projets sont d'envergure nationale et structurante. «Nous avons déjà attribué 21 décisions d'octroi de foncier économique pour des projets d'investissement cruciaux», a-t-il annoncé. Ces projets sont répartis équitablement sur plusieurs wilayas, notamment Annaba, Bouira, Béjaïa, Djelfa et Mostaganem, garantissant un développement équilibré du territoire.
Innovants et structurants!
Parmi les projets phares, le directeur de l'AAPI a mentionné deux initiatives majeures dans les zones industrielles d'El Kseur à Béjaïa et d'Aïn Oussara à Djelfa, qui promettent de révolutionner l'écosystème économique local. Un autre exemple notable est celui de Général Emballage, qui a lancé le plus grand projet de transformation du papier en Afrique, couvrant 30 hectares dans la zone industrielle de Harchaia, wilaya de Naâma, générant ainsi 1500 emplois directs.
La cerise sur le gâteau réside dans les investissements étrangers, qui se chiffrent en milliards de dollars. Rekkache a révélé que 127 projets impliquant des investisseurs étrangers ont été enregistrés, dont 82 en partenariat avec des acteurs locaux et 45 en investissements directs. Parmi ceux-ci, 53 projets sont considérés comme structurants, englobant diverses industries telles que la fabrication de poudre de lait, l'aluminium, le fer, et des complexes agro-industriels innovants.
Mieux encore, d'autres grands projets impliquant des étrangers ont été signés, mais ne sont pas encore comptabilisés dans ce bilan. Rekkache cite le projet «Bladna», visant à créer des fermes d'élevage intégrées de vaches laitières et de production de lait en poudre. «Une centaine d'autres entreprises ont exprimé leur intention d'investir en Algérie, notamment dans les domaines de l'agriculture et du tourisme», a-t-il assuré. Les intentions d'entreprises étrangères commencent à se concrétiser sur le terrain, notamment le projet colossal du groupe malaisien «Lyon». «Initialement estimé à 6 milliards de dollars, ils ont augmenté leur investissement à 8 milliards, avec 3,5 milliards de dollars disponibles immédiatement», a déclaré Rekkache avec enthousiasme.
Le projet, qui comprend la construction d'une usine de production de poteaux en fer et d'alliages d'aluminium, est prêt à démarrer. Le seul obstacle restant est la superficie du terrain à Boumerdès, où ils souhaitent construire un port privé sur 800 hectares, une solution que les autorités locales s'efforcent de trouver rapidement.
De grandioses IDE...
D'autres projets ambitieux incluent une usine algéro-chinoise de fabrication de pneumatiques à Oran et un projet intégré par un géant italien de l'agroalimentaire. Ce dernier projet prévoit la création d'une ferme de blé adossée à une usine de transformation à Touggourt sur 20 000 hectares, avec une expansion prévue à Timimoun sur 37 000 hectares, pour un investissement total de plus d'un milliard de dollars. Selon Rekkache, ce n'est que la partie visible de l'iceberg. D'autres géants économiques, notamment chinois, qataris et américains, ont également manifesté leur intérêt pour l'Algérie. «Les facilités accordées à ces grandes entreprises pour s'installer en Algérie les encourageront certainement à franchir le pas, et cela incitera d'autres à venir», estime-t-il. Le directeur de l'Aapi met en avant l'efficacité des réformes du président Tebboune, notamment la numérisation des procédures, qui a considérablement réduit la bureaucratie.
Par exemple, le projet de Naâma a reçu son contrat de concession «après seulement 2 heures et 30 minutes d'enregistrement», un record en termes de rapidité, grâce à la coordination avec les Domaines et la direction générale des impôts (DGI). Comme l'a souligné Brahim Takharoubt, directeur général du quotidien El Moudjahid, obtenir une assiette foncière relevait autrefois de l'impossible. «Aujourd'hui, grâce à la numérisation, cela peut se faire directement en ligne, sans besoin de déplacement», met en avant le modérateur du forum. La diversification économique et la multiplication des investissements ne sont plus une utopie, mais une réalité confirmée par les chiffres. Ces avancées témoignent de l'efficacité des réformes entreprises par le président Tebboune, qui ont révolutionné l'acte d'investir en Algérie, balisant le terrain à travers un nouveau code des investissements adapté aux défis actuels. La diversification économique est en marche, la réalité du terrain est là pour en parler; C'est le miracle algérien!
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