L’Algérie commémore ce jeudi le 80ᵉ anniversaire des massacres du 8 mai 1945 qui ont fait 45.000 morts à Sétif, Guelma et Kherrata.
À cette occasion, le président Abdelmadjid Tebboune a adressé un message aux Algériens dans lequel il a qualifié ces messages de « pires crimes de génocides et crimes contre l’humanité des temps modernes ».
Il a souligné que le peuple algérien commémore l’anniversaire d’un soulèvement populaire « décisif, ayant acheminé les luttes du Mouvement national, des décennies durant, à un moment crucial de l’histoire ».
Ce soulèvement a marqué la « naissance d’un front de lutte armée, une option, devenue l’unique voie pour s’affranchir du joug d’un colonialisme abject, l’humanité étant témoin des pires exactions qu’il a commises pendant plus d’un siècle contre le peuple algérien », a-t-il ajouté.
Tebboune : aucune concession sur le dossier de la mémoire
Le président appelle les Algériennes et Algériens à « méditer ce douloureux événement qui révèle l’ampleur de la cruauté des souffrances endurées par un peuple résistant et très fier de sa bravoure ».Air Algérie
Les manifestations du 8 mai sont « l’expression la plus sincère » de l’attachement du peuple algérien à la « liberté, à la dignité et à la fierté, ce même peuple sorti il y a 80 ans pour faire face aux pires crimes de génocides et crimes contre l’humanité des temps modernes, en payant le lourd tribut de plus de 45.000 martyrs pour la liberté et l’affranchissement », a ajouté Abdelmadjid Tebboune.
Le chef de l’État estime que la commémoration des massacres du 8 mai 1945 « atteste de l’attachement profond du peuple algérien à la glorification de son histoire, de sa nation et de sa liberté ».
Enchainant, le président a abordé le dossier de la mémoire qui empoisonne les relations entre l’Algérie et la France.
« Mue par son attachement au droit de son peuple et en reconnaissance de la sacralité de l’héritage de la résistance et de la lutte, par fidélité à l’esprit de Novembre et au message éternel des martyrs, l’Algérie ne saurait en aucun cas accepter à ce que le dossier de la mémoire soit relégué à l’oubli et au déni », a-t-il affirmé.
Le peuple algérien, ajoute le chef de l’État, « qui a su jadis transformer souffrances et sacrifices en gloires, ne verra pas son élan freiné par la rudesse des défis. Bien au contraire, il redoublera de résolution face à ceux qui s’acharnent contre nos principes et l’indépendance de notre décision nationale.
TSA
À cette occasion, le président Abdelmadjid Tebboune a adressé un message aux Algériens dans lequel il a qualifié ces messages de « pires crimes de génocides et crimes contre l’humanité des temps modernes ».
Il a souligné que le peuple algérien commémore l’anniversaire d’un soulèvement populaire « décisif, ayant acheminé les luttes du Mouvement national, des décennies durant, à un moment crucial de l’histoire ».
Ce soulèvement a marqué la « naissance d’un front de lutte armée, une option, devenue l’unique voie pour s’affranchir du joug d’un colonialisme abject, l’humanité étant témoin des pires exactions qu’il a commises pendant plus d’un siècle contre le peuple algérien », a-t-il ajouté.
Tebboune : aucune concession sur le dossier de la mémoire
Le président appelle les Algériennes et Algériens à « méditer ce douloureux événement qui révèle l’ampleur de la cruauté des souffrances endurées par un peuple résistant et très fier de sa bravoure ».Air Algérie
Les manifestations du 8 mai sont « l’expression la plus sincère » de l’attachement du peuple algérien à la « liberté, à la dignité et à la fierté, ce même peuple sorti il y a 80 ans pour faire face aux pires crimes de génocides et crimes contre l’humanité des temps modernes, en payant le lourd tribut de plus de 45.000 martyrs pour la liberté et l’affranchissement », a ajouté Abdelmadjid Tebboune.
Le chef de l’État estime que la commémoration des massacres du 8 mai 1945 « atteste de l’attachement profond du peuple algérien à la glorification de son histoire, de sa nation et de sa liberté ».
Enchainant, le président a abordé le dossier de la mémoire qui empoisonne les relations entre l’Algérie et la France.
« Mue par son attachement au droit de son peuple et en reconnaissance de la sacralité de l’héritage de la résistance et de la lutte, par fidélité à l’esprit de Novembre et au message éternel des martyrs, l’Algérie ne saurait en aucun cas accepter à ce que le dossier de la mémoire soit relégué à l’oubli et au déni », a-t-il affirmé.
Le peuple algérien, ajoute le chef de l’État, « qui a su jadis transformer souffrances et sacrifices en gloires, ne verra pas son élan freiné par la rudesse des défis. Bien au contraire, il redoublera de résolution face à ceux qui s’acharnent contre nos principes et l’indépendance de notre décision nationale.
TSA