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Les émigrés ont choisi de passer leurs vacances en Algérie

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  • Les émigrés ont choisi de passer leurs vacances en Algérie

    Jeunes et moins jeunes ont répondu à l’appel du bled. Ils savourent la chaleur des retrouvailles familiales, la douceur de la mer et des prix imbattables.

    Août, le soleil, la mer... et les retrouvailles. Dans les rues animées d'Alger, sur les terrasses bondées d'Oran ou sur les plages privées de Tipasa, un accent joyeux court cet été: celui de nos émigrés. Des milliers d'Algériens vivant à l'étranger sont venus passer leurs vacances au «bled» - ce mot qui résonne comme une promesse d'enfance retrouvée. Au complexe le Grand Bleu, près de Boumerdès, Karim, 42 ans, arrivé de Lyon avec sa petite famille, ne cache pas son émotion. «Ça faisait dix ans que je n'étais pas revenu... Et là, je voulais que mes enfants sentent le sable d'ici sous leurs pieds, qu'ils sachent d'où ils viennent.» Il parle en regardant ses deux garçons qui jouent dans les vagues, les yeux brillants.

    Comme lui, ils sont nombreux à avoir répondu à l'appel de l'été algérien. Certains foulent le sol de leurs ancêtres pour la toute première fois. D'autres retrouvent les senteurs familières de leur enfance. Tous redécouvrent un pays en pleine transformation. «J'ai été surprise par le niveau de service ici. Les restos sont magnifiques, les plats excellents, et franchement... les prix sont imbattables comparés à la France», confie Sophia, micro-influenceuse installée à Marseille, venue documenter son road trip algérien sur les réseaux sociaux.

    Ses vidéos font le buzz: paysages grandioses, routes côtières à couper le souffle, ambiance chaleureuse. Sur les réseaux, des centaines de publications arborent les hashtags #Bladi, #ÉtéAlgérien ou encore #RetourAuxBled. L'image d'une Algérie moderne, accueillante et bon marché séduit bien au-delà de la diaspora. «C'est mieux que la Côte d'Azur, et moins cher!» s'amuse Foued, originaire de Lille, rencontré sur une terrasse à Sidi Fredj. Cet engouement n'est pas le fruit du hasard. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a multiplié les mesures pour faciliter le retour des Algériens de
    l'étranger: baisse des prix des billets via Air Algérie, lancement d'une formule économique sans bagage, renforcement des vols et dessertes maritimes, allégement des formalités à l'arrivée... «On nous a déroulé le tapis rouge», résume Lamia rencontrée à l'aéroport d'Alger, surprise par les changements au niveau de la PAF et l'accueil royal qui leur a été réservé.

    «Quand on est arrivé, tout s'est fait rapidement», témoigne Rbiha, retraitée installée à Montpellier, ravie de retrouver sa maison familiale à Tizi Ouzou. Mais ce sont sans doute les plus jeunes qui vivent l'expérience la plus marquante. Grâce à une initiative présidentielle, des milliers d'enfants de la diaspora passent leurs vacances en colonies dans tout le pays. «C'est la première fois que je viens ici», confie Ilyes, 12 ans, installé dans la banlieue parisienne. «J'ai vu les montagnes, la mer, j'ai appris des chansons algériennes, et l'ambiance de bladi. J'adore!», confie-t-il avec un joli accent étranger.

    Un voyage, une découverte, un retour aux sources qui n'aurait jamais pu être possible sans cette idée géniale du président Tebboune. L'objectif est clair: tisser des ponts entre les deux rives de la Méditerranée, raviver les liens avec la terre des origines. Une politique qui porte ses fruits: «Maintenant je comprends mieux d'où je viens, qui je suis, qu'est-ce qu'être algérien représente», ajoute Ilyes avec fierté. Et certains ne se contentent pas de quelques semaines. Ils décident de rester. Comme Nassim, entrepreneur de 27 ans venu de Montréal, qui a investi dans une entreprise de distribution de produits cosmétiques locaux. «J'ai découvert ici des marques comme El Mordjan ou Venus, qui n'ont rien à envier à l'international. L'État encourage les projets, les démarches sont rapides, et surtout... je suis chez moi.» Depuis près de deux ans, Nassim travaille donc dans le pays de ses parents qu'il a découvert en vacances avant de devenir accro au «bled».

    Ce phénomène d'«immigration inversée» commence à prendre de l'ampleur, inspiré par ceux qui ont osé franchir le pas. La réussite d'Algériens revenus s'installer devient un moteur d'espoir pour les autres. Ils aspirent eux aussi au «rêve algérien». D'autant que le président Tebboune leur a ouvert les portes de l'investissement, et des financements. Des facilités leur sont accordées. Toutes les portes leur sont ouvertes. Leur pays leur tend les bras pour des vacances ou un retour au bercail. Sur les plages, les visages bronzés on sent cette joie de vivre. «Cette qualité qui caractérise les Algériens est contagieuse. Je suis venu grincheux, je repars joyeux», résume Abdellah qui profite de la chaleur des retrouvailles et des douces sonorités bien de chez nous. «Ici, le soleil n'est pas seulement dans le ciel, il est aussi dans les coeurs», ajoute-t-il. «C'est un été pas comme les autres», sourit, pour sa part, Leïla, 30 ans, en robe fleurie. C'est l'été algérien...


    Walid AÏT SAÏD

  • #2
    Espérons qu'ils seront propres comme ils le sont en France c'est à dire qu'ils ne jettent pas leurs détritus partout où ils passent en Algérie et qu'ils n'imitent pas certains énergumènes locaux mal éduqués
    Dernière modification par ACAPULCO, 03 août 2025, 12h38.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      La plupart des Facanciers issus de l'immigration sont arrogants et hautains.

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