"La guerre peut finir pour les hommes, mais les femmes portent les traces de la guerre", affirme Kamel Daoud

[zwina]

L’auteur de "Meursault, contre-enquête" publie "Houris", une nouvelle contre-enquête sur une période tragique, celle la guerre civile en Algérie, entre 1992-2002.

"C’est une histoire que tous les Algériens portent. Cela s’est passé de la même sorte en Irak, en Syrie, au Soudan, un peu partout dans le monde, là où il y a des faits d’armes de Daesh, des islamistes", explique Kamel Daoud sur France Inter.

https://www.radiofrance.fr/franceint...t-2024-4157156

[Bachi]

Bof !

ca fait quelques années que K Daoud, je le trouve grossier. Imbuvable.

[zwina]

Seule cette phrase en titre m'a plu, elle est tellement vrai ...

Pour le reste, malheureusement, il sert la soupe aux nostalgiques de l'Algérie française en affirmant que le récit de la guerre d'Algérie est mythologique alors que la décennie noire est occultée par les algériens. Mais, tout être de bon sens, une femme surtout, ne peut condamner les tortionnaires de la décennie noire et occulter ceux de la guerre d'Algérie. Effectivement, les "islamistes" ont employé les mêmes méthodes que Daech & co, mais tous ont copié les techniques utilisées par l'armée coloniales française. Le nier est une insulte à toutes les femmes qui portent encore les traces de la guerre.

[Bachi]

"La guerre peut finir pour les hommes, mais les femmes portent les traces de la guerre"

c'est de la démagogie creuse.
La guerre fait du mal autant aux hommes qu'aux femmes.
et porter des traces physiques, des vraies traces, en chaise roulante, unijambistes, perte de bras, j'en ai vu bien plus chez les hommes que chez les femmes.
Les traces psychologiques aussi. Que K D fasse un tour aux hôpitaux pour rescapés de guerre.

[Invité]

La guerre fait du mal autant aux hommes qu'aux femmes.

Exactement et bien dit, c'est seulement que le mal est impacté un peu différemment pour les hommes et pour les femmes selon les sensibilités féminines ou masculines .

[zwina]

Bachi La guerre fait du mal autant aux hommes qu'aux femmes.
et porter des traces physiques, des vraies traces, en chaise roulante, unijambistes, perte de bras, j'en ai vu bien plus chez les hommes que chez les femmes.
Les traces psychologiques aussi.

L'impact est différent et les conséquences aussi. Un homme portant les stigmates de la guerre aura un statut reconnu et pourra se marier sans aucune difficulté. Alors qu'une femme restera célibataire jusqu'à la fin de sa vie. Très peu de femmes ont un statut reconnu de victime et le droit à une pension. Quant aux traces psychologiques, il est très difficile de les mesurer. Une femme peut mieux les surmonter parfois, mais pas toujours. On l'a vu après la guerre d'Algérie où des femmes qui avaient été torturées et violées sont retournées à leurs occupations sans jamais parler de ce qu'elles avaient enduré. La peur des conséquences si elles parlaient a été plus forte que leurs douleurs. Mais, si à l'époque il y avait eu un soutien psychologique mit en place, elles auraient pu trouver une aide pour que leurs traumatismes ne se transforment pas en maladie. Le stress post-traumatique est l'un des facteurs les plus importants dans le déclenchement de nombreuses pathologies.