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Dossier du magazine Le Point : Les Kabyles, un peuple debout

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  • #16
    Bravo à l'initiateur d'un tel sujet si passionnant!

    Pour ma part, je me compare aux Rifains marocains, aux Catalans espagnols et Corses français: c'est-à-dire être un Kabyle d'Algérien avec des spécificités particulières.

    En revanche, tel n'est pas le cas des Sahraouis avec le Maroc et des Palestiniens avec Israël.

    Il n'en reste pas moins que le sujet est passionnant et mériterait des échanges sereins. Merci.

    Ps. Je m'exprime avec les enseignements qui ont été prodigués par les scolastiques européennes.

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    • #17
      Envoyé par TLK
      ils ne font que renforcer la thèse du pouvoir Algérien selon laquelle une main étrangère est en action en Kabylie.
      C'est le gouvernement lui-même qui sème le chaos identitaire en Algérie depuis l'indépendance avec sa politique fondée sur l'extrémisme arabiste et islamiste qui s'efforce à désigner l'Algérie de "pays arabe" et de "pays musulman" dans un mépris total des Algériens qui ne sont ni Arabes ni Musulmans. Le MAK par exemple est la conséquence directe de cette politique extrémiste du gouvernement.

      L'Algérie est officiellement une "république démocratique", il est donc totalement insensé et irresponsable de désigner l'Algérie de "pays arabe" ou de "pays musulman" ou d'imposer l'Islam comme religion officielle de l'Algérie. Dans une république démocratique sérieuse, l'Etat s'efforce à promouvoir l'égalité des citoyens indépendamment de leur profil ethnique ou religieux (Arabe ou Amazigh, Musulman ou non-Musulman...etc). Au lieu de promouvoir une citoyenneté algérienne fondée sur les valeurs démocratiques, le gouvernement s'efforce à promouvoir l'arabité et l'islamité de l'Algérie et du peuple algérien.

      Le gouvernement est si extrémiste dans sa politique arabiste et islamiste que les gendarmes/soldats algériens sont endoctrinés par le gouvernement à considérer le peuple algérien comme étant un peuple exclusivement arabe et musulman. Ci-dessous (voir vidéo), un extrait qui montre des gendarmes qui chantent qu'ils sont "des Arabes fils d'Arabes" qui vont veiller à ce que l'Algérie reste musulmane et fidèle au prophète quraychite Mohamed.

      Cette politique extrémiste du gouvernement est d'ailleurs directement responsable de l'émergence du FIS et du terrorisme djihadiste qui a duré plus de 20 ans et a causé de terribles bilans humain et économique à l'Algérie et au peuple algérien (des centaines de milliers de morts/blessés/disparus, des dizaines de milliards $ de pertes économiques...etc).

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      • #18
        bon les kabyle , existe , ils sont la , l'Algérie leur appartiens comme a tous le reste , ils sont comme ils sont, faut faire avec ...
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #19
          La Kabylie a toujours fait couler beaucoup d’encre. Chercher à opposer les Kabyles au reste des Algériens est une vieille stratégie politique, qui continue d’être utilisée. Ce stratagème pourrait cesser si les autorités algériennes ne considéraient plus les Kabyles comme des adversaires, voire comme des ennemis ou des terroristes. Les groupes islamistes, pourtant responsables d’actes de violence avérés, ont bénéficié de la "réconciliation nationale" et certains de leurs membres ont même obtenu l’amnistie, malgré des accusations d’agressions ou de meurtres. À l’inverse, il n’existe aucune preuve établissant l’implication de sympathisants du MAK dans des attentats ou des violences, et pourtant les arrestations se multiplient. Même des femmes sont emprisonnées pour avoir simplement brandi un drapeau ou exprimé une opinion. Cette politique répressive revient à "donner le bâton pour se faire battre", au lieu de répondre aux problèmes réels que les citoyens ne cessent de dénoncer. Surtout que lorsque l'on prend le temps d'écouter les revendications, elles sont ni plus ni moins le reflet des carences que tous les algériens dénoncent : l'enseignement défaillant, les programmes scolaire inadaptés aux enjeux actuels, des fonctionnaires faisant du zèle voir des provocations, pénurie d'eau, coupures d'électricité etc...

          Il serait donc judicieux que les pouvoirs publics répondent aux demandes, qui ne sont pas excessives par rapport aux possibilités, plutôt que donner l'impression que les "islamistes" font la pluie et le beau temps en Algérie alors qu'aucun de leur leader ne peut prétendre être un héritier de la Révolution de 1954. Mahfoud Nahnah, par exemple, fondateur du MSP, avait essuyé un refus de reconnaissance par le ministère des moudjahidines quand il avait fondé son parti.

          L’Algérie n’a pas besoin de faux débats ni de polémiques, mais d’écoles en bon état, d’enseignants qualifiés, d’hôpitaux modernes et accessibles, de routes conformes aux normes de sécurité, de villes propres débarrassées de leurs déchets et de fonctionnaires réellement au service de l’intérêt général...
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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