Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Kamel Daoud se défend d’avoir utilisé l’histoire d’une victime

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Kamel Daoud se défend d’avoir utilisé l’histoire d’une victime

    (Paris) L’écrivain franco-algérien Kamel Daoud s’est défendu mardi dans une tribune à l’hebdomadaire Le Point d’avoir dévoilé et utilisé l’histoire d’une victime de la sanglante « décennie noire » en Algérie pour son roman Houris, couronné du prix Goncourt.

    « Cette jeune femme malheureuse clame que c’est son histoire. Si je peux comprendre sa tragédie, ma réponse est claire : c’est complètement faux », écrit l’écrivain, par ailleurs chroniqueur au Point.

    « À part la blessure apparente, il n’y a aucun point commun entre la tragédie insoutenable de cette femme et le personnage Aube. La blessure n’est pas unique. Hélas, elle est partagée par bien d’autres victimes. Elle est visible. Elle est celle de centaines de personnes », poursuit-il, accusant la plaignante d’être « manipulée pour atteindre un objectif : tuer un écrivain (et) diffamer sa famille ».

    Kamel Daoud et son épouse psychiatre sont accusés d’avoir utilisé sans son consentement l’histoire de Saâda Arbane, survivante d’un massacre pendant la guerre civile en Algérie dans les années 1990, pour l’écriture de Houris.

    Deux plaintes ont été déposées à leur encontre, dont une qui a été acceptée par un tribunal. Selon l’avocate de la plaignante, M. Daoud et son épouse doivent être convoqués à Oran et jugés par contumace s’ils ne se présentent pas.

    L’écrivain n’avait jusqu’ici pas répondu à ces accusations, mais son éditeur Gallimard avait lui dénoncé les « violentes campagnes diffamatoires orchestrées (contre l’écrivain) par certains médias proches d’un régime dont nul n’ignore la nature ».

    « Houris est une fiction, pas une biographie. C’est l’histoire tragique d’un peuple. […] Houris ne dévoile aucun secret médical. La canule (pour respirer et parler, NDLR), la cicatrice et les tatouages ne sont pas des secrets médicaux, et la vie de cette femme n’est pas un secret, comme le prouvent ses propres témoignages. Il suffit de LIRE ce roman pour voir qu’il n’y a aucun lien, sinon la tragédie d’un pays », insiste-t-il, tout en défendant son épouse, dont le « nom a été sali par la diffamation et le mensonge ».

    Houris a remporté le 4 novembre le prix Goncourt, le plus prestigieux de la littérature française.

    Le livre n’a pas pu être édité en Algérie, où il tombe sous le coup d’une loi interdisant tout ouvrage sur la décennie noire entre 1992 et 2002, qui a fait au moins 200 000 morts, selon des chiffres officiels.

    La Presse
    03 décembre 2024
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Ce Kamel Daoud est un menteur éhonté. Dans l'émission de One TV, Saâda Arbane affirme que la vie de Fajr dans le livre "Houris" ressemble étonnamment à la sienne : « Sa cicatrice, sa canule, les conflits avec sa mère, l’opération qu'elle devait subir en France, la pension qu'elle reçoit en tant que victime du terrorisme, l’avortement, ses tatouages au niveau de la nuque et du pied, son salon de coiffure et d’esthétique, le lycée Lotfi, sa passion pour l’équitation... Tout cela se retrouve dans le livre !
    Dernière modification par shadok, 03 décembre 2024, 21h25.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      Si elle était une patiente de la femme de Daoud il n'y a aucun doute que ce soit elle .
      بلادي وإن جارت على عزيزة .. وأهلي وإن ضنوا على كرام

      Commentaire


      • #4
        Kamel Daoud s’inquiète pour la carrière de son épouse, psychiatre, qui avait pris en charge la patiente Saâda Arbane dans un hôpital Parisien.

        Si l'Ordre des médecins en France met le nez dans l'affaire et prouve son implication, elle risque une radiation ..




        Dernière modification par sako, 04 décembre 2024, 08h05.

        Commentaire


        • #5
          “la vie de cette femme n’est pas un secret, comme le prouvent ses propres témoignages”

          Sa vie était bien un secret avant la publication de son histoire (le roman de ce type). En tout cas, cette dame a fait le nécessaire. Elle a deja déposée plainte au Tribunal et la justice suivra son cours.
          Dernière modification par Someday, 04 décembre 2024, 04h55.
          Go where your heart leads.

          Commentaire


          • #6
            Mais c'est elle qui est sortie de l'anonymat et a divulgué son identité au public, dans le roman les noms et lieux des événements sont différents.

            Commentaire


            • #7
              Elle a le droit de porter plainte si la psychiatre n'a pas respecté le secret médical en le dévoilant à son mari. Elle se sent obligée de dévoiler son identité son vécu pour sa défense car elle se sent trahie, vendre du livre sur son dos, sur le malheur des autres (arnaque du prix Goncourt non crédible)

              Commentaire


              • #8
                Ce Kamel Daoud est un menteur éhonté. Dans l'émission de One TV, Saâda Arbane affirme que la vie de Fajr dans le livre "Houris" ressemble étonnamment à la sienne : « Sa cicatrice, sa canule, les conflits avec sa mère, l’opération qu'elle devait subir en France, la pension qu'elle reçoit en tant que victime du terrorisme, l’avortement, ses tatouages au niveau de la nuque et du pied, son salon de coiffure et d’esthétique, le lycée Lotfi, sa passion pour l’équitation... Tout cela se retrouve dans le livre !
                Ce qu'il écrit est exact, nombre de victimes correspondent à cette description. De plus ce passage ne correspond pas à l'histoire de Saada Arbane dont la mère, Zahia Mentouri, était mariée, elle n'est pas non plus née le 5 juillet 1962 et ne fut ni abandonnée ni adoptée :

                À Oran, elle est célèbre, ma mère. Tu aurais pu la connaître si tu devais
                vivre, elle vient d’Alger, la capitale de ce pays. C’est une dame courageuse,
                respectée et célibataire depuis toujours !
                C’est beau et monstrueux, cette
                façon qu’elle a de m’aimer dans le sacrifice. Aujourd’hui, je conçois mieux
                son étrange amour pour moi, sa vie sans garçon ni mari, et le fait qu’elle ait
                trouvé sa joie dans l’enfance d’une jeune fille abîmée.
                Je te dis : on l’a
                découverte dans un berceau le jour de l’indépendance de l’Algérie
                . Elle
                s’est peut-être convaincue qu’elle devait attirer l’attention par la réussite, ou
                reprendre sa vie à partir de mon enfance, veiller sur moi comme on ne veilla
                pas sur elle à sa naissance.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                Commentaire


                • #9
                  Cette accusation est à double tranchant, elle nuit à l'auteur comme elle lui fait une publicité, mais je pense qu'il y a plus de mal que du bien dans cette histoire pour les deux antagonistes.
                  Lorsqu'on revient de l'enfer, tous les paysages ressemblent au paradis .. Auteur inconnu

                  Commentaire


                  • #10
                    zwina

                    Ce qu'il écrit est exact, nombre de victimes correspondent à cette description
                    Je suis désolé, mais il n’y a qu’une seule femme en Algérie qui a été égorgée par des terroristes et a survecu, et il s’agit de Saâda Arbane. Les détails mentionnés dans le livre de Kamel Daoud lui correspondent clairement.

                    Il est inutile de chercher à défendre Kamel Daoud dans cette affaire, ce que sa femme a fait est extrêmement grave. Elle n’a pas le droit de divulguer des détails intimes concernant sa patiente à son mari, comme son avortement, et que ces informations se retrouvent publiées après dans le livre.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                    Commentaire


                    • #11
                      Il traine trop de casseroles ce type
                      Déja poursuivi pour viol et agressions sexuelles , puis Violences conjugales et today accusé de "viol de l intimité ". Son attitude vis à vis des femmes est abominable
                      c'est un véritable ennemi de la femme
                      je pense qu'il a un gros souci avec les femmes , il faut qu'il consulte sa femme psy ..
                      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

                      Commentaire


                      • #12
                        Ce qu'il écrit est exact, nombre de victimes correspondent à cette description
                        C'est ce qu'il dit .....
                        Effectivement nombre de victimes étaient passionnées par l'équitation, venaient du lycée Lotfi, avaient un salon de coiffure, étaient tatouées à la nuque et aux pieds, avaient avorté ....

                        Elles avaient le même psychiatre aussi tant qu'à faire ....
                        Dernière modification par sacrécoeur, 04 décembre 2024, 20h46.

                        Commentaire


                        • #13
                          shadok Je suis désolé, mais il n’y a qu’une seule femme en Algérie qui a été égorgée par des terroristes et a survecu, et il s’agit de Saâda Arbane. Les détails mentionnés dans le livre de Kamel Daoud lui correspondent clairement.

                          Il est inutile de chercher à défendre Kamel Daoud dans cette affaire, ce que sa femme a fait est extrêmement grave. Elle n’a pas le droit de divulguer des détails intimes concernant sa patiente à son mari, comme son avortement, et que ces informations se retrouvent publiées après dans le livre.
                          Il n'y a pas qu'une femme en Algérie qui a survécu aux égorgeurs, surtout qu'à cette période elle avait 7 ans, c'était donc une enfant pas une femme.

                          Il ne s'agit pas de défendre Kamel Daoud mais plutôt de comprendre les véritables raisons qui ont poussé certains à exposer Saada Arbane. Difficile de croire qu'il s'agit de défendre ses droits. Si c'était le cas, ses égorgeurs seraient aussi incriminés alors que pas une fois ils ne sont cités. Qu'est ce qui est le plus grave et qui mérite une condamnation à perpétuité, égorger des enfants ou écrire un roman même s'il est basé sur une histoire vraie ?
                          Dernière modification par zwina, 04 décembre 2024, 20h47.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #14
                            sacré coeur
                            C'est ce qu'il dit .....
                            Effectivement nombre de victimes étaient passionnées par l'équitation, venaient du lycée Lotfi, avaient un salon de coiffure, étaient tatouées à la nuque et aux pieds, avaient avorté ....

                            Elles avaient le même psychiatre aussi tant qu'à faire ....
                            Si Houris est le récit de la vie de Saada Arbane et pas un roman, alors il y a un gros problème :

                            « Un, la femme tatouée », et la voix de l’imam se brisa face à un scandale
                            inouï. D’un coup, dans notre tranchée parfumée, on se tut toutes, clientes et
                            coiffeuses, comme dans un tribunal, pour écouter la suite. Personne n’osa
                            me regarder à ce moment-là, mais toutes pensèrent aux poissons, au cheval,
                            au ruisseau dessinés sur ma peau blanche. Le bruit du sèche-cheveux dans
                            les mains de Hanane s’éleva pour contrer le prêche. « Deux, la femme qui
                            s’épile les sourcils », et là, la voix de l’imam s’octroya un silence pour
                            permettre à chaque fidèle de chercher dans ses souvenirs le visage d’une
                            proche à maudire, une épouse, une fille ou une voisine. Puis il eut, dans un
                            chuchotement de savant agacé, un troisième verdict : « El Wassila et El
                            Moutawassila. » Qui est cette femme damnée au double prénom
                            mystérieux ?


                            Un imam aurait maudit des femmes lors de la prière du vendredi, le haut parleur permettait à tous d'en entendre les détails. Si cette histoire est vraie alors cet imam doit être interpellé et interdit d'exercer. La décennie noire a fait trop de victimes pour qu'aujourd'hui on laisse un imam endoctriner des algériens qui pourraient réitérer les mêmes actes.

                            J'ose espérer que cela n'est qu'un roman et que le gouvernement protège les femmes plutôt que laisser des décérébrés en faire des cibles. De la colonisation jusqu'à aujourd'hui, ce sont les femmes qui ont payé le prix fort dans tous les évènements qui ont secoué l'Algérie. Les accords d'Evian ont permis à leurs bourreaux d'échapper à une condamnation, la réconciliation nationale a autorisé des malades mentaux à revenir dans leurs quartiers et à côtoyer leurs anciennes victimes. Le gouvernement ne l'ignore pas, des documents d'archives et des procès verbaux le prouvent. Si l'Algérie ne veut pas devenir l'Afghanistan ou le Pakistan alors des sanctions doivent être prises chaque fois qu'un individu menace des femmes et la sécurité publique.

                            Je n'ai pas encore lu le roman de Kamel Daoud dans son intégralité, j'avoue que j'ai du mal car de nombreux détails me ramènent aux années noires que nous sommes nombreuses à tenter d'oublier. Je trouve le roman mauvais, de nombreux paragraphes peuvent faire penser aux vécus de victimes mais la manière dont ils sont écrits ne reflètent pas réellement le drame qu'on vécu les Algériennes. Daoud ne mentionne à aucun moment que les victimes du terrorisme, menacées ou blessées, ne bénéficiaient pas de visa, même pour des soins, de l'Europe. Il prétend que la France serait plus regardante sur les droits de l'homme, alors que son gouvernement octroyait des visas aux islamistes, dont la famille de Bouyali (son beau frère fut l'imam de la Mosquée d'Aix à Marseille). On peut effectivement faire des reproches au gouvernement algérien sur le traitement des victimes, il faudrait des centres sociaux spécialisés pour les accueillir et les accompagner dans leur reconstruction. Mais on ne peut blanchir la France de sa complicité avec les islamistes, pas davantage de ses crimes coloniaux.
                            Dernière modification par zwina, 05 décembre 2024, 07h56.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X