Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hassani demande la dissolution de l’ANIE

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hassani demande la dissolution de l’ANIE



    Par Amar R.


    Ayant été finalement crédité d’un score de 9,56% du total des suffrages lors de l’élection présidentielle, Abdelali Hassani Cherif a estimé que l’annonce des résultats définitifs par «la Cour constitutionnelle a confirmé ce que le mouvement (MSP, ndlr) défendait à travers ses déclarations liées à la confusion des résultats provisoires annoncés par l’Autorité électorale nationale indépendante des élections».

    Lors d’un point de presse, le candidat du Mouvement pour la société de la paix a affirmé que ces résultats confirment «l’inefficacité des institutions en charge des élections à gérer ce dossier de manière transparente, rassurante pour l’opinion publique nationale, préservant la réputation internationale du pays et soucieuse de son respect du pluralisme, de la démocratie et de la compétitivité politique».

    Hassani Cherif Abdelali a affirmé aussi que «la Cour constitutionnelle s’est efforcée de corriger ce qu’elle était en mesure de corriger grâce aux registres de dépouillement disponibles», soulignant que «les résultats définitifs sont fondamentalement différents des résultats provisoires».

    Il a soutenu en outre que l’annonce les résultats provisoires par l’Anie était «pleine de contradictions et de confusion, ce qui confirme que cette annonce était improvisée et avait des objectifs inavoués que connaissent seules les parties qui étaient derrière elle».

    Le candidat Hassani Cherif est catégorique : «Les violations et les falsifications survenues lors des élections présidentielles sont considérées, selon le texte de la loi, comme un délit électoral», ajoutant que «ce qu’a fait l’Autorité nationale indépendante des élections et ce qui a été fait par les parties inconnues qui ont travaillé à ce résultat est un véritable crime électoral».



    «Poursuivre ceux qui ont commis des crimes contre la nation»


    Par conséquent, Hassani Cherif a jugé qu’il s’agit d’«un crime qui nécessite d’abord de dissoudre l’Autorité électorale nationale indépendante et de tenir les fonctionnaires responsables de celle-ci pleinement responsables judiciairement et légalement, et de poursuivre ceux qui ont commis des crimes contre la nation et la loi et qui ont porté atteinte aux candidats, au processus électoral et aux élections présidentielles».

    Il a expliqué que «ce qui s’est passé ne peut être facilement surmonté, malgré la correction et la confirmation apportées par la Cour constitutionnelle des résultats, que ce crime continue de constituer une honte contre cette autorité, qui a violé le droit des candidats, violé le droit de la nation, et violé le droit au processus électoral».

    Selon lui, il y a une nécessité urgente de revoir le système juridique et l’autorité des élections, pour non seulement «rétablir le respect du processus électoral, loin du crime systématique consistant à jouer avec la volonté des électeurs et à falsifier les résultats», mais aussi, en raison du risque d’abstention électorale qui a marqué ces élections, et qui «menacerait la crédibilité des prochaines élections».

    Cependant, après l’annonce de ces résultats, le mouvement affirme sa détermination à «poursuivre la lutte par divers moyens possibles et disponibles pour réaliser la démocratie, défendre les libertés, et assurer la passation pacifique du pouvoir» et «faire preuve de sagesse, de responsabilité et de maîtrise de soi dans la phase post-élection présidentielle».

    Le candidat du MSP qui a obtenu la deuxième place à ce scrutin présidentiel, a, enfin souhaité au président élu de la République de «réussir à servir le pays, à préserver la patrie et à mener des réformes politiques profondes qui contribuent aux révisions nécessaires de tous les domaines politiques de développement et économiques». Une réunion aura lieu à la fin de la semaine pour les chefs des bureaux et des directions de campagne électorale, a fait savoir Hassani Cherif.

    Pour sa part, le FFS, qui est arrivé à la troisième place, avec 580.495 de voix, soit, un pourcentage de 6,1%, annonce qu’il fera connaitre, mardi prochain, sa réaction à l’annonce par la Cour constitutionnelle des résultats définitifs de l’élection présidentielle de 2024.


    lalgerieaujourdhui . dz
    Dernière modification par sako, 15 septembre 2024, 11h02.

  • #2
    dissolution de l anie et de la cour constitutionnelle qui ce sont discréditer

    Commentaire

    Chargement...
    X