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Tipaza : Les plages privées en vogue

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    Désormais la destination, déjà très prisée, offre des services à la carte, pour une clientèle de plus en plus exigeante.


    Entre espaces aménagés, services de haute gamme, et plages privées, la saison estivale à Tipaza aborde son pic de fréquentation, dans un contraste inédit de modes de consommation. Il est vrai que le tourisme balnéaire à Tipaza a connu une évolution fulgurante. Désormais la destination, déjà très prisée, offre des services à la carte, pour une clientèle de plus en plus exigeante. L'explosion des «plages privées», aux enseignes qui font rêver, a fini par faire le «buzz». À travers une avalanche de «story» et de publications sur les réseaux sociaux, Gungu beach, Gobby Beach, Honolulu beach et la Cala Beach, affichent complet tous les jours, confirmant la nécessité de répondre à un besoin exprimé par une frange de la population en quête de calme, de confort et de farniente.

    A ce niveau de consommation et de prestation, les tarifications s'expliquent. Pour un espace privé, avec transat, parasol, et consommations, l'estivant doit y concéder un tarif d'environ 4000 D «si cela vaut la peine, pour passer une journée sans stress, ni pour le parking, ni pour notre emplacement sur la plage, et, encore moins pour notre sécurité», nous confie ce père de famille. Il faut dire que Tipaza renferme tous les atouts pour proposer des meilleures formules de séjour. Les autorités locales ont mis le paquet en matière de préparatifs et de mobilisation, pour assurer aux estivants les meilleures conditions de leur passage. Cela étant, le tourisme balnéaire à Tipaza ne se confine pas uniquement au standard VIP. Une grande partie des plages de la côte de la wilaya accueillent le vrai rush de l'été.

    Un engouement qui a fait naître un business florissant destiné à un tourisme de masse. Les concessions accordées aux opérateurs privés investissent les grandes plages de la côte, proposant des formules pour toutes les bourses. De la table à quatre chaises et parasol, au transat sous les paillotes, les prix varient de 1000 da à 2500 da. Les prestations de haute gamme laissent place à la consommation basique favorisant le surpeuplement des plages et la promiscuité. L'espace vital de l'estivant est sacrifié pour les besoins de la rentabilité. Il est clair que cette activité peut constituer une réponse à une demande, comme elle peut être à l'origine d'un déséquilibre en matière de consommation, «je n'ai pas les moyens, ni pour les clubs, ni pour louer une table et des chaises. Je cherche juste un espace pour installer mon parasol et profiter de la mer» nous livre ce fonctionnaire.

    Dans ce contexte, il y a lieu de souligner que les autorités oeuvrent à appliquer rigoureusement les règles et les textes régissant l'exploitation touristique des plages. Un travail de toute instance visant à lutter contre l'exploitation illégale, non autorisée des espaces, et le non-respect du domaine public maritime.À ce sujet la nouvelle adoptée en juin 2025, demeure claire et stipule que le concessionnaire doit maintenir un accès libre et gratuit à la plage pour le public, et limiter l'occupation de la plage à un certain pourcentage de sa surface. L'exploitation de la plage doit être compatible avec le maintien de l'usage libre et gratuit de la plage par le public et ne pas compromettre l'environnement.

    Elle limite l'octroi des concessions à 30% de la surface globale de la plage, soit 70% d'accès libre aux estivants. Des proportions qui ne sont toujours pas respectées, et qui suscitent en permanence, l'intervention des autorités pour recadrer les exploitants. En somme, toute la problématique réside dans l'aboutissement à des équilibres favorisant le développement d'un mode touristique balnéaire visant l'embellissement de cette destination qui demeure un incontournable pole du tourisme en Algérie.

    lexpressiondz.

  • #2
    je pense que quand les décideurs veulent , alors tout peut se faire sans problémes , comme ils ont pu fermer la plage aux voyous qui font leur loi, ils peuvent trés bien le faire dans les autres plages du territoires sans qu'elles soient privées
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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