Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Influenceur expulsé: défié par l’Algérie, Bruno Retailleau en appelle à Emmanuel Macron

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Influenceur expulsé: défié par l’Algérie, Bruno Retailleau en appelle à Emmanuel Macron


    Retailleau se dégonfle et veut maintenant refiler la patate chaude à Macron .Quel faux-cul celui là . Il prend conscience maintenant qu'il ne peut pas croiser le fer tout seul avec le pouvoir algérien .



    REPORTAGE - En déplacement à Nantes vendredi, le ministre de l’Intérieur a accusé Alger de vouloir «humilier» Paris. Il appelle la France à «examiner tous les moyens de rétorsion qui sont à notre disposition» pour riposter.

    À peine parti, déjà revenu. Jeudi soir, l’influenceur algérien Doualemn, expulsé de France pour des appels à la violence sur les réseaux sociaux, a été refusé par les autorités locales de son pays d’origine, au motif qu’il y était « interdit de territoire ». Ce, « sans fournir aucune pièce juridique qui viendrait le prouver, s’est indigné Bruno Retailleau. C’est inacceptable ». Une entrave manifeste, alors que les relations entre Alger et Paris connaissent de fortes turbulences, depuis la reconnaissance élyséenne de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et l’arrestation de l’écrivain binational Boualem Sansal, arbitrairement retenu depuis 55 jours.

    « Est-ce qu’un grand pays peut s’honorer d’incarcérer pour de mauvaises raisons un homme malade et âgé ? Et (refuser) cet influenceur, un ressortissant algérien, qui propageait la haine ? Je ne veux rien laisser passer », martèle le numéro quatre du gouvernement.

    «L’Algérie cherche à humilier la France»


    En déplacement vendredi à Nantes, à la sous-direction des visas, le ministre d’État chargé de l’Intérieur - qui a fait du « rétablissement de l’ordre » une priorité - est venu montrer qu’il comptait poursuivre sa politique de fermeté. Mais si la mener au niveau national est une chose, l’appliquer à l’échelle internationale ne relève pas uniquement de Beauvau.

    « C’est un nouvel acte d’agression qui montre que l’Algérie cherche à humilier la France. Il faut examiner l’ensemble des moyens de rétorsion qui sont à notre disposition. Et je dis bien l’ensemble des moyens. Tous », presse-t-il, en pensant par exemple au « levier » de l’aide au développement ou à la réduction des visas vis-à-vis des pays « qui n’appliquent pas la réciprocité » : « On leur donne des visas mais eux ne nous donnent pas assez de laissez-passer consulaires. »

    Idem pour l’Union européenne, qu’il est possible d’enjoindre de suspendre les discussions autour d’un accord commercial avec l’Algérie. « Il faut sortir du face-à-face et européaniser le contexte. Il ne faut rien s’interdire », résume Bruno Retailleau, sans craindre le risque d’un divorce avec le voisin maghrébin. Rupture dont le symbole serait sans doute la dénonciation des accords de 1968 : « À titre personnel, j’y ai toujours été favorable. Mais cela ne peut pas dépendre que de moi, on le sait. »
    Influenceurs algériens : Bruno Retailleau estime que l'Algérie veut «humilier» la France
    0 seconds of 28 secondsVolume 0%

    «Tout cela doit être étudié au plus haut niveau»


    Alors, puisqu’il n’est « que » ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau s’en remet à Emmanuel Macron. Le chef de l’État, qui est sorti de son silence diplomatique en début de semaine pour dénoncer la façon dont l’Algérie se « déshonore », n’a pas immédiatement réagi au dernier incident. « Tout cela doit être étudié au plus haut niveau, au gouvernement et par le président », insiste Bruno Retailleau, selon qui le chef de l’État « a clairement pointé la responsabilité de l’Algérie » lors de la Conférence des ambassadeurs. « Il a clairement dit qu’il fallait, plus généralement, reprendre le contrôle. Ce sont ses termes. Le veut-on vraiment ? Se donne-t-on les moyens ? », interroge-t-il.

    Autant de questions dont l’objectif, précise-t-on à Beauvau, n’est pas de cibler le Quai d’Orsay ni l’Élysée. Pas pour l’instant, en tout cas. Le ministre de l’Intérieur et le chef de l’État devaient échanger sur le sujet de l’influenceur vendredi.

    Car si bras de fer international il doit y avoir, Bruno Retailleau ne peut certainement pas être le seul à l’engager. « Mais il ne se reniera pas, prévient-on dans son premier cercle. Les événements, il les vit, les digère, et en fait de la matière politique. » Quand bien même sa volonté d’agir viendrait se heurter au mur d’une réalité parfois plus complexe. « Que voulez-vous que je fasse ? Les Français savent parfaitement que le monde est compliqué et que Bruno Retailleau ne dirige pas l’Algérie, rétorque le ministre. Nous avons, depuis le départ, mis tous les moyens dont nous disposions. Quelques heures après avoir proféré ses insanités, cet homme a été l’objet d’une enquête. Nous avons envoyé la police, il a été interpellé et mis dans un avion. Quelle faute avons-nous commise ? J’ai utilisé absolument tous les instruments que j’ai à ma disposition. Je ne peux être tenu pour comptable que des choses dont je suis responsable. »

    Faute de pouvoir porter une grande loi immigration, du fait d’une Assemblée nationale trop éclatée et d’un gouvernement en sursis, le locataire de Beauvau poursuit sa méthode. « Ce qu’il est en mesure de faire, d’un point de vue réglementaire, il le fera », insiste depuis le début son entourage. Et, toujours, « en prenant à témoin » les Français. Son déplacement en Loire-Atlantique, vendredi, a d’ailleurs été organisé quelques jours seulement avant le discours de politique générale de François Bayrou.

    « Je veux réaffirmer un point fondamental : dans ce gouvernement, et le président l’a exprimé lui-même, nous souhaitons reprendre le contrôle de l’immigration. Nous ne mobilisons pas suffisamment la politique des visas qui est un élément de l’influence de la France mais aussi, de la maîtrise de l’immigration », glisse Bruno Retailleau au Figaro. Alors que nul ne sait encore ce que le premier ministre compte exprimer mardi, son numéro quatre ne s’interdit aucune « petite piqûre de rappel », sourit l’un de ses proches. Traduction : la droite espère que les chantiers sécuritaires atterriront bien en haut de la pile du centriste.

    Par Claire Conruyt
    وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

  • #2
    Pov Retailleau, il s'agite comme diable dans l'eau bénite !

    On n'a pas entendu encore Bayrou dans toute cette mascarade de Beauvau.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

    Commentaire


    • #3
      Influenceur expulsé: défié par l’Algérie, Bruno Retailleau en appelle à Emmanuel Macron.
      C’est un idiot, au lieu de se faire tout petit parce qu’il n’a pas respecté les procédures en cours qu’il ne connait apparemment même pas, il persiste à démontrer son incompétence.

      Commentaire


      • #4
        elbieroi

        parce qu’il n’a pas respecté les procédures en cours
        Les procédures ont été respectées, le retrait du titre de séjour et l'expulsion administrative peuvent s'effectuer avant même une décision judiciaire.
        Il n'y avait même pas besoin d'un laissez-passer consulaire émis par l'Algérie puisque l'individu est en possession d'un passeport biométrique algérien.
        qu’il ne connait apparemment même pas,
        Un ministre de l'Intérieur est toujours conseillé par les juristes de son ministère.

        Commentaire


        • #5
          Les procédures ont été respectées, le retrait du titre de séjour et l'expulsion administrative peuvent s'effectuer avant même une décision judiciaire.
          Il n'y avait même pas besoin d'un laissez-passer consulaire émis par l'Algérie puisque l'individu est en possession d'un passeport biométrique algérien.
          absolument pas, il résidait légalement depuis 15 ans et était marié à une francaise ,il jouissait du statut d'étranger protégé , il ne pouvait pas être expulsé par le préfet ,de surcroit , sauf urgence absolue , ce qui n'était pas le cas ,la procédure exige le passage devant une commission a débat public et une convocation plusieurs jours avant .

          Ratatouille a voulu faire un coup d'éclat ,il a juste réussis à mettre le gouvernement francais dans l'embarras avec son amateurisme et ses obsessions racistes..

          C'est ca quand on est pieds et mains liés par l'extréme droite vichyste .
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

          Commentaire


          • #6
            Mais ou est François Bayrou ?
            François est un ami de l'Algérie.
            J'aime surfer sur la vague du chaos.

            Commentaire


            • #7
              Vouloir jouer la fermeté passionnelle quand il existe des procédures internationales bien établies expose à l'humiliation.

              Commentaire


              • #8
                xenon

                il ne pouvait pas être expulsé par le préfet ,de surcroit , sauf urgence absolue ,
                Ce n'est pas exact !
                Il rentre dans le cadre lié à la protection de l'ordre public, au vu des menaces qu'il a proférées. Il a été estimé qu'il y avait urgence et les autorités sont libres de décider du degré de celle-ci.

                L'expulsion est une mesure de police administrative visant à éloigner un étranger du territoire français. Elle est prononcée dans des situations très graves, liées à la protection de l'ordre public...Elle est prise par le préfet ou par le ministre de l'intérieur.

                Des recours contre la mesure d'expulsion sont possibles, mais ils n'empêchent pas l'expulsion d'être réalisée.


                Source : - Service Public. Le site officiel de l'administration française.

                l'extréme droite vichyste .
                Il y a quand même de sacré obsessions.
                Dernière modification par alibigoud, 12 janvier 2025, 20h05.

                Commentaire


                • #9
                  Ce n'est pas exact !
                  bah si, un étranger protégé ne peut être expulsé par arrété prefectoral ,seul le ministre de l'intérieur peut le faire.

                  Elle est prononcée dans des situations très graves, liées à la protection de l'ordre public...
                  les traductions par des experts assermentés ont démontrés que ce n'était pas le cas.

                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                  Commentaire


                  • #10
                    Bref, le régime algérien est entrain de donner des leçons de droits de l'homme à la France...c'est consternant et drôle en même temps

                    Commentaire


                    • #11
                      INVITÉE RTL - Expulsions d'influenceurs algériens : "Les gens ne sont pas des colis La Redoute", lance Tondelier à Retailleau

                      Invitée du "Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat" ce dimanche 12 janvier, Marine Tondelier a réagi aux tensions diplomatiques entre Paris et Alger, notamment marquées par les propos tenus par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

                      Marine Tondelier, invitée ce dimanche 12 janvier du "Grand Jury RTL-M6-Le Figaro- Public Sénat".
                      Crédit : Nicolas Kovarik/Agence 1827/RTL Le Grand Jury de Marine Tondelier



                      L'Algérie a rejeté samedi 11 janvier les accusations "d'escalade" et "d'humiliation" de la France, après le renvoi vers Paris d'un influenceur algérien expulsé vers son pays par la France, et a dénoncé une "campagne de désinformation" à son encontre. "Doualemn", un influenceur de 59 ans, a été interpellé à Montpellier après une vidéo litigieuse sur TikTok et mis dans un avion jeudi après-midi pour l'Algérie d'où il a été renvoyé en France le soir-même, l'Algérie l'ayant "interdit de territoire", selon le ministère de l'Intérieur.

                      Invitée ce dimanche du Grand Jury RTL-M6, Le Figaro - Public Sénat, la secrétaire nationale des Écologistes a directement dénoncé le comportement du ministre de l'Intérieur dans sa volonté d'expulser des influenceurs algériens appelant à la violence sur les réseaux sociaux. "C'est de la provocation, affirme-t-elle. Ces influenceurs sont dans la provocation, c'est ce qui les caractérise, mais Bruno Retailleau est aussi dans la provocation".


                      Expulser des gens dont un procès est prévu le 14 février, sans attendre leur procès, c'est un symbole de l'extrême droite au pouvoir.

                      "Ce qu'il fait, ajoute-t-elle, est contraire à l'État de droit. Expulser des gens dont un procès est prévu le 14 février, sans attendre leur procès, c'est un symbole de l'extrême droite au pouvoir. Le droit international, par exemple, les relations entre États ont des règles aussi. Quand vous avez un ressortissant d'un pays, que vous voulez le renvoyer dans son pays, ça se fait avec l'accord du pays. Les gens ne sont pas des colis La Redoute. Vous ne pouvez pas dire : 'tiens, je l'envoie, retour à l'expéditeur'."

                      La secrétaire nationale des Écologistes "trouve extrêmement choquant" "l'incendie pyromane la semaine dernière sur les sorties scolaires et les femmes voilées qui les accompagneraient" l'accusant de "ne pas vouloir qu'on parle des vrais sujets". "Quand M. Retailleau allume un incendie par semaine, parce que c'est ce qu'il fait, il fait que vous me posez à moi des questions sur ces provocations, plutôt que de lui poser des questions à lui sur son bilan".
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                      Commentaire


                      • #12
                        Dans ce cas précis, l'Algérie a agi avec brio. On expulse pas ainsi un ressortissant qui réside depuis 36 ans en France. Il faut respecter les règles
                        « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                        Commentaire


                        • #13
                          Bref, le régime algérien est entrain de donner des leçons de droits de l'homme à la France...c'est consternant et drôle en même temps
                          il ya des indépendantistes kanak emprisonnés arbitrairement en france pour leurs simples opinions politiques si tu ne le savais pas ,alors non seulement emprisonnés pour leurs opinions mais de surcroit en métropole et non chez eux en nouvelle calédonie .
                          passe sur les crimes à gaza couverts par une grande part de la classe politique et médiatique..

                          L'Algérie n'a surement pas de leçons a donner a la france ,mais la france n'a egalement aucune leçon à donner à quiconque.
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                          Commentaire


                          • #14
                            xenon

                            ​​​​​​​
                            il ya des indépendantistes kanak emprisonnés arbitrairement en france pour leurs simples opinions politique
                            Ils ne sont pas emprisonnés pour leurs opinions politiques, mais pour leurs rôle au cours des émeutes sanglantes qui ont eu lieu récemment.

                            Commentaire


                            • #15
                              oui dans toutes les dictatures qui se prétende démocratique les gens ne sont ,évidement ,pas emprisonné pour des délits d'opinions mais pour des délits de droits commun .
                              En france ont n'emprisonne pas les étrangers en situation irreguliere , parceque cela signifierais qu'ils pourrait se défendre devant un tribunal ont les "retiens" .. là c'est purement administratif
                              ont les prive de leur droits de se défendre , pour les enfermés dans des conditions indignes pour faire pressions sur eux et les obligés a accepter" leur expulsion..Ainsi ont rentre de nouveau dans le cadre légal.
                              C'est comme si on torturait des gens pour qu'ils accepte une chose et qu'ensuite ont presente cet acquiésement comme "volontaire"...
                              Les nouvelle lois anti terroristes sont un poison pour l'état de droit.... ils ne peuvent etre accepter dans un etat démocratiques que sous l'effet de la peur ...et ces lois anti terroristes et les raccourcis qu'elle permettent ont une force d'attraction extraordinaire pour des hommes politiques sans envergures , sans morale, sans autre intérêt que l'exercice du pouvoir brutal sur autrui .
                              "tout a été dit , tout reste a penser"
                              Alain

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X