Un vrai carnage. Vingt trois personnes ont été tuées dans l’accident de la circulation survenu jeudi près de Mascara, selon un nouveau bilan fourni par des sources hospitalières. Dix-huit personnes ont été tuées sur le coup dans la collision frontale entre un bus et une fourgonnette de transport de voyageurs. Les cinq autres ont succombé à leurs blessures à l'hôpital d'Oran. Ce bilan risque de s'alourdir dans les prochaines heures : quatre blessés graves sont toujours entre la vie et la mort aux services des urgences de l'hôpital d'Oran.
L'accident s'est produit jeudi en fin de matinée sur la RN4, le plus important axe routier de l'ouest du pays. Cette nationale relie en effet Alger à Oran, en passant par plusieurs grandes villes. La partie de la route près d'Oggaz où s'est produit le drame est surnommé le tronçon de la mort par les habitants de la région pour sa dangerosité.
L'accident a été provoqué par une tentative de dépassement dangereux du bus. Il s’est produit alors que les autorités viennent de lancer une vaste campagne de communication, notamment à la télévision et à la radio, pour informer les chauffeurs sur les dépassements dangereux. Le drame s'est produit également après un premier semestre particulièrement sanglant sur nos routes, avec près de 2000 personnes tuées durant les six premiers mois de 2008, selon les chiffres officiels. Ce chiffre est en hausse de 7% par rapport à la même période de 2007.
Les mesures prises par les autorités pour faire baisser le nombre d'accidents semblent inefficaces. Les conducteurs algériens ne semblent affectés ni par les retraits de permis de conduire devenus fréquents, ni par les autres moyens de dissuasion mis en place par les services de sécurité comme les radars mobiles, les barrages de police et de gendarmerie. Ils sont sourds aux appels à la raison et aux campagnes de sensibilisation contre les accidents de la route.
TSA
L'accident s'est produit jeudi en fin de matinée sur la RN4, le plus important axe routier de l'ouest du pays. Cette nationale relie en effet Alger à Oran, en passant par plusieurs grandes villes. La partie de la route près d'Oggaz où s'est produit le drame est surnommé le tronçon de la mort par les habitants de la région pour sa dangerosité.
L'accident a été provoqué par une tentative de dépassement dangereux du bus. Il s’est produit alors que les autorités viennent de lancer une vaste campagne de communication, notamment à la télévision et à la radio, pour informer les chauffeurs sur les dépassements dangereux. Le drame s'est produit également après un premier semestre particulièrement sanglant sur nos routes, avec près de 2000 personnes tuées durant les six premiers mois de 2008, selon les chiffres officiels. Ce chiffre est en hausse de 7% par rapport à la même période de 2007.
Les mesures prises par les autorités pour faire baisser le nombre d'accidents semblent inefficaces. Les conducteurs algériens ne semblent affectés ni par les retraits de permis de conduire devenus fréquents, ni par les autres moyens de dissuasion mis en place par les services de sécurité comme les radars mobiles, les barrages de police et de gendarmerie. Ils sont sourds aux appels à la raison et aux campagnes de sensibilisation contre les accidents de la route.
TSA
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