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report sine die du procès des assassins présumés du chanteur Matoub
Le procès de deux des assassins présumés du chanteur kabyle Lounès Matoub, ouvert mercredi au tribunal criminel de Tizi-Ouzou, a été reporté à une date indéterminée pour "complément d'information", a annoncé à l'AFP la soeur du chanteur, Malika Matoub."Le tribunal a ouvert l'audience, puis il s'est retiré pour décider de reporter le procès", a-t-elle précisé.
Elle a indiqué que les 50 témoins cités par la partie civile n'étaient pas présent à l'ouverture de l'audience. Ils n'avaient pas reçu leur convocation à temps.
Lounès Matoub, chanteur revendicateur de la culture et identité berbères, avait été assassiné à 42 ans, le 25 juin 1998, par un groupe armé islamiste au lieu-dit Tala Bouinane, à 5 km de la ville de Tizi-Ouzou, à l'est d'Alger.
L'assassinat avait été revendiqué onze mois après, en mai 1999, par un chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) Hassan Hattab, qui s'est rendu en octobre 2007 aux autorités.
Les deux prévenus, Mohieddine Chenoui et Malik Madjnoune, en prison depuis six ans, sont accusés d'avoir participé à cet attentat perpétré par un groupe de dix personnes, dont huit sont en fuite ou ont été tués par les forces de sécurité.
Ils doivent être jugés pour "adhésion à un groupe terroriste armé visant la diffusion de la terreur et de l'insécurité au sein de la population" et "complicité dans un homicide volontaire avec préméditation et embuscade", selon l'arrêt de renvoi.
"Le travail que nous avons accompli depuis plusieurs années pour rouvrir le dossier n'a pas été vain. Nous avons toujours demandé une enquête sérieuse" sur les circonstances de l'assassinat de Matoub, a déclaré Malika Matoub.
Elle conteste l'arrêt de renvoi établi en décembre 2000 et dont la validité juridique avait été approuvée par la Cour suprême en 2004.
Malika Matoub demande la reprise de l'instruction, une nouvelle reconstitution des faits, une nouvelle étude balistique et l'audition comme témoins de "toute personne ou organisation ayant avancé des certitudes sur le ou les auteurs du crime depuis l'assassinat de Matoub".
Elle a indiqué avoir remis au tribunal une "première liste" de 50 personnes, dont elle souhaitait la comparution en tant que témoins.
Parmi ces personnes figurent notamment le chef du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Said Sadi, l'ancien secrétaire général du Front des Forces socialistes (FFS) Ahmed Djeddaï, l'actuel ministre de la Culture Khalida Toumi et le député Noureddine Aït Hamouda, qui supervisait des groupes de défense anti-islamistes en Kabylie.
La procès des assassins présumés de Lounès Matoub avait déjà été reporté à deux reprises en 2000 puis en 2001.
Le procès de deux des assassins présumés du chanteur kabyle Lounès Matoub, ouvert mercredi au tribunal criminel de Tizi-Ouzou, a été reporté à une date indéterminée pour "complément d'information", a annoncé à l'AFP la soeur du chanteur, Malika Matoub."Le tribunal a ouvert l'audience, puis il s'est retiré pour décider de reporter le procès", a-t-elle précisé.
Elle a indiqué que les 50 témoins cités par la partie civile n'étaient pas présent à l'ouverture de l'audience. Ils n'avaient pas reçu leur convocation à temps.
Lounès Matoub, chanteur revendicateur de la culture et identité berbères, avait été assassiné à 42 ans, le 25 juin 1998, par un groupe armé islamiste au lieu-dit Tala Bouinane, à 5 km de la ville de Tizi-Ouzou, à l'est d'Alger.
L'assassinat avait été revendiqué onze mois après, en mai 1999, par un chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) Hassan Hattab, qui s'est rendu en octobre 2007 aux autorités.
Les deux prévenus, Mohieddine Chenoui et Malik Madjnoune, en prison depuis six ans, sont accusés d'avoir participé à cet attentat perpétré par un groupe de dix personnes, dont huit sont en fuite ou ont été tués par les forces de sécurité.
Ils doivent être jugés pour "adhésion à un groupe terroriste armé visant la diffusion de la terreur et de l'insécurité au sein de la population" et "complicité dans un homicide volontaire avec préméditation et embuscade", selon l'arrêt de renvoi.
"Le travail que nous avons accompli depuis plusieurs années pour rouvrir le dossier n'a pas été vain. Nous avons toujours demandé une enquête sérieuse" sur les circonstances de l'assassinat de Matoub, a déclaré Malika Matoub.
Elle conteste l'arrêt de renvoi établi en décembre 2000 et dont la validité juridique avait été approuvée par la Cour suprême en 2004.
Malika Matoub demande la reprise de l'instruction, une nouvelle reconstitution des faits, une nouvelle étude balistique et l'audition comme témoins de "toute personne ou organisation ayant avancé des certitudes sur le ou les auteurs du crime depuis l'assassinat de Matoub".
Elle a indiqué avoir remis au tribunal une "première liste" de 50 personnes, dont elle souhaitait la comparution en tant que témoins.
Parmi ces personnes figurent notamment le chef du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Said Sadi, l'ancien secrétaire général du Front des Forces socialistes (FFS) Ahmed Djeddaï, l'actuel ministre de la Culture Khalida Toumi et le député Noureddine Aït Hamouda, qui supervisait des groupes de défense anti-islamistes en Kabylie.
La procès des assassins présumés de Lounès Matoub avait déjà été reporté à deux reprises en 2000 puis en 2001.
A l'époque c'était bien le GIA que les journalistes accusaient, c'est seulement depuis peu que l'on sait qu'il était infiltré par la DRS. Quant au Kituki, il est normal que cette question revienne tant que les vérités ne sont pas dites et que la lumière ne sera pas faite sur tous les assassinats. Cette question ne date pas d'aujourd'hui puisque déjà pendant la Revolution les hommes forts du FLN ont été tués les uns derrière les autres sans que l'on sache si c'était les français ou des compatriotes qui avaient agit : 40 ans après on sait qui a tué Ramdane et même Belkacem et M'hidi.
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