Les réactionnaires se mobilisent.
Bengrina appelle le président Tebboune à gracier Belghit
La requête a été formulée dans une lettre ouverte adressée ce dimanche au Président de la République, en sa qualité de premier magistrat du pays
Mohamed Elfateh Athmani
Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a appelé ce dimanche le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à accorder sa grâce au chercheur Mohamed El Amine Belghit, placé en détention provisoire samedi.
Belghit est poursuivi pour avoir, selon un communiqué du tribunal de Dar El Beïda à Alger publié samedi, "porté atteinte aux principes fondamentaux régissant la société algérienne consacrés par la Constitution, offensé un élément essentiel de l’identité nationale et nui à l’unité nationale".
Dans une lettre ouverte, adressée ce dimanche au président Tebboune en sa qualité de premier magistrat du pays, Bengrina n’est pas revenu sur les raisons ayant conduit à l’incarcération du chercheur. Il a écrit "Certes, nous ne remettons pas en cause les décisions de la justice algérienne une fois qu’elles sont rendues, mais notre confiance dans le premier magistrat du pays et notre espoir en la sagesse de Monsieur le Président nous poussent à demander d’intervenir pour désamorcer les tensions, car nous savons qu’un fils de la nation, issu d’une lignée de martyrs, comme le Dr El Amine Belghit, verra son patriotisme plaidé en votre faveur.
Bengrina a relié sa demande aux "complots visant les nations émergentes qui demeurent attachées à leurs constantes, à leur souveraineté et à leur unité sociale soudée par la foi et la solidarité populaire."
Le chercheur Mohamed El Amine Belghit avait suscité la controverse après avoir fait, le 1er mai, des déclarations à la chaîne "Sky News Arabia" concernant la langue amazighe.
Il fait désormais l’objet d’une procédure judiciaire avec des accusations de crime d’atteinte à l’unité nationale par des actes visant les symboles de la nation et de la République, délit d’atteinte à l’intégrité du territoire national, et délit de diffusion de discours haineux et discriminatoire par le biais des technologies de l'information et de la communication.
La requête a été formulée dans une lettre ouverte adressée ce dimanche au Président de la République, en sa qualité de premier magistrat du pays
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Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a appelé ce dimanche le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à accorder sa grâce au chercheur Mohamed El Amine Belghit, placé en détention provisoire samedi.
Belghit est poursuivi pour avoir, selon un communiqué du tribunal de Dar El Beïda à Alger publié samedi, "porté atteinte aux principes fondamentaux régissant la société algérienne consacrés par la Constitution, offensé un élément essentiel de l’identité nationale et nui à l’unité nationale".
Dans une lettre ouverte, adressée ce dimanche au président Tebboune en sa qualité de premier magistrat du pays, Bengrina n’est pas revenu sur les raisons ayant conduit à l’incarcération du chercheur. Il a écrit "Certes, nous ne remettons pas en cause les décisions de la justice algérienne une fois qu’elles sont rendues, mais notre confiance dans le premier magistrat du pays et notre espoir en la sagesse de Monsieur le Président nous poussent à demander d’intervenir pour désamorcer les tensions, car nous savons qu’un fils de la nation, issu d’une lignée de martyrs, comme le Dr El Amine Belghit, verra son patriotisme plaidé en votre faveur.
Bengrina a relié sa demande aux "complots visant les nations émergentes qui demeurent attachées à leurs constantes, à leur souveraineté et à leur unité sociale soudée par la foi et la solidarité populaire."
Le chercheur Mohamed El Amine Belghit avait suscité la controverse après avoir fait, le 1er mai, des déclarations à la chaîne "Sky News Arabia" concernant la langue amazighe.
Il fait désormais l’objet d’une procédure judiciaire avec des accusations de crime d’atteinte à l’unité nationale par des actes visant les symboles de la nation et de la République, délit d’atteinte à l’intégrité du territoire national, et délit de diffusion de discours haineux et discriminatoire par le biais des technologies de l'information et de la communication.
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