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Tebboune sur le développement du tourisme en Algérie

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  • Tebboune sur le développement du tourisme en Algérie

    Un bon investissement dans le tourisme requiert « des sacrifices de la part des investisseurs ». Actuellement, il y a certes un progrès dans le secteur, « mais cela reste insuffisant », a reconnu l’intervenant.

    Et pour combler les lacunes, le chef de l’État explique que le développement du tourisme ne doit pas se faire uniquement sur le plan structurel. Le tourisme, « c’est l’accueil. Car celui qui a la colonne vertébrale rigide ne peut pas faire de tourisme. Il faut donc avoir une colonne vertébrale souple, pour pouvoir être flexible », a-t-il dit.

    Autrement dit, pour que le tourisme se développe encore plus en Algérie, le président Tebboune suggère plus de flexibilité et d’ouverture sur plusieurs plans. Pour lui, celui qui veut faire du tourisme doit céder un peu sur son honneur et sa dignité. « Sinon, à quoi bon faire du tourisme », a-t-il dit. La vidéo de ses propos est devenue virale sur les réseaux sociaux.



    VVA
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Surtout comme au maroc éviter que les infrastructures touristiques soit étrangères où ils récupèrent l'argent des touristes qu'ils envoient.

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    • #3
      Pour lui, celui qui veut faire du tourisme doit céder un peu sur son honneur et sa dignité.
      incroyable ! Lamentable !
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #4
        Ils ne vont rien comprendre les pauvres !

        Dernière modification par sako, 14 avril 2025, 22h29.

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        • #5
          Pour lui, celui qui veut faire du tourisme doit céder un peu sur son honneur et sa dignité.
          Il y a eu une scène dans un hôtel ou un étranger avait demandé à un agent de l’hôtel de porter ses bagages à sa chambre après avoir fait son enregistrement, le type lui a répliqué texto et en Français "pourquoi tes bras sont cassés" en français et avec les gestes pour qu’il comprend.

          Il y a un équilibre entre préserver son honneur et sa dignité et faire son travail. Il faut admettre que les algériens ont des problèmes dans ce type de service

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          • #6
            Je ne vois vraiment pas en quoi cède de l'honneur ou de la dignité, un hôtelier Américain ou Français.
            Être accueillant et souriant avec le client, ce n'est pas une perte de dignité ou honneur.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #7
              faudrai commencer par multiplier les bureaux de change officiel
              ​​

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              • #8
                En écoutant Tebboune parler du tourisme de cette manière, il est clair qu’il n’y a aucune volonté de développer ce secteur en Algérie. Il parle du tourisme local, avec des chambres et des hôtels familiaux , le plus souvent de mauvaise qualité.

                Au lieu de chercher à combler le retard flagrant de l’Algérie en matière de tourisme, Tebboune continue d’accentuer l’écart avec les autres pays, une situation qui devient désormais irréversible.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  Je ne vois vraiment pas en quoi cède de l'honneur ou de la dignité, un hôtelier Américain ou Français.
                  Être accueillant et souriant avec le client, ce n'est pas une perte de dignité ou honneur.
                  Pourtant, il y a bien une différence entre le tourisme dans les pays dits développés et les pays sous-développés. Certains touristes en visite dans un pays européens, n'auront pas le même comportement que lorsqu'ils sont au Maroc, en Tunisie ou en Inde par exemple, certains sont racistes, condescendants, irrespectueux et se croient tout permettre, ils peuvent avoir des exigences au delà de ce que l'hôtel offre et ça il faut savoir le gérer...et le dz est nerveux et trop fière pour accepter que le client soit rois même quand il a tort et Tebboune le sait d'où son discourt sur la capacité de faire des courbettes.

                  Le tourisme de masse n'est pas fait pour l'Algérie, nous avons d'autres ressources pour ne pas tout miser sur ce secteur. développer des attractions oui, mettre en valeur des sites historiques, rendre le pays séduisant pour qu'on veuille le visiter pour sa culture tout au long de l'années, mais en faire une une destination ta3 les chaussettes dans les sandales, ghir c'est pas le peine

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                  • #10
                    Le tourisme de masse n'est pas fait pour l'Algérie..
                    Personnellement j'ai du mal à imaginer le tourisme de masse en Algérie, avec des plages où les meilleures places ( transats payants ) sont réservées aux étrangers et …où les autochtones sont réduits au simples vendeurs de beignets ... Non merci !

                    J’ai fait les plages du pourtours de la méditerranée, de Turquie jusqu’aux îles Canaries, que des bulles , paillettes et tape-à-l'œil, même mes enfants ne veulent plus y aller.

                    En Algérie, nous avons un tourisme interne qui se développe petit à petit, de simples citoyens algériens de l’intérieur du pays qui découvrent le bonheur de partir en vacances sur la côte, sans se ruiner, le tout dans le respect des valeurs et traditions …c’est cette authenticité qu’il faut préserver !
                    Dernière modification par sako, 15 avril 2025, 01h15.

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                    • #11
                      En Algérie, nous avons un tourisme interne qui se développe petit à petit, de simples citoyens algériens de l’intérieur du pays qui découvrent le bonheur de partir en vacances sur la côte
                      Tant qu’on continuera à parler de "tourisme local ou interne" comme d’un modèle à part, il ne faudra pas s’étonner de l’absence d’infrastructures modernes et de services de qualité. Cette appellation réductrice, laisse entendre que les Algériens seraient moins exigeants ou satisfaits du minimum.

                      Les Algériens ont le droit, comme les étrangers qui visitent notre pays, à un tourisme digne de ce nom : structuré, bien pensé, avec des prestations à la hauteur. Aspirer au confort, à la beauté, voire même à un certain niveau de luxe, n’a rien d’un reniement culturel bien au contraire ça valorise l’image du pays.

                      L'été dernier, lors de mon séjour en Algérie, j'ai cherché un complexe touristique où passer quelques jours de vacances. On m’a alors parlé de Zina Beach, à Mostaganem, un endroit qui semble très beau sur les photos et les vidéos. Mais en discutant avec des amis, j’ai vite déchanté. Le service n'est pas à la hauteur au vu des tarifs affichés : 65.000 DA la nuit !

                      J’ai quand même tenté de les contacter pour me renseigner. J’ai appelé les trois numéros de téléphone disponibles sur leur site web, tous des portables. Aucun n’a décroché, il n y a même pas un répondeur. Leur site web, qui n'est pas professionnel, n'inspire pas confiance pour effectuer une réservation en ligne. Finalement, j’ai laissé tomber.
                      Dernière modification par shadok, 15 avril 2025, 03h25.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                      • #12
                        shadok

                        Salam;

                        Redéfinir le tourisme en Algérie : entre caractère national et désir de modernité

                        L’Algérie est à un tournant. Face à un monde touristique saturé par le consumérisme, les villes muséifiées et les destinations standardisées, se pose une question de fond : quel modèle touristique pour un pays à l’identité aussi forte, complexe et inexploitée que l’Algérie ?

                        Le tourisme algérien ne peut être une copie du modèle occidental. Il doit naître d’un croisement sensible entre les aspirations modernes de la société, le respect de valeurs culturelles profondes, et une ambition nationale fondée sur la souveraineté, la beauté et la transmission.

                        Un pays au potentiel gigantesque mais encore latent
                        Montagnes, déserts, oasis, forêts, côtes, histoire millénaire, spiritualités diverses, artisanats vivants, gastronomie variée : tout est là. Pourtant, ce patrimoine reste sous-exploité pour des raisons à la fois techniques (manque d’infrastructures, logistique) et culturelles (méfiance envers le tourisme de masse, absence de vision nationale unifiée).
                        Les Algériens eux-mêmes ont soif de découvrir leur pays, mais veulent le faire avec confort, dignité, et sans être déconnectés de leur mode de vie et de leurs repères sociaux.

                        Le paradoxe algérien : modernité désirée, identité non négociable
                        Les Algériens veulent consommer, voyager, se reposer, rire, s’émerveiller, comme tout le monde. Mais pas à n’importe quel prix. Il existe une résistance profonde à tout ce qui serait perçu comme une occidentalisation vide de sens. Cette tension n’est pas un obstacle : c’est le matériau même d’un tourisme original.

                        Plutôt que de chercher à lisser les contrastes, il faut les assumer : un tourisme algérien doit être de caractère, à l’image de son peuple.

                        Quelle finalité pour le tourisme algérien ?
                        Il ne s’agit pas seulement d’attirer des devises étrangères. Il s’agit de créer :
                        • de l’emploi local non délocalisable, surtout dans les zones rurales et sahariennes.
                        • de la fierté collective, par la redécouverte du territoire.
                        • de la transmission culturelle, des anciens aux jeunes, des habitants aux visiteurs.
                        • un lien pacifié entre le peuple et son espace, après des décennies d’abandon, de désenchantement ou de marginalisation.
                        Le produit touristique algérien : une invention enracinée
                        Un vrai modèle algérien doit articuler différentes formes d’expériences :
                        • le tourisme de nature (randonnée, oasis, bivouacs sahariens),
                        • le tourisme de mémoire (anti-colonial, ottoman, berbère, soufi),
                        • le tourisme d’artisanat et de savoirs vivants,
                        • le tourisme spirituel (zawiyas, silence du désert, méditation),
                        • le tourisme productif et participatif (agroécologie, énergies renouvelables),
                        • et le tourisme d'immersion locale (chez l’habitant, fermes collectives, villages culturels).
                        Il faut inventer des expériences algériennes qui soient à la fois modernes, sobres, festives, spirituelles et enracinées. Un bivouac connecté, un hammam du désert, un centre culturel soufi, un théâtre d’argile, une table de terroir berbère : voilà le genre de récits qu’il faut construire.

                        Un design pensé pour les Algériens d’abord
                        La base du tourisme algérien, c’est le peuple algérien lui-même. Il faut penser des circuits, des hébergements, des festivals, des services conçus pour les familles algériennes, la jeunesse locale, les retraités, les artistes, les femmes rurales, les diasporas.

                        Ce tourisme doit être :
                        • respectueux des codes sociaux, notamment la pudeur, l’hospitalité, la valorisation des anciens.
                        • accessible financièrement, mais qualitatif.
                        • régulé localement, en partenariat avec les communautés, et non imposé d’en haut.
                        Ce n’est qu’ensuite que ce modèle pourra attirer des étrangers sincèrement intéressés par l’Algérie réelle.

                        Un tourisme au service du territoire, pas l’inverse
                        Le tourisme doit s’intégrer à une stratégie de développement territorial circulaire. Il doit soutenir :
                        • la réhabilitation de villages,
                        • la mise en valeur des savoir-faire locaux,
                        • la création d’infrastructures écologiques,
                        • la relance de la production locale (bois, pierre, textile, céramique, alimentation, musique),
                        • et l’ancrage d’une souveraineté économique et culturelle.
                        Le tourisme n’est pas une finalité en soi. Il est un moyen de transformer le rapport du pays à lui-même.

                        Conclusion : inventer, ne pas imiter
                        L’Algérie ne manque ni de lieux, ni de beauté, ni de génie. Ce qui manque, c’est un récit clair, assumé, cohérent. Une vision qui dise :
                        "Voici ce que nous voulons être, et voici comment nous voulons que le monde vienne à notre rencontre."


                        C’est à cette condition qu’un tourisme algérien original, fort, digne et durable peut naître. Pas un produit. Un pacte entre un peuple, son territoire, et son avenir.

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                        • #13
                          j'ai souvent été en Espagne , un pays qui accueille chaque années 50 millions de visiteurs au moins ,je n'ai jamais vu un espagnol être contraint d'y laisser de sa dignité ,Tebboune prend comme exemple un type de tourisme comme ce qui se pratique à marrakech ou au maroc en général ,c'est là ou il se trompe.
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • #14
                            Les Algériens ont le droit, comme les étrangers qui visitent notre pays, à un tourisme digne de ce nom : structuré, bien pensé, avec des prestations à la hauteur. Aspirer au confort, à la beauté, voire même à un certain niveau de luxe, n’a rien d’un reniement culturel bien au contraire ça valorise l’image du pays.
                            Entièrement d’accord, rien n’empêche le développement d’un tourisme de qualité pour une clientèles de la classe moyenne supérieure.

                            Ce que je voulais dire par tourisme local ou interne, c’est un tourisme où les autochtones restent maitres des lieux, un tourisme accessible à toutes les classes sociales du pays, chacun selon ses moyens, qu’on leur laisse la possibilité de choisir et qu’ils ne se sentent pas dépaysés chez eux..écrasés par un modèle standard imposé et non respectueux du mode de vie local.

                            Que les belles plages du pays ne soient pas toutes bradées au profit de grands groupes hôteliers étrangers, avec leurs vagues de touristes en all-inclusive, qui ne consomment pas à l’extérieur, certains d'ailleurs ( russes, et anglais) ne bougent même pas de la piscine de l’Hotel!

                            En Egypte par exemple, certaine stations balnéaires, sous surveillance de l’armée, sont presque interdite aux autochtones, celle de Taba dans Sinaï est majoritairement réservée ...aux Israéliens ! les rares citoyens égyptiens qui travaillent sur les lieux sont considérés et vus par les touristes étrangers comme des potentiels … terroristes ! c’est dire le degré d’asservissement que leur inflige leur propre gouvernement.

                            Personnellement j’ai grandi pas loin d’une belle petite plage, où les femmes du village pouvaient aller faire leur baignade en groupe avec les enfants, elles avaient leur créneau horaire quelles géraient à leur manière , je vois mal un groupe hôtelier étranger venir s’approprier ce lieux et bouleverser cet ordre social… pour laisser place à un touriste allemand, anglais ou Suédois !
                            Dernière modification par sako, 15 avril 2025, 10h25.

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                            • #15
                              Personnellement j'ai du mal à imaginer le tourisme de masse en Algérie, avec des plages où les meilleures places ( transats payants ) sont réservées aux étrangers et …où les autochtones sont réduits au simples vendeurs de beignets ... Non merci !
                              le tourisme international fait élever le niveau des standards ,c'est le seul moyen et il n'ya pas d'autres .
                              de surcroit , ca crée des emplois par milliers ,fait rentrer de la devise forte et participe au soft power du pays .

                              il faut à mon avis aller par étapes ,commencer d'abord par bien relancer le tourisme saharien ,c'est le cas actuellement, quand au tourisme balnéaire ,il faut s'associer avec le privé ou de grands groupes et aménager des zones touristiques spéciales avec des aménagements et services aux normes internationales, dédiés pour le tourisme venant de l'étranger ,on peut en avoir dans toutes les grandes stations Algériennes, elles serviront d'expériences pilotes pour les infrastructures existantes et réhausseront le niveau d'exigence général .
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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