Finalement, il viendra.
Le président algérien Bouteflika a fait savoir qu'il se rendrait bien le 13 juillet au sommet de l'Union pour la Méditerranée.
Pourquoi a-t-il attendu la dernière minute avant de donner son feu vert (curieusement annoncé par Sarkozy et non par lui-même)?
Qu'a-t-il obtenu en échange de cette participation si importante pour l'Elysée?
Le président français lui a-t-il tordu le bras (comme disent les Américains)?
Le président algérien avait exprimé deux exigences -dont aucune n'a été satisfaite.
Il s'opposait à la présence du Premier ministre d'Israël - qui viendra.
Et il souhaitait que la France se "repente" officiellement pour sa guerre coloniale, ce que Nicolas Sarkozy refuse de faire.
Alors quelles contreparties?
Ainsi que l'a annoncé Henri Guaino ce week-end, il n'y aura pas de photo de famille à l'issue du sommet.
On ne verra donc pas Bouteflika (et les autres chefs d'État arabes) poser à côté d'Ehud Olmert.
On ne le verra pas non plus souriant aux côtés d'un dirigeant du Maroc, pays avec lequel la situation est toujours extrêmement tendue à cause du conflit sahraoui.
Qu'a-t-il obtenu d'autre?
On ne sait.
Quid, par exemple, du siège de l'UPM dont on a dit qu'il serait donné à la Tunisie?
Quid enfin (et surtout) du soutien de Nicolas Sarkozy à ce troisième mandat que Bouteflika semble vouloir briguer?
Vincent Jauvert, grand reporter au Nouvel Observateur
Le président algérien Bouteflika a fait savoir qu'il se rendrait bien le 13 juillet au sommet de l'Union pour la Méditerranée.
Pourquoi a-t-il attendu la dernière minute avant de donner son feu vert (curieusement annoncé par Sarkozy et non par lui-même)?
Qu'a-t-il obtenu en échange de cette participation si importante pour l'Elysée?
Le président français lui a-t-il tordu le bras (comme disent les Américains)?
Le président algérien avait exprimé deux exigences -dont aucune n'a été satisfaite.
Il s'opposait à la présence du Premier ministre d'Israël - qui viendra.
Et il souhaitait que la France se "repente" officiellement pour sa guerre coloniale, ce que Nicolas Sarkozy refuse de faire.
Alors quelles contreparties?
Ainsi que l'a annoncé Henri Guaino ce week-end, il n'y aura pas de photo de famille à l'issue du sommet.
On ne verra donc pas Bouteflika (et les autres chefs d'État arabes) poser à côté d'Ehud Olmert.
On ne le verra pas non plus souriant aux côtés d'un dirigeant du Maroc, pays avec lequel la situation est toujours extrêmement tendue à cause du conflit sahraoui.
Qu'a-t-il obtenu d'autre?
On ne sait.
Quid, par exemple, du siège de l'UPM dont on a dit qu'il serait donné à la Tunisie?
Quid enfin (et surtout) du soutien de Nicolas Sarkozy à ce troisième mandat que Bouteflika semble vouloir briguer?
Vincent Jauvert, grand reporter au Nouvel Observateur
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