Issabrahimi
Encore une fois, le problème soulevé ne porte pas sur le bien-fondé de l’anglais comme langue du savoir médical, mais plutôt sur la manière et le rythme avec lesquels cette transition est imposée.
On ne peut pas comparer la situation du Québec, où le niveau général d’anglais est bien plus élevé, à celui de l’Algérie, où ni les enseignants ni les étudiants ne disposent encore des compétences suffisantes.
Au Québec, les étudiants ont la possibilité de choisir de poursuivre des études en médecine dans la langue dans laquelle ils se sentent le plus à l’aise, selon qu'ils s'inscrivent dans des universités anglophones (McGill) ou francophones (Université de Montréal, Université de Sherbrooke et Université Laval).
Former des générations d’étudiants à l’anglais dès le primaire et préparer des enseignants qualifiés est une démarche de fond indispensable si on veut que ce virage réussisse et qu’il améliore réellement la qualité de l’enseignement médical, au lieu de la fragiliser davantage.
Les « thérapies de choc » en éducation sont risqués quand elles ne tiennent pas compte des réalités du terrain.
Encore une fois, le problème soulevé ne porte pas sur le bien-fondé de l’anglais comme langue du savoir médical, mais plutôt sur la manière et le rythme avec lesquels cette transition est imposée.
On ne peut pas comparer la situation du Québec, où le niveau général d’anglais est bien plus élevé, à celui de l’Algérie, où ni les enseignants ni les étudiants ne disposent encore des compétences suffisantes.
Au Québec, les étudiants ont la possibilité de choisir de poursuivre des études en médecine dans la langue dans laquelle ils se sentent le plus à l’aise, selon qu'ils s'inscrivent dans des universités anglophones (McGill) ou francophones (Université de Montréal, Université de Sherbrooke et Université Laval).
Former des générations d’étudiants à l’anglais dès le primaire et préparer des enseignants qualifiés est une démarche de fond indispensable si on veut que ce virage réussisse et qu’il améliore réellement la qualité de l’enseignement médical, au lieu de la fragiliser davantage.
Les « thérapies de choc » en éducation sont risqués quand elles ne tiennent pas compte des réalités du terrain.
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