Quartier de Choupot. - Les rues Soufi Zoubida et Smain Med sombrent dans le désordre

[Invité]

L'avenue ex Choupôt .




A Hai Abdelmoumene (Ex-Choupôt), la configuration de l’espace urbain ne répond pas aux besoins des piétons. Lors de son parcours au niveau de la grande avenue, après 18h00, le piéton doit surmonter différentes barrières physiques. Au moment de traverser la chaussée, il doit, en plus, se protéger des véhicules. Dans ce sens, la traversée incarne un obstacle majeur pour le piéton et représente le lieu par excellence où s’expriment et matérialisent les relations entre piétons et conducteurs.

À travers une approche socio anthropologique basée sur une étude empirique, il s’agit d’appréhender les formes d’occupation d’un espace public souvent disputé, en rendant compte d’une dimension de la vie urbaine. La majorité des piétons à qui nous avons posé la question, se sentent peu sûrs au moment de traverser la rue. Ce sentiment d’insécurité est dû, en grande partie, au comportement de certains automobilistes car environ la majorité de conducteurs ne cèdent pas le passage, qu’ils roulent trop vite, qu’ils ne respectent pas les plaques de signalisation ou qu’ils s’arrêtent sur le passage clouté. Il s’agit de la première raison citée par les piétons.

Ces derniers souffrent du non-respect du code de la route de la part des automobilistes et le laisser-aller total qui règne dans cette grande artère commerciale. Lorsque le conducteur décide de ne pas céder le passage au piéton, ce dernier se trouve face à deux alternatives possibles: esquiver la voiture ou renoncer à son objectif. Chaque soir, l’avenue Smain Mohamed devient une véritable fourmilière où l’anarchie bat son plein surtout en cette période de chaleur. Outre cette avenue, la rue Soufi Zoubida est livrée à elle-même en matière de réglementation. Trottoirs et accotements de servitude publique sont occupés par différents camions. Dans ces principales avenues à forte concentration commerciale, le stationnement des voitures est alternatif. Les automobilistes stationnent impunément sur les deux côtés. Cette situation d’encombrement se répercute, non seulement sur les véhicules mais surtout sur les piétons.

lecarrefourdalgerie

[Invité]

Oui , Oran étouffe , Oran s'asphyxie , il y a trop de nouveaux qui s'installent et qui n'ont aucune culture civique digne d'une grande et belle ville civilisée ( qu'elle était les années 60 / 70 et 80 ).