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Hier matin, j'ai procédé à la signature obligatoire du registre de contrôle judiciaire, à la caserne de Beni Messous, affiliée à la Sécurité Intérieure.
Malgré mon interdiction de publication injustifiée et illégale, qui m'a été imposée dans le cadre d'un contrôle judiciaire, l'absence de prise des mesures légales nécessaires pour réparer le préjudice et appliquer la loi, dix jours après la plainte que j'ai déposée auprès du Procureur Général près le Conseil Judiciaire de Blida, à propos de laquelle je n'ai pas encore reçu de réponse officielle, et contrairement à ce qui était attendu, il y a eu un déni complet des faits.
Face à cette situation, je me vois dans l'obligation de fournir des informations correctes qui éclairent et profitent au lecteur et au suiveur de l'affaire. Je saisis également cette occasion pour adresser cette plainte aux autorités judiciaires supérieures, dans l'espoir qu'elles agiront pour réparer le préjudice et appliquer la loi.
En réponse aux questions de nombreux amis et militants, concernant la question du contrôle judiciaire et la plainte que j'ai déposée auprès du Procureur Général près le Conseil Judiciaire de Blida, je confirme ce qui suit :
Premièrement, en ce qui concerne le contrôle judiciaire :
Tout le monde sait que je suis poursuivi dans une affaire liée à la liberté d’opinion et d’expression. Après avoir participé à une émission sur la chaîne de télévision Al-Maghribia, en compagnie de l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, je suis poursuivi depuis 2023. Cette affaire, qui à l’origine ne nécessite aucune enquête, car elle ne fait qu’exprimer une opinion politique sur la nature des régimes de la région du Maghreb, mais depuis ce jour, en plus des poursuites, je suis sous surveillance judiciaire qui comprend des mesures strictes.
Aujourd’hui, je me retrouve, injustement, dans un état d’arbitraire, puisque cette censure stipule ce qui suit :
- Interdiction de publier ou d’écrire par quelque moyen que ce soit, y compris les réseaux sociaux.
- Interdiction de participer à toute émission de télévision ou conférence de presse.
- Interdiction de participer à toute manifestation politique.
- Retrait de passeport
- Signature hebdomadaire tous les lundis à la caserne de Beni Messous de la Sécurité Intérieure.
Il convient également de noter dans ce cas que la surveillance judiciaire qui m’a été imposée n’est pas limitée dans le temps et dure depuis 19 mois.
Cela montre l’étendue de la complicité du pouvoir judiciaire avec les partis politiques qui ont approuvé toutes ces mesures et qui les utilisent pour tenter de faire taire une voix libre qui réclame un changement.
Deuxièmement : Concernant la correspondance que j'ai adressée au Procureur général, il s'agit d'une plainte officielle visant à rétablir ma réputation et à démentir ces fausses accusations portées contre moi, officiellement et publiquement, et afin d'enquêter sur ces allégations et de traduire en justice les responsables. J'ai reçu une réponse officielle du Procureur général près le Conseil judiciaire de Blida le 26/01/2025, où il m'a malheureusement informé que le Procureur général a catégoriquement démenti les déclarations qu'il a faites devant le tribunal de Boufarik le 31/12/2024, bien que l'audience ait été publique et que le public et plus de 15 avocats y aient été témoins.
En plus de son comportement contraire à l’éthique et au professionnalisme au cours de l’audience, qui constitue une violation de l’éthique professionnelle et des principes de la justice, le procureur de la République continue de mettre en doute son intégrité et sa crédibilité en niant les faits après qu’ils ont été présentés, lorsqu’il l’interroge. Un tel comportement porte encore plus atteinte à la confiance des citoyens dans le système judiciaire et nous incite à nous interroger sur les motivations du procureur de la République derrière ce comportement.
1/ Le Ministère public est-il exposé à des pressions politiques ou sécuritaires pour influencer le cours de l’affaire et l’orienter dans une certaine direction ?
2/ Est-ce que ces déclarations illégales et immorales du Ministère public visent à monter l’opinion publique contre les militants politiques et des droits de l’homme qui réclament le changement ?
3/ Existe-t-il des motivations personnelles qui poussent le procureur à agir ainsi, comme par exemple le désir d’obtenir une promotion ou une récompense ?
4/ Le Ministère public estime-t-il pouvoir contourner la loi, du fait du manque de contrôle sur le travail du ministère public, ou du manque de sanctions dissuasives ?
Peut-être que le procureur pense qu'il peut ignorer la loi et que le pouvoir judiciaire est au-dessus de toute responsabilité !!!
Dans tous les cas, de tels actes sont considérés comme une grave violation des principes de justice et portent atteinte à la crédibilité du pouvoir judiciaire. Le procureur général doit prendre des mesures et ouvrir une enquête sérieuse sur ces actes, prendre les mesures juridiques appropriées et assurer la protection des droits des personnes.
Gloire et immortalité à nos justes martyrs
Liberté pour les prisonniers d’opinion
#Karim_Tabou
Algérie, mardi 18 février 2025
....................
Hier matin, j'ai procédé à la signature obligatoire du registre de contrôle judiciaire, à la caserne de Beni Messous, affiliée à la Sécurité Intérieure.
Malgré mon interdiction de publication injustifiée et illégale, qui m'a été imposée dans le cadre d'un contrôle judiciaire, l'absence de prise des mesures légales nécessaires pour réparer le préjudice et appliquer la loi, dix jours après la plainte que j'ai déposée auprès du Procureur Général près le Conseil Judiciaire de Blida, à propos de laquelle je n'ai pas encore reçu de réponse officielle, et contrairement à ce qui était attendu, il y a eu un déni complet des faits.
Face à cette situation, je me vois dans l'obligation de fournir des informations correctes qui éclairent et profitent au lecteur et au suiveur de l'affaire. Je saisis également cette occasion pour adresser cette plainte aux autorités judiciaires supérieures, dans l'espoir qu'elles agiront pour réparer le préjudice et appliquer la loi.
En réponse aux questions de nombreux amis et militants, concernant la question du contrôle judiciaire et la plainte que j'ai déposée auprès du Procureur Général près le Conseil Judiciaire de Blida, je confirme ce qui suit :
Premièrement, en ce qui concerne le contrôle judiciaire :
Tout le monde sait que je suis poursuivi dans une affaire liée à la liberté d’opinion et d’expression. Après avoir participé à une émission sur la chaîne de télévision Al-Maghribia, en compagnie de l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, je suis poursuivi depuis 2023. Cette affaire, qui à l’origine ne nécessite aucune enquête, car elle ne fait qu’exprimer une opinion politique sur la nature des régimes de la région du Maghreb, mais depuis ce jour, en plus des poursuites, je suis sous surveillance judiciaire qui comprend des mesures strictes.
Aujourd’hui, je me retrouve, injustement, dans un état d’arbitraire, puisque cette censure stipule ce qui suit :
- Interdiction de publier ou d’écrire par quelque moyen que ce soit, y compris les réseaux sociaux.
- Interdiction de participer à toute émission de télévision ou conférence de presse.
- Interdiction de participer à toute manifestation politique.
- Retrait de passeport
- Signature hebdomadaire tous les lundis à la caserne de Beni Messous de la Sécurité Intérieure.
Il convient également de noter dans ce cas que la surveillance judiciaire qui m’a été imposée n’est pas limitée dans le temps et dure depuis 19 mois.
Cela montre l’étendue de la complicité du pouvoir judiciaire avec les partis politiques qui ont approuvé toutes ces mesures et qui les utilisent pour tenter de faire taire une voix libre qui réclame un changement.
Deuxièmement : Concernant la correspondance que j'ai adressée au Procureur général, il s'agit d'une plainte officielle visant à rétablir ma réputation et à démentir ces fausses accusations portées contre moi, officiellement et publiquement, et afin d'enquêter sur ces allégations et de traduire en justice les responsables. J'ai reçu une réponse officielle du Procureur général près le Conseil judiciaire de Blida le 26/01/2025, où il m'a malheureusement informé que le Procureur général a catégoriquement démenti les déclarations qu'il a faites devant le tribunal de Boufarik le 31/12/2024, bien que l'audience ait été publique et que le public et plus de 15 avocats y aient été témoins.
En plus de son comportement contraire à l’éthique et au professionnalisme au cours de l’audience, qui constitue une violation de l’éthique professionnelle et des principes de la justice, le procureur de la République continue de mettre en doute son intégrité et sa crédibilité en niant les faits après qu’ils ont été présentés, lorsqu’il l’interroge. Un tel comportement porte encore plus atteinte à la confiance des citoyens dans le système judiciaire et nous incite à nous interroger sur les motivations du procureur de la République derrière ce comportement.
1/ Le Ministère public est-il exposé à des pressions politiques ou sécuritaires pour influencer le cours de l’affaire et l’orienter dans une certaine direction ?
2/ Est-ce que ces déclarations illégales et immorales du Ministère public visent à monter l’opinion publique contre les militants politiques et des droits de l’homme qui réclament le changement ?
3/ Existe-t-il des motivations personnelles qui poussent le procureur à agir ainsi, comme par exemple le désir d’obtenir une promotion ou une récompense ?
4/ Le Ministère public estime-t-il pouvoir contourner la loi, du fait du manque de contrôle sur le travail du ministère public, ou du manque de sanctions dissuasives ?
Peut-être que le procureur pense qu'il peut ignorer la loi et que le pouvoir judiciaire est au-dessus de toute responsabilité !!!
Dans tous les cas, de tels actes sont considérés comme une grave violation des principes de justice et portent atteinte à la crédibilité du pouvoir judiciaire. Le procureur général doit prendre des mesures et ouvrir une enquête sérieuse sur ces actes, prendre les mesures juridiques appropriées et assurer la protection des droits des personnes.
Gloire et immortalité à nos justes martyrs
Liberté pour les prisonniers d’opinion
#Karim_Tabou
Algérie, mardi 18 février 2025
....................
أتممت صباح أمس ، التوقيع الاجباري على سجل الرقابة القضائية ، في ثكنة بني مسوس ، التابعة للأمن الداخلي .
و على الرغم من منعي غير المبرر و غير القانوني من النشر ، و الذي فرض علي في إطار الرقابة القضائية ، إلا و أن عدم اتخاذ الإجراءات القانونية اللازمة لإصلاح الضرر و تطبيق القانون و ذلك بعد مرور عشرة أيام عن الشكوى التي قدمتها للسيد النائب العام لدى مجلس قضاء البليدة ، و التي لم أتلقى بشأنها إلى الآن أي إجابة رسمية ، و عكس ما كان منتظرا ، فقد وقع انكار تام للوقائع .
أمام هذا الوضع أجد نفسي مجبرا لتقديم معلومات صحيحة ، توضح و تفيد القارئ و المتتبع للقضية ، كما أني أغتنم هذه الفرصة لتوجيه هذه الشكوى ، للسلطات القضائية العليا ، على أمل أن تتحرك للإصلاح الضرر و تطبيق القانون .
و إجابة عن تساؤلات العديد من الأصدقاء و المناضلين ، حول قضية الرقابة القضائية و الشكوى التي قدمتها لسيد النائب العام لدى مجلس قضاء البليدة ، فإني أؤكد ما يلي :
أولا فما يخص الرقابة القضائية:
فالكل يعلم ، أني متابع في قضية مرتبطة بحرية الرأي و التعبير ، حيث بعد مشاركتي في حصة على قناة المغاربية ، برفقة الرئيس التونسي السابق منصف المرزوقي ، تمت متابعتي قضائيا منذ 2023 ، هذه القضية التي هي في الأصل لا تحتاج إلى أي تحقيق ، لأنها مجرد إدلاء برأي سياسي حول طبيعة الأنظمة في المنطقة المغاربية ، إلا أنه و منذ ذلك اليوم ، فزيادة عن المتابعة القضائية ، فإني موضوع تحت رقابة قضائية تتضمن إجراءات شديدة.
حيث أجد نفسي اليوم و بغير وجه حق ، في حالة تعسف ، كون أن هذه الرقابة تنص على ما يلي :
- المنع من النشر أو الكتابة بأي وسيلة كانت ، بما فيها وسائل التواصل الاجتماعي
- المنع من المشاركة في أي حصة تلفزيونية أو ندوة صحفية
- المنع من المشاركة في أي تضاهرة سياسية
- حجز جواز السفر
- الإمضاء الاسبوعى كل يوم الاثنين على مستوى ثكنة بنى مسوس التابعة للأمن الداخلي.
و جدير بالذكر في هذه القضية أيضا ، أن الرقابة القضائية المسلطة علي ، غير محددة الآجال ، و هي مستمرة منذ 19 شهر. ، هذا يبين مدى تواطئ القضاء مع الجهات السياسية التى أقرت فى الحقيقة كل هذه الاجراءات ، و التي توظفها من أجل محاولة اسكات صوت حر ، يريد التغيير .
ثانيا : بالنسبة للمراسلة التي قدمتها لسيد النائب العام ، فهي شكوى رسمية من أجل رد الاعتبار لشخصي و نفي هذه التهم الباطلة عني ، بشكل رسمي و علني ، و من أجل التحقيق في هذه الادعاءات و محاسبة المسؤول عنها ، و قد تلقيت رد رسمي من طرف السيد النائب العام لدى مجلس قضاء البليدة بتاريخ 26/01/2025 ، حيث أخبرني مع الأسف ، أن السيد وكيل الجمهورية نفى قطعيا الأقوال التي صرح بها في محكمة بوفاريك بتاريخ 31/12/2024 ، رغم أن الجلسة كانت علنية و كان الجمهور و أكثر من 15 محامي شاهدا عليها .
إن السيد وكيل الجمهورية بالإضافة إلى تصرفه غير الأخلاقي و غير المهني أثناء الجلسة ، و الذي يعتبر انتهاك لأخلاقيات المهنة و مبادئ العدالة ، يواصل اثارة الشكوك حول نزاهته و مصداقيته بإنكاره الوقائع بعد الادلاء بها ، عند مساءلته من طرف السيد النائب العام ، إن مثل هذه التصرفات تزيد من اضعاف ثقة المواطنين في النظام القضائي ، و تدفعنا إلى التساؤل عن دوافع السيد وكيل الجمهورية من وراء هذا التصرف ؛
1/ هل يتعرض السيد وكيل الجمهورية لضغوط سياسية أو أمنية ، لتأثير على سير القضية و توجيهها في مسار معين ؟
2/ هل يراد من خلال هذه التصريحات غير القانونية و غير الأخلاقية لسيد وكيل الجمهورية ، اثارة الرأي العام ضد المناضلين السياسيين و الحقوقيين المطالبين بالتغيير؟
3/ هل هناك دوافع شخصية ، تدفع السيد وكيل الجمهورية لمثل هذا التصرف ، كالرغبة في الحصول على ترقية أو مكافأة .
4/ هل يظن السيد وكيل الجمهورية أنه قادر على تجاوز القانون ، لعدم وجود رقابة على عمل النيابة ، أو لعدم وجود عقوبات رادعة ؟
ربما يعتقد السيد وكيل الجمهورية أنه يمكنه الاستهتار بالقانون و أن السلطة القضائية فوق المساءلة !!!!
في كل الأحوال ، فإن مثل هذه التصرفات تعتبر انتهاك خطير لمبادئ العدالة و تضر بمصداقية الجهاز القضائي ، و على السيد النائب العام ، التحرك و فتح تحقيق جدي في هذا التصرف و اتخاذ الإجراءات القانونية المناسبة و ضمان حماية حقوق الأفراد
المجد و الخلود لشهدائنا الأبرار
الحرية لمعتقلى الرأي
#كريم_طابو
الجزائر ، الثلاثاء 18 فيفري 2025
و على الرغم من منعي غير المبرر و غير القانوني من النشر ، و الذي فرض علي في إطار الرقابة القضائية ، إلا و أن عدم اتخاذ الإجراءات القانونية اللازمة لإصلاح الضرر و تطبيق القانون و ذلك بعد مرور عشرة أيام عن الشكوى التي قدمتها للسيد النائب العام لدى مجلس قضاء البليدة ، و التي لم أتلقى بشأنها إلى الآن أي إجابة رسمية ، و عكس ما كان منتظرا ، فقد وقع انكار تام للوقائع .
أمام هذا الوضع أجد نفسي مجبرا لتقديم معلومات صحيحة ، توضح و تفيد القارئ و المتتبع للقضية ، كما أني أغتنم هذه الفرصة لتوجيه هذه الشكوى ، للسلطات القضائية العليا ، على أمل أن تتحرك للإصلاح الضرر و تطبيق القانون .
و إجابة عن تساؤلات العديد من الأصدقاء و المناضلين ، حول قضية الرقابة القضائية و الشكوى التي قدمتها لسيد النائب العام لدى مجلس قضاء البليدة ، فإني أؤكد ما يلي :
أولا فما يخص الرقابة القضائية:
فالكل يعلم ، أني متابع في قضية مرتبطة بحرية الرأي و التعبير ، حيث بعد مشاركتي في حصة على قناة المغاربية ، برفقة الرئيس التونسي السابق منصف المرزوقي ، تمت متابعتي قضائيا منذ 2023 ، هذه القضية التي هي في الأصل لا تحتاج إلى أي تحقيق ، لأنها مجرد إدلاء برأي سياسي حول طبيعة الأنظمة في المنطقة المغاربية ، إلا أنه و منذ ذلك اليوم ، فزيادة عن المتابعة القضائية ، فإني موضوع تحت رقابة قضائية تتضمن إجراءات شديدة.
حيث أجد نفسي اليوم و بغير وجه حق ، في حالة تعسف ، كون أن هذه الرقابة تنص على ما يلي :
- المنع من النشر أو الكتابة بأي وسيلة كانت ، بما فيها وسائل التواصل الاجتماعي
- المنع من المشاركة في أي حصة تلفزيونية أو ندوة صحفية
- المنع من المشاركة في أي تضاهرة سياسية
- حجز جواز السفر
- الإمضاء الاسبوعى كل يوم الاثنين على مستوى ثكنة بنى مسوس التابعة للأمن الداخلي.
و جدير بالذكر في هذه القضية أيضا ، أن الرقابة القضائية المسلطة علي ، غير محددة الآجال ، و هي مستمرة منذ 19 شهر. ، هذا يبين مدى تواطئ القضاء مع الجهات السياسية التى أقرت فى الحقيقة كل هذه الاجراءات ، و التي توظفها من أجل محاولة اسكات صوت حر ، يريد التغيير .
ثانيا : بالنسبة للمراسلة التي قدمتها لسيد النائب العام ، فهي شكوى رسمية من أجل رد الاعتبار لشخصي و نفي هذه التهم الباطلة عني ، بشكل رسمي و علني ، و من أجل التحقيق في هذه الادعاءات و محاسبة المسؤول عنها ، و قد تلقيت رد رسمي من طرف السيد النائب العام لدى مجلس قضاء البليدة بتاريخ 26/01/2025 ، حيث أخبرني مع الأسف ، أن السيد وكيل الجمهورية نفى قطعيا الأقوال التي صرح بها في محكمة بوفاريك بتاريخ 31/12/2024 ، رغم أن الجلسة كانت علنية و كان الجمهور و أكثر من 15 محامي شاهدا عليها .
إن السيد وكيل الجمهورية بالإضافة إلى تصرفه غير الأخلاقي و غير المهني أثناء الجلسة ، و الذي يعتبر انتهاك لأخلاقيات المهنة و مبادئ العدالة ، يواصل اثارة الشكوك حول نزاهته و مصداقيته بإنكاره الوقائع بعد الادلاء بها ، عند مساءلته من طرف السيد النائب العام ، إن مثل هذه التصرفات تزيد من اضعاف ثقة المواطنين في النظام القضائي ، و تدفعنا إلى التساؤل عن دوافع السيد وكيل الجمهورية من وراء هذا التصرف ؛
1/ هل يتعرض السيد وكيل الجمهورية لضغوط سياسية أو أمنية ، لتأثير على سير القضية و توجيهها في مسار معين ؟
2/ هل يراد من خلال هذه التصريحات غير القانونية و غير الأخلاقية لسيد وكيل الجمهورية ، اثارة الرأي العام ضد المناضلين السياسيين و الحقوقيين المطالبين بالتغيير؟
3/ هل هناك دوافع شخصية ، تدفع السيد وكيل الجمهورية لمثل هذا التصرف ، كالرغبة في الحصول على ترقية أو مكافأة .
4/ هل يظن السيد وكيل الجمهورية أنه قادر على تجاوز القانون ، لعدم وجود رقابة على عمل النيابة ، أو لعدم وجود عقوبات رادعة ؟
ربما يعتقد السيد وكيل الجمهورية أنه يمكنه الاستهتار بالقانون و أن السلطة القضائية فوق المساءلة !!!!
في كل الأحوال ، فإن مثل هذه التصرفات تعتبر انتهاك خطير لمبادئ العدالة و تضر بمصداقية الجهاز القضائي ، و على السيد النائب العام ، التحرك و فتح تحقيق جدي في هذا التصرف و اتخاذ الإجراءات القانونية المناسبة و ضمان حماية حقوق الأفراد
المجد و الخلود لشهدائنا الأبرار
الحرية لمعتقلى الرأي
#كريم_طابو
الجزائر ، الثلاثاء 18 فيفري 2025
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