Ces dernières semaines, à l’approche du centenaire de la naissance de Frantz Fanon, l’écrivain et journaliste Kamel Daoud a publié une série d’articles dans le magazine Le Point, dans lesquels il critique Frantz Fanon.
Dans le premier article, évoquant les députés de La France insoumise, il écrit en conclusion que : « Frantz Fanon a été enterré dans un village reculé en Algérie », une phrase interprétée comme une tentative de minimiser la portée symbolique de Fanon et sa place dans la mémoire collective algérienne.
Le fils de Frantz Fanon, Olivier Fanon, a répondu à Kamel Daoud en révélant que les autorités algériennes avaient tenté, en 1975, de transférer la dépouille de Fanon au cimetière d’El Alia, mais que sa mère, Josie, s’y était opposée par respect pour la volonté de son époux. Plus tard, lorsqu’il tenta d’inhumer sa mère à ses côtés, les habitants d’Aïn Kerma refusèrent catégoriquement : « Fanon est un enfant du village, il est chez lui ici. »
Dans son deuxième article, Daoud tente de lier la pensée de Fanon à la question du hijab, à travers un documentaire français. Le fils de Fanon rétorque que les militantes algériennes ne portaient pas le voile religieux tel qu’on le connaît aujourd’hui, mais utilisaient le haïk comme moyen de camouflage pendant la bataille d’Alger. Confondre le haïk avec le hijab constitue un contresens historique majeur.
Il y a quelques jours, Kamel Daoud a récidivé avec un troisième article sur Frantz Fanon, intitulé « Peau noire, masques blancs, prétexte antijuif », dans lequel il attaque ce penseur anticolonial et l’accuse de judéophobie.
Voici la réponse cinglante du fils de Frantz Fanon :

Source : Shihab Press
Dans le premier article, évoquant les députés de La France insoumise, il écrit en conclusion que : « Frantz Fanon a été enterré dans un village reculé en Algérie », une phrase interprétée comme une tentative de minimiser la portée symbolique de Fanon et sa place dans la mémoire collective algérienne.
Le fils de Frantz Fanon, Olivier Fanon, a répondu à Kamel Daoud en révélant que les autorités algériennes avaient tenté, en 1975, de transférer la dépouille de Fanon au cimetière d’El Alia, mais que sa mère, Josie, s’y était opposée par respect pour la volonté de son époux. Plus tard, lorsqu’il tenta d’inhumer sa mère à ses côtés, les habitants d’Aïn Kerma refusèrent catégoriquement : « Fanon est un enfant du village, il est chez lui ici. »
Dans son deuxième article, Daoud tente de lier la pensée de Fanon à la question du hijab, à travers un documentaire français. Le fils de Fanon rétorque que les militantes algériennes ne portaient pas le voile religieux tel qu’on le connaît aujourd’hui, mais utilisaient le haïk comme moyen de camouflage pendant la bataille d’Alger. Confondre le haïk avec le hijab constitue un contresens historique majeur.
Il y a quelques jours, Kamel Daoud a récidivé avec un troisième article sur Frantz Fanon, intitulé « Peau noire, masques blancs, prétexte antijuif », dans lequel il attaque ce penseur anticolonial et l’accuse de judéophobie.
Voici la réponse cinglante du fils de Frantz Fanon :

Source : Shihab Press
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