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La vidéo est vite devenue virale. Un jeune algérien a été filmé à Alger en train de se prosterner devant un poster géant du candidat indépendant pour l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, Abdelmadjid Tebboune.
La scène a suscité l’indignation de tous, y compris de la direction de campagne du président-candidat qui a très vite réagi pour se démarquer de ce geste inacceptable.
Le jeune a d’abord retiré son tee-shirt puis s’est agenouillé torse nu devant le poster avant d’exprimer son soutien au candidat. « Les chouhada sont morts pour ce drapeau sur lequel Aami Tebboune veille toujours », dit-il, entre autres propos laudateurs.
Une déclaration diffusée ce mardi 27 août, la direction de campagne du président sortant s’est démarquée de ce geste qu’elle n’a pas manqué de dénoncer.
« La direction de campagne électorale du candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, a suivi avec étonnement une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et montrant un jeune homme se penchant et se prosternant sous un poster du candidat indépendant, accroché dans le cadre de la campagne électorale au centre de la capitale, où il a appelé à voter en faveur du candidat indépendant », écrit la direction de campagne dans la déclaration mise en ligne sur les réseaux sociaux.
Direction de campagne de Tebboune : la prosternation, c’est pour Dieu seul
Dans le texte, il est spécifié qu’Abdelmadjid Tebboune ne peut pas accepter ce genre de comportement qu’« il a toujours combattu et rejeté, même quand il émane de ses partisans ». Il appelle par conséquent chacun à adopter un « comportement correct », rappelant que la prostration se fait exclusivement pour Dieu Tout-Puissant.
Abdelmadjid Tebboune a exprimé son rejet de ces comportements dès le premier jour de son accession à la magistrature suprême. Dans son discours à la cérémonie d’investiture, le 19 décembre 2019, il a décrété le bannissement de l’expression « fakhama, son excellence », utilisée sous son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika.
En février 2023, la direction de la communication de la présidence de la République s’est démarquée de l’université de Batna qui a honoré un cadre du chef de l’État, une pratique qui était également en vogue sous Bouteflika.
TSA
La scène a suscité l’indignation de tous, y compris de la direction de campagne du président-candidat qui a très vite réagi pour se démarquer de ce geste inacceptable.
Le jeune a d’abord retiré son tee-shirt puis s’est agenouillé torse nu devant le poster avant d’exprimer son soutien au candidat. « Les chouhada sont morts pour ce drapeau sur lequel Aami Tebboune veille toujours », dit-il, entre autres propos laudateurs.
Une déclaration diffusée ce mardi 27 août, la direction de campagne du président sortant s’est démarquée de ce geste qu’elle n’a pas manqué de dénoncer.
« La direction de campagne électorale du candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, a suivi avec étonnement une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et montrant un jeune homme se penchant et se prosternant sous un poster du candidat indépendant, accroché dans le cadre de la campagne électorale au centre de la capitale, où il a appelé à voter en faveur du candidat indépendant », écrit la direction de campagne dans la déclaration mise en ligne sur les réseaux sociaux.
Direction de campagne de Tebboune : la prosternation, c’est pour Dieu seul
Dans le texte, il est spécifié qu’Abdelmadjid Tebboune ne peut pas accepter ce genre de comportement qu’« il a toujours combattu et rejeté, même quand il émane de ses partisans ». Il appelle par conséquent chacun à adopter un « comportement correct », rappelant que la prostration se fait exclusivement pour Dieu Tout-Puissant.
Abdelmadjid Tebboune a exprimé son rejet de ces comportements dès le premier jour de son accession à la magistrature suprême. Dans son discours à la cérémonie d’investiture, le 19 décembre 2019, il a décrété le bannissement de l’expression « fakhama, son excellence », utilisée sous son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika.
En février 2023, la direction de la communication de la présidence de la République s’est démarquée de l’université de Batna qui a honoré un cadre du chef de l’État, une pratique qui était également en vogue sous Bouteflika.
TSA
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