Annonce

Réduire
Aucune annonce.

64 ans après, l’écho du 11 décembre 1960 résonne toujours.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 64 ans après, l’écho du 11 décembre 1960 résonne toujours.

    10 décembre 2024 à 17:06


    Ce mercredi, l’Algérie célèbre le 64ᵉ anniversaire des manifestations historiques du 11 décembre 1960. Ces événements ont marqué une étape cruciale dans la lutte pour l’indépendance, lorsque le peuple algérien est descendu massivement dans les rues des villes et villages pour revendiquer une Algérie libre et indépendante, rejetant définitivement le mythe d’une « Algérie française ».


    Une révolte populaire contre l’ordre colonial


    Ces manifestations furent une réponse collective et puissante à des décennies d’oppression coloniale. En s’élevant d’une seule voix contre le projet colonial, les Algériens ont porté un coup fatal à l’idéologie coloniale française.



    La sagesse des leaders de la Révolution algérienne et l’unité du peuple ont permis de dévoiler les véritables intentions du colonialisme français et d’en exposer la brutalité au monde entier.


    La fin du projet colonial


    Face à l’impossibilité d’écraser la Révolution par la force, le président français de l’époque, Charles de Gaulle, avait proposé une nouvelle stratégie avec le projet de « l’Algérie algérienne« .

    Lancée en 1959-1960 après l’échec du projet « Algérie française« , cette initiative visait à créer une société hybride, composée de colons ainsi que d’Algériens, sous domination politique et économique française.

    Les Algériens, conscients des manœuvres coloniales, ont refusé ce plan en réclamant leur droit à l’autodétermination et en réaffirmant leur attachement à une Algérie indépendante, telle que définie par les principes du Manifeste du 1er novembre 1954.

    Dans les rues, ils ont scandé des slogans tels que « Algérie musulmane et indépendante« , consolidant ainsi les objectifs de la Révolution.


    Une résonance internationale


    Les manifestations du 11 décembre 1960 ont eu un impact majeur sur le plan international. Elles ont permis de porter la question algérienne devant l’Assemblée générale des Nations unies, qui, le 19 décembre 1960, a adopté une résolution appelant à la reconnaissance du droit des peuples colonisés à l’autodétermination.

    Cet événement a renforcé la position de la délégation algérienne et accru le soutien international à la cause algérienne.

    Les médias, bien que limités par la censure coloniale, ont joué un rôle crucial dans la diffusion des images des soulèvements populaires, mettant la France coloniale dans une position inconfortable face à l’opinion publique mondiale.


    Une date gravée dans la mémoire nationale


    La première étincelle de ces manifestations a éclaté à Aïn Témouchent, le 9 décembre 1960, lors d’une visite de Charles de Gaulle. Rapidement, le mouvement s’est étendu à l’ensemble du pays, culminant le 11 décembre.

    Dans ses mémoires, De Gaulle lui-même a reconnu l’impact de ces événements, déclarant : « Ce que j’ai vu et entendu en Algérie pendant ces journées m’a confirmé que la guerre touchait à sa fin. »

    Aujourd’hui encore, les extrémistes nostalgiques de l’ordre colonial en France peinent à accepter cette défaite historique, cherchant à déformer ou à effacer ce chapitre de l’histoire.

    À ce sujet, le président algérien Tebboune a rappelé récemment l’importance de préserver la mémoire nationale face aux tentatives de falsification, tout en appelant à un dialogue courageux et honnête pour tourner la page du passé colonial.

    Les manifestations du 11 décembre restent ainsi un symbole de courage, d’unité et de détermination du peuple algérien dans sa quête de liberté et de dignité. Une date à jamais inscrite dans l’histoire de l’Algérie indépendante.

    A360

  • #2
    À ce sujet, le président algérien Tebboune a rappelé récemment l’importance de préserver la mémoire nationale face aux tentatives de falsification, tout en appelant à un dialogue courageux et honnête pour tourner la page du passé colonial.
    Après l'avoir rappelé, il va falloir passer à l'action. Comme l'avait dit Mourad Didouche, algérois originaire d'Ibeskrien, "si nous venons à mourir, défendez notre mémoire". Il avait ajouté "ceux que les générations futures combattront seront pire que ceux d'aujourd'hui". Le temps lui a donné raison, il est donc plus que nécessaire de préserver la mémoire nationale qui ne pourra que rendre fier tous ses ressortissants, qui n'ont absolument pas à rougir de leurs Moudjahidin et de leurs Moudjahida.
    Dernière modification par zwina, 10 décembre 2024, 18h38.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire


    • #3
      zwina



      La première étincelle de ces manifestations a éclaté à Aïn Témouchent, le 9 décembre 1960,
      En 1957 , tout petit enfant, j'habitais Aïn Témouchent dans le cadre des mouvements et des expulsions des grandes villes comme Oran des " éléments dangereux " comme ils disaient , Quelle putain de France coloniale .

      si nous venons à partir, défendez notre mémoire".
      Bien sur qu'il faut vivifier la mémoire des chouhadas tant qu'il y a encore des témoins vivants et plus tard aussi pour les nouvelles générations.

      tout en appelant à un dialogue courageux et honnête pour tourner la page du passé colonial.
      Tourner la page oui . Mais oublier NOOOONNN , ce n'est pas possible pour ceux qui ont vécus ces périodes !

      Commentaire

      Chargement...
      X