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Parler des Algériens qui aiment leur pays d’origine, de loin, mais n’expriment pas la moindre envie d’y vivre. Même pas pour y être enterrés une fois disparus. Il m’est par contre arrivé de parler de celles et ceux qui nous dictent de loin ce qu’il faudrait faire pour sortir le pays de la crise et l’élever parmi les nations qui règnent sur le monde.
Et ceux qui tiennent absolument à nous donner leur avis sur ce qui va ou ne va pas, qui tiennent absolument à s’impliquer dans le débat sans jamais dire leur envie de contribuer concrètement à ladite progression. Quand l’APS se déplace pour interviewer des gens dont les Algériens n’ont jamais entendu parler, le geste devient émouvant.
Comment décrire l’émotion en question quand elle se fige au sens figuré ? Je n’ai personnellement rien contre nos compatriotes qui choisissent de s’exiler. Absolument rien ! Parce que j’ai toujours considéré que la terre était assez vaste et ses découpages géographiques multiples pour accueillir quiconque envisagerait de s’installer ici ou là-bas. Ce que je trouve cependant surprenant, c’est l’intérêt que l’on montre à son pays d’origine que l’on a choisi de quitter des décennies auparavant.
Exemple ! Des moudjahidine, je dis bien des moudjahidine, au pluriel donc, seraient installés en Allemagne depuis des décennies. L’un d’entre eux âgé de 98 ans y réside depuis 68 ans. Il s’y serait réfugié à l’âge de 30 ans, en 1956, donc, après avoir été persécuté par l’occupant français. Six (06) ans après, l’Algérie a fêté son indépendance et les responsables de son évasion vers l’Allemagne sont retournés chez eux, en France ! Pourquoi ne pas être rentré au pays alors ? Au même moment s’exprimait un autre ancien moudjahid de 94 ans, installé lui aussi en Allemagne depuis 60 ans.
Il a exprimé avec force et courage son amour indéfectible pour l’Algérie dont il appelle ses enfants à préserver les acquis. À une exception près. Les siens d’enfants et petits-enfants vivent auprès de lui, en Allemagne. De là où le moins qu’ils puissent faire, c’est donner de la voix. Pour «faire barrage aux vils plans des ennemis de l’Algérie» !
Par Malika Boussouf , le Soir d'Algérie
Et ceux qui tiennent absolument à nous donner leur avis sur ce qui va ou ne va pas, qui tiennent absolument à s’impliquer dans le débat sans jamais dire leur envie de contribuer concrètement à ladite progression. Quand l’APS se déplace pour interviewer des gens dont les Algériens n’ont jamais entendu parler, le geste devient émouvant.
Comment décrire l’émotion en question quand elle se fige au sens figuré ? Je n’ai personnellement rien contre nos compatriotes qui choisissent de s’exiler. Absolument rien ! Parce que j’ai toujours considéré que la terre était assez vaste et ses découpages géographiques multiples pour accueillir quiconque envisagerait de s’installer ici ou là-bas. Ce que je trouve cependant surprenant, c’est l’intérêt que l’on montre à son pays d’origine que l’on a choisi de quitter des décennies auparavant.
Exemple ! Des moudjahidine, je dis bien des moudjahidine, au pluriel donc, seraient installés en Allemagne depuis des décennies. L’un d’entre eux âgé de 98 ans y réside depuis 68 ans. Il s’y serait réfugié à l’âge de 30 ans, en 1956, donc, après avoir été persécuté par l’occupant français. Six (06) ans après, l’Algérie a fêté son indépendance et les responsables de son évasion vers l’Allemagne sont retournés chez eux, en France ! Pourquoi ne pas être rentré au pays alors ? Au même moment s’exprimait un autre ancien moudjahid de 94 ans, installé lui aussi en Allemagne depuis 60 ans.
Il a exprimé avec force et courage son amour indéfectible pour l’Algérie dont il appelle ses enfants à préserver les acquis. À une exception près. Les siens d’enfants et petits-enfants vivent auprès de lui, en Allemagne. De là où le moins qu’ils puissent faire, c’est donner de la voix. Pour «faire barrage aux vils plans des ennemis de l’Algérie» !
Par Malika Boussouf , le Soir d'Algérie
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