Les enseignants contractuels décident de déposer plainte contre Benbouzid
En dépit de la détérioration de l’état de santé de quatre enseignantes contractuelles grévistes de la faim et le soutien de différentes parties, à savoir le Conseil des travailleurs de l’éducation française (CTEF), la société civile, les ONG, et les syndicats autonomes, les portes du dialogue restent toujours fermées.
Ainsi, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le conseil national des enseignants contractuels pointe du doigt le ministre de l’Education nationale, Aboubkeur Benbouzid, et toutes les autorités qui continuent d’ignorer les revendications des enseignants contractuels.
«Nous regrettons amèrement l’irresponsabilité du ministre de l’éducation à l’égard de ses devoirs par ses déclarations apparues dans le soir d’Algérie le 17 juillet 2008, que nous considérons comme humiliation aux enseignants contractuels qui les a traités comme non bacheliers», a-t-il indiqué dans le communiqué. Et d’ajouter : «Là est l’interrogation.
Comment ce ministre a autorisé ces enseignants non bacheliers à prendre une responsabilité envers les élèves et décider de leur sort alors que la législation algérienne n’autorise que les titulaires de diplômes universitaires à enseigner ?» s’interrogent-ils. La plupart des enseignants contractuels, indique le même document, n’ont pas le droit au concours, car leurs diplômes ne leur permettent pas malgré l’exercice de l’enseignement depuis plusieurs années.
A ce sujet, le CNEC demande, par le bais de son communiqué, d’ouvrir une enquête en sollicitant la Ligue des droits de l’Homme à lui dégager un avocat pour déposer plainte contre le ministre de l’Education nationale.
- La Nouvelle Republique
En dépit de la détérioration de l’état de santé de quatre enseignantes contractuelles grévistes de la faim et le soutien de différentes parties, à savoir le Conseil des travailleurs de l’éducation française (CTEF), la société civile, les ONG, et les syndicats autonomes, les portes du dialogue restent toujours fermées.
Ainsi, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le conseil national des enseignants contractuels pointe du doigt le ministre de l’Education nationale, Aboubkeur Benbouzid, et toutes les autorités qui continuent d’ignorer les revendications des enseignants contractuels.
«Nous regrettons amèrement l’irresponsabilité du ministre de l’éducation à l’égard de ses devoirs par ses déclarations apparues dans le soir d’Algérie le 17 juillet 2008, que nous considérons comme humiliation aux enseignants contractuels qui les a traités comme non bacheliers», a-t-il indiqué dans le communiqué. Et d’ajouter : «Là est l’interrogation.
Comment ce ministre a autorisé ces enseignants non bacheliers à prendre une responsabilité envers les élèves et décider de leur sort alors que la législation algérienne n’autorise que les titulaires de diplômes universitaires à enseigner ?» s’interrogent-ils. La plupart des enseignants contractuels, indique le même document, n’ont pas le droit au concours, car leurs diplômes ne leur permettent pas malgré l’exercice de l’enseignement depuis plusieurs années.
A ce sujet, le CNEC demande, par le bais de son communiqué, d’ouvrir une enquête en sollicitant la Ligue des droits de l’Homme à lui dégager un avocat pour déposer plainte contre le ministre de l’Education nationale.
- La Nouvelle Republique
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