10/06/2025
Les relations algéro-nigériennes connaissent une période de fluctuations en raison de positions contradictoires émanant de Niamey. Ces positions oscillent entre un désir déclaré de maintenir des relations amicales avec l’Algérie et un alignement avec l’Alliance des États du Sahel (AES), dirigée par le pouvoir militaire putschiste au Mali, sous la présidence d’Assimi Goïta, qui mène une politique d’escalade envers l’Algérie.
Dans une démarche hostile et incompréhensible, la télévision officielle nigérienne a diffusé, lors de son journal de 20h30 le 9 juin, un reportage contenant des accusations directes et injustes contre l’Algérie. Le reportage prétendait que l’Algérie n’avait pas d’intention sincère envers les pays du Sahel. La télévision nigérienne a également accusé l’Algérie de tenter d’affaiblir le Mali pendant des années, de semer le chaos dans la région de Kidal (nord du Mali) et de créer des crises dans la région.
Les accusations ont été jusqu’à affirmer que "des responsables militaires algériens soutiennent des groupes terroristes au Mali et au Niger", une allusion dangereuse visant directement la réputation et la position régionale de l’armée algérienne. L’auteur du reportage est allé encore plus loin, imaginant que l’Algérie était irritée par la "souveraineté" atteinte par l’Alliance des États du Sahel et son rapprochement avec la Russie.
Il est à noter que la télévision officielle nigérienne a choisi un journaliste français pour lire le reportage anti-algérien, contrairement aux autres reportages diffusés dans le journal télévisé par des journalistes nigériens.
Pas de surenchère sur l’Algérie
L’Algérie adopte une approche basée sur le soutien à l’économie et au développement dans les pays du Sahel en particulier et dans les pays africains en général. Elle rejette les interventions étrangères et les solutions militaires pour le continent, tout comme elle rejette les coups d’État illégitimes. Cette approche algérienne dérange les nouveaux putschistes de ce qui est connu sous le nom d’"Alliance des États du Sahel".
Il y a dix ans, l’Algérie a pris la responsabilité de parrainer l’accord de "paix" au Mali, que le pouvoir putschiste de Bamako a ensuite violé. Concernant les accusations répétées de ses voisins du sud, l’État algérien a affirmé, à travers son expérience pionnière et ses plaidoyers depuis diverses tribunes, sa pleine volonté à affronter le terrorisme et à ne faire aucune concession à son égard.
L’Algérie a également mis en garde à plusieurs reprises contre l’évolution des groupes terroristes dans la région du Sahel et leur transformation en armées organisées, à un moment où ces pays prétendent lutter contre le terrorisme, sans obtenir de résultats concrets sur le terrain.
De son côté, le Général de corps d’armée Saïd Chanegriha, Ministre délégué auprès du Ministre de la Défense Nationale, Chef d’état-major de l’Armée Nationale Populaire, a affirmé que l’Algérie n’accepte pas que son expérience pionnière dans la lutte contre le terrorisme soit remise en question.
Chanegriha a déclaré : "L’Algérie, avec son peuple, son armée et ses institutions, a vaincu le fléau du terrorisme, développant une expérience unique devenue un modèle à suivre face aux menaces transfrontalières."
Awras (média algérien)
Les relations algéro-nigériennes connaissent une période de fluctuations en raison de positions contradictoires émanant de Niamey. Ces positions oscillent entre un désir déclaré de maintenir des relations amicales avec l’Algérie et un alignement avec l’Alliance des États du Sahel (AES), dirigée par le pouvoir militaire putschiste au Mali, sous la présidence d’Assimi Goïta, qui mène une politique d’escalade envers l’Algérie.
Dans une démarche hostile et incompréhensible, la télévision officielle nigérienne a diffusé, lors de son journal de 20h30 le 9 juin, un reportage contenant des accusations directes et injustes contre l’Algérie. Le reportage prétendait que l’Algérie n’avait pas d’intention sincère envers les pays du Sahel. La télévision nigérienne a également accusé l’Algérie de tenter d’affaiblir le Mali pendant des années, de semer le chaos dans la région de Kidal (nord du Mali) et de créer des crises dans la région.
Les accusations ont été jusqu’à affirmer que "des responsables militaires algériens soutiennent des groupes terroristes au Mali et au Niger", une allusion dangereuse visant directement la réputation et la position régionale de l’armée algérienne. L’auteur du reportage est allé encore plus loin, imaginant que l’Algérie était irritée par la "souveraineté" atteinte par l’Alliance des États du Sahel et son rapprochement avec la Russie.
Il est à noter que la télévision officielle nigérienne a choisi un journaliste français pour lire le reportage anti-algérien, contrairement aux autres reportages diffusés dans le journal télévisé par des journalistes nigériens.
Pas de surenchère sur l’Algérie
L’Algérie adopte une approche basée sur le soutien à l’économie et au développement dans les pays du Sahel en particulier et dans les pays africains en général. Elle rejette les interventions étrangères et les solutions militaires pour le continent, tout comme elle rejette les coups d’État illégitimes. Cette approche algérienne dérange les nouveaux putschistes de ce qui est connu sous le nom d’"Alliance des États du Sahel".
Il y a dix ans, l’Algérie a pris la responsabilité de parrainer l’accord de "paix" au Mali, que le pouvoir putschiste de Bamako a ensuite violé. Concernant les accusations répétées de ses voisins du sud, l’État algérien a affirmé, à travers son expérience pionnière et ses plaidoyers depuis diverses tribunes, sa pleine volonté à affronter le terrorisme et à ne faire aucune concession à son égard.
L’Algérie a également mis en garde à plusieurs reprises contre l’évolution des groupes terroristes dans la région du Sahel et leur transformation en armées organisées, à un moment où ces pays prétendent lutter contre le terrorisme, sans obtenir de résultats concrets sur le terrain.
De son côté, le Général de corps d’armée Saïd Chanegriha, Ministre délégué auprès du Ministre de la Défense Nationale, Chef d’état-major de l’Armée Nationale Populaire, a affirmé que l’Algérie n’accepte pas que son expérience pionnière dans la lutte contre le terrorisme soit remise en question.
Chanegriha a déclaré : "L’Algérie, avec son peuple, son armée et ses institutions, a vaincu le fléau du terrorisme, développant une expérience unique devenue un modèle à suivre face aux menaces transfrontalières."
Awras (média algérien)
Commentaire