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Pourquoi les enfumades du dhahra ne sont pas commémorées

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  • Pourquoi les enfumades du dhahra ne sont pas commémorées

    On ne peut que déplorer le manque de patriotisme, d'intelligence historique, de tact, de respect de nos héros résistants et surtout du manque de clairvoyance basique de nos dirigeants.
    Car comment "oublier" toujours de rendre hommage à toute une tribu, symbole de l'héroisme et du sens de sacrifice, du peuple algérien.
    Le 18 juin est passé et niet.Aucune allusion à ce crime contre l'humanité, crime symbole de la barbarie du colonialisme.
    C'est vrai que même le 5 juillet est "banalisé" par nos fameux "dirigeants" dont la plupart ont "rejoint" tardivement les rangs de la révolution.Yakhi hmirs bla nif.

    Réalisateur d’une série de documentaires sous le titre générique de Témoignages pour l’histoire, Ali Fateh Ayadi a présenté, hier au siège de la télévision nationale à Alger, son dernier opus en 52 minutes, Les enfumades du Dahra. Documentaire qui devra passer sur les trois chaînes algériennes dimanche 18 février à 20h45, en version arabe et en français.

    A travers le documentaire, on redécouvre les massacres du Dahra, œuvre du général Pélissier. Le 18 juin 1845, 1000 Algériens de la tribu de Ouled Riah, poursuivis par les colonnes françaises, subiront le sort déjà appliqué par le général Cavaignac aux tribus résistantes de Ténès. L’enfumade, « un massacre respectant un protocole précis », selon Gilles Maçeron, historien français et rédacteur en chef de la Ligue des droits de l’homme (LDH). Une technique. Un mois et douze jours après, c’est le général Saint-Arnaud qui enfume ce qui reste de la tribu des Beni Sebah à Ténès, faisant selon les estimations de l’époque 500 victimes. Le documentaire est rehaussé par le témoignage de Hadja Zohra, arrière-petit-fille d’une survivante. Le lendemain du crime, Mohamed Ben Mohamed inspecte les lieux à cheval et retrouve deux survivants, deux miraculés de l’enfer : un homme, Bouhraoua et Aïcha Bent M’hamed. Le sauveur se marie avec la survivante Aïcha. De cette union naissent les grands-parents de Zohra qui récitent des poèmes populaires relatant le massacre des anciens condamnés en son temps par des consciences telles que le bonapartien maréchal Ney, qui déclare que ce n’est point comme cela qu’on mène la guerre. Le documentaire incrimine les voix apologistiques des crimes : de Tocqueville, mais aussi Jules Ferry. Pour l’auteur de Coloniser, exterminer, Olivier Le Cour Grand-Maison, les enfumades n’ont pas été décidées dans le feu de l’action, évoquant des « massacres administratifs », concept emprunté à Hannah Arendt. La dérive du discours républicain français justifiant les crimes contre les civils durant la conquête française, explique Gilles Mançeron, a subsisté dans la pensée politique française jusqu’aux indépendances. Pour sa part, l’universitaire Madjid Merdaci s’interroge « à quand un examen sérieux du passé colonial de la France ? ». Un tel examen nourrira selon lui une meilleure politique de la France vis-à-vis de ses propres citoyens, notamment ceux d’origine immigrée. « Le rôle des militants des droits de l’homme est également important », souligne dans le documentaire Gilles Mançeron, « car l’histoire a des conséquences actuelles sur les phénomènes de discrimination et de racisme qui plongent leurs racines dans le terreau du colonialisme ». Mais l’histoire a besoin de repères. « Aucune indication ne signale l’emplacement actuel de ces grottes », ajoute le réalisateur qui regrette que des noms de généraux français coupables de massacres contre les Algériens, comme Clausel ou Cavaignac, soient toujours usités pour indiquer des quartiers d’Alger. Ali Fateh Ayad prépare un autre documentaire, en co-production avec France 2, sur les massacres de mai 1945 dont le tournage sera lancé le 20 avril 2007, De Reggane à Mururoa, traitant des essais nucléaires français ainsi qu’un feuilleton en trois épisodes sur l’Emir Abdel Kader, en chantier.

  • #2
    Massacre

    Moi je suis de cette région et un cousin dont le père a été assassiné par l'armée française (donc un chahid) a émigré en france dans les années 90 et s'est marié avec une française dont il a eu deux enfants et ils vivent heureux. Moralité: C'est à la france de regarder en face son histoire à vrai dire peu glorieuse; elle, qui s'érige en donneuse de leçons en matière de droits humains.

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    • #3
      Le mépris.

      Enchanté.
      Ce que je trouve dégueulasse c'est que cette grotte n'a jamais été visité par des officiels algériens, ni par le ministre des "moudjahidines", ni par la télé-khoroto, ni par des historiens connus ni même par le wali de chlef.
      N'en parlons pas des ministres qui se sont succédés depuis 1962.Il y a des khobzistes incapables certes mais qques-uns étaient patriotes.
      Ces "enfummades" qui ont été utilisées par la propagande officielle (même Boutef en a parlé).Par contre ds la vie réelle aucune action positive.Honteux.

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      • #4
        nos pauvres ancêtres ont beaucoup souffert, j'ai de la peine pour ces femmes et ces enfants.

        incroyable comment des criminels comme les européens ont changé et sont devenus des donneurs de leçons en bonté et respect de l'humanité.

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        • #5
          Eh oui.Incroyable massacres mais vrai.

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          • #6
            Cela ne depend que de vous, il existe une cour de justice internationale : portez plainte si vous etes descendants d'une de ces victimes et surtout rassemblez vous et là vous verrez que la France n'aura pas d'autres choix que de reconnaitre ses crimes car ses archives prouvent que vous dites la vérité et cela est imparable si vous OSEZ...........
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Zwina voit juste.Une idée à creuser.

              Les souffrances terribles endurés par nos ancêtres sonnent encore aujourd'hui ds nos oreilles et nous empêchent de trouver un sommeil innocent.

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              • #8
                Warseniss

                Rassemblez vous et MOI je vous aide. Je te dis moi en oubliant de te préciser que je suis la présidente d'une asssociation qui ne veut aucunes excuses de la France car je suis bien placée pour savoir que nos ancêtres ne les auraient jamais acceptées par contre réparation cela est possible car cela ne serait que justice. Et je garantis que les dédomagements iront directement au peuple.
                Dernière modification par zwina, 13 juillet 2008, 01h33.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Un petit aperçu de ce qu'ont fait les criminels conons contre les notres.
                  L'armée qui va défiler le 14 juillet doit se repentir si elle veut retrouver son honneur perdu ds les massacres d'innocents sans défense.

                  14 juin 2008

                  Les « Enfumades » du Maréchal Bugeaud, un crime contre l’humanité ? : Algérie 1845


                  Dès 1815 des tensions diplomatique entre la France et l’Algérie sous tutelle ottomane s’étaient développées à partir d’une sordide histoire de créance entre deux maisons de crédit, Bacri et Busnach qui orientaient leurs activités vers les exportations algériennes, l’État français leur débiteur depuis la période révolutionnaire et impériale et le bey d’Alger le créancier de ces maisons. Le 29 avril 1827 le consul de France à Alger, Pierre Deval, est victime d’un soufflet infligé par le bey avec un chasse-mouches. Cet événement servit de prétexte, de starter à l’aventure de la colonisation de l’Algérie. Le 14 juin 1830, un premier contingent de l’armée française débarque à Sidi Ferruch ; la guerre pour l’occupation de l’Algérie ne fait que commencer.À partir de 1932, Abdelkader seulement âgé de 24 ans s’impose à quelques tribus d’Oranie comme le chef de la résistance à l’occupation française. La France essaye de combiner la diplomatie et son prolongement la guerre, deux premiers traités sont signés en 1834 et en 1837.
                  En octobre 1839, Abdelkader reprend les armes contre la France, après la violation du traité de Tafna par les autorités françaises, traité qui devait assurer à Abdelkader l’autonomie deux tiers du territoire algérien. Durant l’année 1839, le soutien du Maroc lui est apporté.. Le général Bugeaud est nommé chef d’état-major en 1842. Sous son impulsion, la guerre change de nature : l’émir Abdelkader est très sévèrement battu par le duc d’Aumale qui s’empare d’une grande partie de ce que l’on a appelé la smala d’Abdelkader, en fait une ville itinérante de près de 30 000 âmes le 16 mai 1843, prise représentée en 1844 par Horace Vernet. Le conflit se déplace durant l’année 1844 vers le Maroc où s’était réfugiés Abdelkader avec une partie de ses troupes, fort de la une convention qui liait Abdelkader avec le sultan du Maroc depuis 1839 : bombardement de la ville de Tanger et de Mogador. Les troupes marocaines commandées par Mohammed fils du sultan du Maroc Abd el Rahman Ibn Hicham Abdelkader sont défaites à la bataille d’Isly le 14 août 1844.
                  Après la signature du traité de Lalla Maghrnia le 18 mars 1845 avec le royaume du Maroc, un calme apparent s’établit sur la frontière occidentale de l’Algérie. L’émir Abdelkader s’était retiré sur la Moulouya. À partir d’avril 1845 la guerre prend un nouveau visage, celui d’une résistance désespérée, faite de harcèlement, d’embuscades : la réaction des troupes française dépassera les normes de la guerre conventionnelle. Le résistant Boumazza qui avait maintenu sa présence sur le territoire algérien est déterminé à continuer la lutte. Il lance des actions armées. Appuyé par la tribu des Ouled Rhiah , il défait et châtie la tribu des Sendjeh en éliminant l’agha ou le représentant collaborateur des autorités françaises.
                  Le général Bugeaud organise immédiatement une réaction militaire : il envoie cinq colonnes en différents points du territoire concerné par l’insurrection, cinq colonnes[1] infernales qui sèmeront la désolation. Le général d’Arbouville, commandant la colonne de Sétif, le général Marey commandant la colonne qui se dirige vers Médéah. À partir d’Orléans ville, trois colonnes sont formées et confiées aux colonels Ladmiraut, Saint Arnaud et Pélissier.
                  Ce dernier dirige sa colonne en vue de la répression contre la tribu des Ouled Rhiah, alliés du numéro deux de l’insurrection algérienne Boumazza[2]. Après des combats violents, une partie de la tribu défaite, avec femmes et enfants soit près d’un millier de personnes se réfugie dans les grottes considérées comme inexpugnables et dans lesquelles ces tribus s’étaient déjà réfugiées durant la lutte contre la présence ottomane, les grottes de Dahra. Des plénipotentiaires arabes sous les ordres du colonel Pélissier établissent un dialogue, les chefs tribaux exigent le retrait des troupes françaises en échange de leur soumission. Durant les pourparlers des coups de feu sont échangés. Le colonel Pélissier ordonne d’amasser des combustibles devant l’ouverture des grottes. Il semble que le colonel Pélissier applique les recommandations du général Bugeaud déjà mis en pratique[3] « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéhas ; fumez les à outrance, comme des renards », le sinistre stratagème ayant déjà été utilisé. Le feu est mis aux très nombreux bûchers qui ceinturent les cinq ouvertures qui commandent l’entrée des grottes, de nombreuses fascines enflammées sont jetées du haut des rochers escarpés vers l’entrée des grottes… « alors arrivèrent aux oreilles épouvantées de nos soldats des clameurs déchirantes puis de temps à autres le bruit de la fusillade ».
                  Le lendemain une compagnie formée d’hommes du génie et de tirailleurs, reçoit l’ordre de pénétrer dans les grottes. Un silence lugubre entrecoupé de râlements y régne[4]. À l’entrée, des animaux dont on avait enveloppé la tête pour les empêcher de voir ou de mugir sont étendus à moitié calciné. Puis se sont des groupes effrayants que la mort avait saisi. Ici une mère a été asphyxiée au moment où elle défendait son enfant contre la rage dans l’agonie d’un taureau dont elle saisissait encore les cornes. Ailleurs, des cadavres rendent encore le sang par la bouche et par leur attitude témoignent des dernières convulsions. Ici deux époux ou amants se livrent un corps à corps dans l’asphyxie qui a resserré les liens formés par leurs bras enlacés. Des nouveau-nés gisent parmi les caisses et les provisions ; enfin çà et là des masses de chair informes piétinées forment comme une sorte de bouillie humaine. Près d’un millier d’enfants de femmes et d’hommes ont été asphyxiés, brûlés entre le 19 et le 20 juin 1845.
                  Le colonel de Sainte Arnoud commande la deuxième colonne qui traque Boumazza qui s’est échappé du Dahra pour se dirigé vers ténès et Mostaganem. Dans le Tenès le colonel de saint Arnoud dépeint parfaitement dans une lettre adressée à son frère les circonstances qui sont à l’origine du massacre par asphyxie de plus de 500 personnes, source inestimable d’authenticité. «Cher frère[5]
                  Jje voulais te faire un long récit de mon expédition, mais le temps me manque. Je viens d’écrire huit pages au maréchal[6]. La fatigue et la chaleur m’accablent, j’ai passé hier vingt quatre heures à cheval. Je t’envoie seulement une espèce de journal sommaire de mes opérations. Tu sais que j’avais dirigé mes trois colonnes de manière à surprendre le chérif, le huit, par un mouvement combiné. Tout était arrivé comme je l’avais prévu. J’ai rejeté Boumazaa sur les colonnes de Ténès et de Mostaganem qui l’ont tenu entre elles et l’ont poursuivi. Il a fini par s’échapper en passant par Claparède, Canrobert, Fleury, et le lieutenant-colonel Berthier. On m’a rapporté 34 têtes, mais c’est la sienne que je voulais. Le même jour, le huit, je poussais une reconnaissance sur les grottes ou plutôt cavernes, 200 mètres de développement, 5 entrées. Nous sommes reçus à coups de fusil, et j’ai été si surpris que j’ai salué respectueusement quelques balles, ce qui n’est pas mon habitude. Le soir même, l’investissement par le 53e sous le feu ennemi, un seul homme blessé, mesure bien prise. Le neuf, commencement des travaux de siège, blocus, mines, pétards, sommations, instances, prière de sortir et de se rendre. Réponse : injure, blasphème, coup de fusil… Feux allumés. dix,onze mêmes répétitions. Un arabe sort le onze, engage ses compatriotes à sortir ; il refuse. Le douze, onze arabes sortent, les autres tirent des coups de fusil. Alors je fais hermétiquement boucher toutes les issues et je fais un vaste cimetière.

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                  • #10
                    Suite de "l'épopée" d'horreur d'une armée d'assassins

                    Suite de l'épouvante :

                    La terre couvrira à jamais les cadavres de ses fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes ; personne… que moi ne sait qu’il il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français. Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal simplement, sans poésie terrible ni image. Frère personne n’est bon par nature comme moi. Du huit au douze , j’ai été malade, mais ma conscience ne me reproche rien. J’ai fait mon devoir de chef, et demain je recommencerai, mais j’ai pris l’Afrique en dégoût. »
                    Le massacre de la colonne de 450 hommes dirigée par le lieutenant-colonel de Montagnac les 22,23 et 24 septembre, est la réponse aux exactions commises par l’armée française durant le printemps et l’été 1845.
                    Le 21 septembre 1845, le lieutenant-colonel de Montagnac quitte sa garnison de Djemââ où il était en relative sécurité, victime d’une habile désinformation orchestrée par les services d’Abdelkader. Il se dirige avec trois compagnies du huitième chasseur d’Orléans et l’escadron du deuxième hussard en direction du marabout de Sidi Brahim. Dès le 22 septembre 1845, il tombe dans l’embuscade tendue par Abdelkader à la tête d’une puissante force de 3000 cavaliers. Le lieutenant-colonel de Montagnac est tué dès les premiers combats. Une poignée de soldats français se réfugie dans le marabout de Sidi Brahim. Après un siège de trois jours, une sortie désespérée est tentée, seuls treize d’entre eux arriveront vivants à Djemââ. La mort de ces nombreux soldats commandera d’autres massacres et d’autres crimes de guerre par les troupes françaises.
                    L’honneur de la France est incarné par le poète Lamartine, député qui dénonce vigoureusement lors de la première session de l’assemblée parlementaire de 1846 ces très nombreuses exactions : massacre de population, incendie d’habitations, destructions de moissons, d’arbres fruitiers, politique de la terre brûlée etc. On me dit « la guerre est la guerre » on me dit la guerre est la guerre, mais la guerre des peuples civilisés et la guerre des sauvages, des barbares, sont deux guerres diférentes…je dis qu’il n’y aurait dans ce temps ni dans l’avenir aucune excuse qui pût effacer un pareil système de guerre, dans l’état de force, de discipline, de grandeur et de générosité que nous commande notre situation civilisée ! Je pourrais vous parler d’autres actes qui y ont fait frémir d’horreur et de pitié la France entière les grottes de Dahra où une tribu entière a été lentement étouffée. J’ai les mains pleines d’horreur, je ne les ouvre qu’à moitié !
                    Chaouky Hamida
                    Docteur en histoire-Framespa

                    [1] Annuaire historique universel ou histoire politique entre 1818-1861 publié par A.Thoinier-Desplaces 1847, Paris
                    [2]Boumazza, le grand chef résistant qui continue le combat après que l’émir Abdelkader ait été défait. Cerné de toutes parts, il se rend le 13 avril 1847 aux troupes françaises commandées par le colonel de Saint Arnauld. Interné en France, il est en fait « choyé » par le gouvernement de Louis Philippe, on le dote d’un appartement aux Champs-Élysées, il reçoit une pension de 15 000 F. Rebelle malgré tout, durant la révolution de février 48, il essaye de quitter la France, mais il est arrêté à Brest. Il est remis en liberté par le prince Louis-Napoléon qui lui restitue sa pension. Il quitte définitivement la France en 1854 pour se réfugier dans l’empire ottoman où il intègre le corps des Bachi-Bouzouks. Il est promu colonel en août 1855.Dictionnaire universel des contemporains, Gustave Vapereau, édition hachette ; Paris 1858.
                    [3] Aucune source si ce n’est cette citation ne vient corroborer cette première enfumade.
                    [4]Histoire de la conquête de l’Algérie (1830 — 1860) par Achille Etienne Fillias- Arnaud de Vresse libraire-éditeur ; Paris 1860.
                    [5] Lettres du maréchal de Saint Arnoud , tome II, page 29,Editions Michel Lévy Frères, Paris 1855.
                    [6] Bugeaud est général au moment des faits.

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                    • #11
                      Ce pelissier est est du calibre hitler et mussolini réunis.

                      Commentaire


                      • #12
                        Le ballet des focus.

                        En ce 14 juillet 2008 je constate une chose importante (enfin une confirmation) la non-solidarité des arabes envers l'Algérie.Honteux.
                        Boutef n'a pas voulu assister au défilé de l'armée française qui a massacré des millions d'algériens (dont beaucoup brûlés vifs).C'est tout à son honneur.Heureusement d'ailleurs.
                        Or cela n'a pas du tout gêné les autres khorotos (qui ont fait du zêle ds les applaudissements).Le porc égyptien (avec sa mine de perfide), le quatari (avec son corps de vache normande), le syrien (avec sa gueule de dictateur) et le libanais qui nous déçoit.

                        Bravo à nos frêres tunisiens qui ont refusé d'applaudir cette armée de génocidaires.Il est vrai eux aussi ont déroulé.

                        Commentaire


                        • #13
                          Citation
                          "...vous verrez que la France n'aura pas d'autres choix que de reconnaitre ses crimes car ses archives prouvent que vous dites la vérité et cela est imparable si vous OSEZ..........."

                          Wech Zwina ? Tu rêves ou tu t'entraines à la langue de bois ? Awwah ya Zwina, je te croyais plus lucide ! La France n'est pas disposée à reconnaitre ses crimes en Algérie ! Il y a bien un dossier sur les massacres de 1945, un autre sur les victimes des essais de Reggane...Pourquoi à ton avis ces dossiers n'ont jamais abouti ?

                          L'enfumade de la tribu des Oulad Riah, oeuvre du sinistre Pélissier dont certaines rues françaises portent le nom, est une hécatombe oubliée par l'histoire de la France et, plus grave, par l'Algérie officielle ! Mais il y en a d'autres ! En voici quelques échantillons :
                          L'affaire de Zâatcha (1849) : La population ENTIEREMENT massacrée (je n'ai, malheureusement, pas de données chiffrées) les chefs atrocement mutilés, la ville et la palmeraie complétement rasées...
                          Il y a aussi la prise de Laghouat (Décembre 1852; le même général Pélissier était aux cotés des généraux Yussuf, Bouscaren ...), résultats : La palmeraie rasée, 2000 laghouatis tués, selon les sources françaises (plus de 3000 selon d'autres sources. Dans un puit on avait trouvé plus de 200 cadavres)...
                          ...Et la a liste est longue...trop longue, trop lourde a porter.
                          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                          Commentaire


                          • #14
                            Merci de ton intervention, Ettargui, utile et importante.
                            Pour Zwina, je pense que c'est une jeune femme remarquable, vivante et rebelle à la bétise humaine.Donc on comprend son dépit devant la sottise humaine.
                            Pour la reconnaissance c'est vrai ce que t'as dit.Cependant si certains croient ou cherchent à jouer la montre ou même la négation horrible ou encourager l'amnésie ils se trompent.Ils peuvent se planter un doigt à l'oeil ou plutôt là on en pense. :22:

                            Commentaire


                            • #15
                              Pourquoi les enfumades du dhahra ne sont pas commémorées???

                              Oui les grottes du Dahra et tous les autres lieux d'emfumades tout comme les fours à chaux qui ont servi de fours crématoires pendant les massacres de Mai 45, devraient etre des lieux de recueillement en mémoire du martyre subi par nos anciens.
                              Il ne faut rien oublier, leurs sépultures sont et seront nos mémoires car oublier c'est trahir... Allah yarham echouhada.

                              Warseniss, j'ai déjà évoqué ce crime contre l'Humanité dans un précédent post: http://www.algerie-dz.com/forums/sho...ah#post1532340

                              Et par devoir de Mémoire, je mets le lien d'un extrait du livre "Parler des camps, penser les génocides", de Sadek Sellam, Albin Michel 1999: http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article182
                              Dernière modification par DZone, 14 juillet 2008, 13h52.

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