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Les activités de la mosquée Emir Abdelkader font polémique

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  • Les activités de la mosquée Emir Abdelkader font polémique

    Lors de sa deuxième session tenue les 29 et 30 juin dernier, l'Assemblée populaire de wilaya, par le biais de sa commission des affaires religieuses et des Awkaf, a déploré « beaucoup de manques dans l'exploitation de l'importante infrastructure religieuse etcivilisationnelle que constitue la mosquée Emir Abdelkader de Constantine». Les carences ont été situées dans le rapport de cette commission, tout d'abord sur le plan touristique où, à l'instar de ce qui se fait un peu partout à travers le monde, dont celui musulman, ce créneau n'est pas exploité convenablement, et ensuite sur le chapitre de la maintenance de ce joyau de l'architecture islamique.

    La commission déplore également «l'absence de prestations et de programmes portant sur des oeuvres religieuses et culturelles, comme le service Fetwa par téléphone, les cours magistraux dispensés quotidiennement, les halakate sur la chariaa comme cela existe dans les grandes mosquées des pays islamiques, un centre pour les communautés islamiques et la connaissance de l'Islam, l'insuffisance des classes coraniques, etc.».

    Sur un autre plan, notamment celui de l'information et de la communication, l'APW a noté «la rareté, voire même l'inexistence de périodiques d'information au niveau de la grande mosquée et, plus important, l'absence d'objectif, de vision et de stratégie propres à cette institution religieuse de dimension internationale».

    Pour remédier à ces carences, les élus ont recommandé aux organismes chargés de la gestion de cette mosquée «le développement d'une réelle stratégie qui fera d'elle un centre de rayonnement islamique et une institution culturelle, sociale et éducative de pointe sur le plan local et international, et ce à travers des activités plus dynamiques et concentrées».

    Les critiques et remarques émises par la commission des affaires religieuses de l'APW n'ont pas plu au vice-président du comité de la mosquée M. Hadj Brahim, qui a tenu à apporter des rectifications et des clarifications sur les activités menées sous l'égide du comité. Il réfute tout d'abord le premier point relatif au créneau touristique assurant que la mosquée reçoit, durant toute l'année sans interruption, des délégations et des groupes de visiteurs nationaux et étrangers et la promotion de cette activité n'est pas négligée.

    Pour les fetwas, M. Hadj Brahim précise que cette activité est bien réelle puisque l'imam de la mosquée a ouvert son propre téléphone portable pour recevoir les appels des fidèles et des citoyens, en plus d'un programme radiophonique sur les ondes de la radio régionale de Constantine «Cirta-FM» où il répond également aux questions religieuses qui lui sont posées.

    Pour les activités relevant du domaine spirituel et religieux, notre interlocuteur indique que les élus auraient dû savoir que ce programme relève de la compétence de la direction des affaires religieuses et des Wakfs qui envisage, pour les prochains jours, le développement d'un grand projet avec le concours des professeurs exégètes qui seront détachés de l'Université des sciences islamiques pour tenir, chacun, une chaire au niveau de la mosquée.

    Pour ce qui est de l'information et la communication,le vice-président du comité de la mosquée a reconnu l'inexistence de revues et périodiques mais il a indiqué que cette activité est compensée par le fonctionnement du site internet ouvert par la mosquée pour diffuser l'information sur ses activités, surtout les séminaires sur le Coran, au nombre de deux, que la mosquée a organisés, ceci en plus des sermons du vendredi qui, depuis deux ans, sont diffusés par internet par l'image et le son.

    Pour les cours, indique M. Hadj Brahim, nous somme en train de préparer, avec le concours de la direction des affaires religieuses, un programme global qui sera lancé à la rentrée scolaire. Et pour répondre directement aux observations de l'APW, «je dis que notre école coranique existe bel et bien et fonctionne avec un effectif d'environ 1000 filles et 500 garçons. Alors, on ne comprend pas de quelles insuffisances et autres carences parle la commission de l'APW dont nous avons reçu deux de ses membres il y a trois mois de cela, pour leur fournir toutes les informations sur nos activités».

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Qui peut on croire alors?

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