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Il y a 16 ans était assassiné mohamed boudiaf

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  • Il y a 16 ans était assassiné mohamed boudiaf

    Une semaine commémorative à partir de demain à la mémoire de Si Tayeb El-Watani

    A l’occasion du 16e anniversaire marquant la disparition tragique de Mohamed Boudiaf, la fondation éponyme organise, du 29 juin au 3 juillet, à la Bibliothèque nationale du Hamma, des journées commémoratives consacrées à l’engagement et au parcours de Si Tayeb El-Watani. Une grande exposition de photos retraçant l’itinéraire de l’homme politique sera tenue à cette occasion en présence de nombreux proches et amis du défunt.

    Lotfi Mérad - Alger (Le Soir)- Il y a 16 ans tombait sous les balles assassines Mohamed Boudiaf, un 29 juin 1992, dans la ville de Annaba où il animait un meeting. Cela faisait à peine six mois depuis son retour de son long exil à Kenitra au Maroc, où il s’était établi trois années après le recouvrement de l’indépendance de l’Algérie.

    Au plus fort de ses moments d’incertitude, l’Algérie avait rappelé son enfant prodigue à qui elle confia la dure tâche de remettre de l’ordre dans la maison Algérie, menacée par la montée en puissance de l’islamisme. Répondant spontanément à l’appel de son pays pour lequel il a passé la moitié de sa vie dans la lutte et la seconde en exil, Mohamed Boudiaf est revenu en Algérie le 16 janvier 1992.

    Sa droiture, sa franchise et sa loyauté étaient pour ceux qui l’ont sollicité ce qu’il fallait à l’Algérie pour retrouver le chemin de la stabilité. Le 29 juin 1992, il parlait encore de construction, d’avenir, d’espoir, quand une rafale arrêta net le souffle de sa vie dans le corps de ce grand homme si humble.

    Né le 23 juin 1919 à Ouled Madi, dans la wilaya de M’sila, Mohamed Boudiaf a très tôt rejoint le PPA. Il est membre de l’Organisation secrète (OS), du Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action, du groupe des 22 et membre fondateur du FLN. Le 22 octobre 1956, il est capturé par l’armée française suite au détournement de l’avion qui le menait du Maroc vers la Tunisie. En 1979, après la mort de Boumediene, il dissout le Parti pour la révolution socialiste (PRS). En 1992, il a accepté de relever un défi très difficile :
    dynamiser tous les chantiers en souffrance en Algérie, à commencer par l’établissement d’une démocratie réelle, l’entame d’une réforme économique importante et la lutte contre la corruption qui gangrenait le pays. A la tête du Haut-Comité d’Etat (HCE), il voulut rétablir l’équilibre brisé de son pays et redonner l’espoir à une jeunesse perdue et sans repère. Un élan qui a suscité l’espoir auprès de plusieurs générations d’Algériens, jeunes et moins jeunes, et qui fut brutalement arrêté en ce fatidique 29 juin de l’année 1992.


    - Le Soir D'Algerie

  • #2
    Paix à son âme. A quand la vérité?!!
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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    • #3
      Allah Irahmou!
      Qui se souvient de l'épisode: El Hadj Bettou! ou encore de l'autre Général qui était le symbole de la camarilla algérienne...
      En ce temps là, on se disait qu'il n'en faisait pas assez, ni assez vite...
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Alllah Yerehmou , quand il est mort j'avais resssenti une amertume que n'ai pas ressenti lorsque hassan2 avait claqué ( la vérité est que je m'en suis foutu .....pour H2 )

        c'etait un grand homme et il est mort en tant que tel, Le dernier mot qu'il avait prononcé était 'ISLAM' .....

        je me demande ce que le maghreb aurait été s'il etait résté en vie .

        repose toi au paradis Momo
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Un vrai patriote

          Dernière modification par Pangeen, 29 juin 2008, 00h09.

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          • #6
            Bonsoir



            Voilà l'horreur à laquelle faisait face l'Algérie par cette journée caniculaire de juin, le sommet de l'horreur, un homme abattu devant toute la nation, sans que rien ne soit fait.

            Aujourd'hui l'indigne presse algérienne, lui consacre des petits carrés qui précisent que des gerbes de fleurs ont été et/ou vont-être déposées sur la sépulture de cet oublié de la nation.

            Drôle de façon de rendre hommage à celui qui a donné espoir à cette nation! Drôle d'hommage que lui fait le pays, en passe sous silence "l'abattage" (exécution) en direct de celui que l'on a été sacrifié comme un vulgaire mouton d'Aïd.

            Honte à toute personne qui se permettra aujourd'hui d'omettre qu'un jour l'Algérie a espéré.

            Tout comme l'année passée ceci et mon coup de gueule contre la presse nationale, une honte que ces scribes sans avenir autre que noircisseurs de feuilles

            Je ne parle même pas de l'opinion "publique" et la "classe" politique.

            Paix à son âme, je persiste à croire que les dignes héritiers de ces grands patriotes existent toujours " Pour une Algérie meilleure et démocratie Majeure " (dixit Lounès Matoub)
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #7
              paix à son ame.

              Je n'oublirais jamais ce jour la. Y avait une drole d'ambiance ce jour la, il ne savait pas ce qui se passait. L'angoisse qu'on n'a ressenti et le choc.

              C'est vrai qu'il nous avez donné l'espoir et avec lui il est parti j'espère pas définitivement.

              ps: je suis incapable de revoir les images de sa mort meme si je les connais par coeur.

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              • #8
                Hymne à Boudiaf

                L'Algérie se relèvera de son mal,
                La connaissance donnera des bourgeons;
                Tu as frayé le voie à la dignité de notre peuple.
                A présent, sois en paix honnorable Boudiaf.

                Matoub Lounes
                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                Socrate.

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                • #9
                  Un grand Homme, un algérien authentique, un patriote portant un amour entier à son peuple et son pays, Boudiaf était tout cela et bien plus.
                  En quelques mois il avait su , grace à son langage franc, puisé des entrailles de l'Algérie, nous rendre espoir. Malhereusement cet espoir a été trahi par la pègre qui a planifié son assassinat en direct devant des millions de citoyens et citoyennes.
                  Que le chant, avec lequel on l'avait accompagné à sa dernière demeure, reste pour toujours l'hymne de la fidélité à la voie qu'il a su nous tracer pour une Algérie démocratique et sociale d'ou l'injustice , la corruption et l'abus de pouvoir seront à jamais bannies`:
                  Boudiaf Khella wsaya , Chabiba rahi djaya......

                  Paix à ton ame père de novembre!

                  Oumerri
                  Ledzayer tezdegh ul-iw
                  Dzayer sakna fi qelbi

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                  • #10
                    Avec l'assassinat de Boudiaf, l'Algérie a raté sa chance de s'en sortir et elle est partie à la dérive.

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                    • #11
                      Allah yarahmou...
                      Il a fait beaucoup pour libérer l'Algérie du joug français...

                      Son règne ne dura pas assez pour juger de l'homme politique.

                      Je l'ai trouvé bien naïf de se jeter dans la gueule du loup quand il avait accepté son retour en Algérie. Je le voyais déjà comme celui qu'on menait à l'abattoir.
                      Dernière modification par Bachi, 29 juin 2008, 16h02.
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                      • #12
                        certes comme tu l'a dit Bachi, on ne peux pas juger veritablement la politique de BOUDIAF à part de nous avoir libere le pays, et les 6 mois, meme si le "camp" islamiste etait tout content de son assassinat, j'ai entendu de mes propres oreilles des youyou à bab el oued, personne ne sait s'il aurait eu suffisement de visions, d'energie et du courage pour affronter les boulets algeriens !
                        sinon pour son retour du Maroc, il parait qu'il ne voulait pas venir, il fallait vraimant choisir entre la peste et le cholera et donc savait qu'il etait sur la corde raide !

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                        • #13
                          Allah Yrahmou! Un grand homme !
                          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                          • #14
                            Sa droiture, sa franchise et sa loyauté étaient pour ceux qui l’ont sollicité ce qu’il fallait à l’Algérie pour retrouver le chemin de la stabilité.

                            Qui va croire ça, ils savaient ce qui allait arriver ! C'etait l'unique espoir de l'Algérie qu'il fallait eliminer oui !

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                            • #15
                              Souvenirs amers

                              J'ai applaudi quand ce pere de notre Revlution (Boudiaf) a cree le PRS ... et la suite des evenements m'a vu dechanter et prendre le chemin de l'exil...
                              Lors de son retrour, en 92, j'ai decide de rentrer au pays... laissant ainsi une carriere bien solide derriere....
                              C'est au miieu de mon voyage de retour...alors que j'etais a l'aeropot de Madrid que j'ai appris son assassinat....
                              Oui et j'ai pleure... sa mort dans l'avion....
                              Mais la rage m'a pris lorsqu'un de mes anciens camarades d'ecole et ami qui etait present pendant son assassinat m'a raconte l'evenement.

                              Ce jour, j'ai compris qu'on n'a pas seulement assassine Boudief, on venait d'assassiner l'Algerie tout entiere !
                              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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