Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie : cinq mille personnes portées disparues depuis le début de l’année

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie : cinq mille personnes portées disparues depuis le début de l’année

    Par samia amine le 09/08/2008 à 12:29

    Depuis le début de l'année 2008, les services de sécurité ont enregistré plus de cinq mille cas de disparition de personnes à travers tout le territoire national, a appris ******************** de source proche de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ces personnes ont quitté la maison ou le foyer conjugal dans «des conditions suspectes», selon la même source. Leurs proches ont sollicité l’appui des services de sécurité pour les retrouver. Ce chiffre ne prend par en compte les «disparitions» liées au terrorisme, un dossier traité dans un autre cadre.

    Ces disparus sont essentiellement des fugueurs, de malades mentaux, des vieux et de harraga qui tentent de rejoindre l’Europe clandestinement. La majorité écrasante de ces disparus sont des jeunes filles âgées entre 16 et 38 ans, selon la même source. Et, contrairement à une idée reçue, même les femmes mariées et les mères d'enfants quittent le foyer sans «raison apparente» et ne donnent plus signe de vie à leurs proches. Autre indicateur : les disparitions d’enfants interviennent souvent après la période des examens scolaires, affirme la même source.

    Dans ce dossier, les services de sécurité sont confrontés à un problème de taille qui complique la gestion et le recensement des cas de disparitions. Explication : « une grande partie des familles ayant signalé la disparition d'un proche n'avertisse pas forcément les services de sécurité dans le cas de son retour à la maison. Et nombreuses sont aussi les familles qui ne signalent pas la disparition d'un membre, notamment lorsqu'il s'agit d'une fille, par crainte de la réaction de l’entourage», explique notre source.

    Pour faciliter la publication des avis de recherche dans l'intérêt des familles, la DGSN a lancé sur son site web une rubrique «Recherche dans l'intérêt des familles». «De cette façon, les parents peuvent consulter les avis de recherche et peuvent aussi signaler un cas de disparition. Les parents doivent aussi signaler le retour d'une personne portée disparue, pour permettre à nos service de l'enlever du fichier des recherchés », conclut la même source.

  • #2
    et voici un article de l'expresse....il parle encore de la mort

    La mort absurde des Algériens



    Des chiffres effrayants

    Mort absurde ou fatalité? Le résultat reste le même: encore la mort et toujours la mort!

    Sur les routes, sur les plages ou à domicile, les Algériens meurent de la façon la plus «absurde». Les chiffres sont effrayants. Quelque 634 personnes sont décédées en l’espace de plus de deux mois. Soit une moyenne de 17 Algériens qui meurent chaque jour. Egalement, plus de 27.000 personnes ont été secourues. Ainsi, depuis le début de la saison estivale, autant d’Algériens ont péri dans différents accidents. Il s’agit, entre autres, des accidents de la route, des noyades et des accidents domestiques. Ces chiffres ont été récapitulés par les services de la Protection civile à L’Expression.
    Le lieutenant Bernaoui, chargé de l’information de la Protection civile, décortique ce constat au cas pas cas. Les accidents de la route arrivent, malheureusement, en tête. C’est l’hécatombe. Du premier juin au 9 août, 417 personnes ont trouvé la mort et 7435 blessés sur le nombre total de 5760 accidents, selon le lieutenant Bernaoui.
    La perte du contrôle du véhicule, l’excès de vitesse, la négligence des piétons, les dépassements dangereux, le non-respect de la distance de sécurité et les manoeuvres dangereuses sont les principales causes de la plupart de ces accidents. Les dernières statistiques classent l’Algérie au premier rang. Hélas! le rang des morts. L’Algérie arrive à la 4e place au niveau mondial des accidents de la route par habitant, derrière les Etats-Unis, l’Italie et la France. Elle détient la première place du palmarès macabre parmi les pays du Maghreb et les pays arabes. Quelle triste performance! En ce qui concerne les noyades, ce sont 140 personnes à avoir péri durant cette saison estivale. 71 cadavres ont été repêchés en mer, tandis que 69 autres hors-mer.
    A ce propos, M.Bernaoui avance que 15 personnes sont décédées dans les barrages, 17 dans les puits, 16 dans les oueds, 19 dans les mares. Il y a lieu d’ajouter d’autres cas divers. Concernant les noyés en mer, 56 cas survenus dans des plages interdites à la baignade, 15 l’ont été dans des plages surveillées, le reste des décès a été enregistré en dehors des heures de surveillance, à savoir 9h00-19h00. Les services de la Protection civile ont enregistré durant ce même laps du temps 36.860 interventions à travers lesquelles ils ont réussi à sauver la vie à 18.512 nageurs. Les estivants, dont le nombre est estimé à plus de 54 millions, prennent trop de risques une fois les pieds dans l’eau. La preuve, ils s’aventurent même dans des plages interdites, c’est-à-dire non surveillées par la Protection civile. Les accidents domestiques arrivent en troisième position. Sur un total de 1 280 interventions effectuées, les mêmes services enregistré la mort de 77 personnes, seulement au mois de juin. 13 morts par asphyxie, 29 personnes pendues et 35 dans des accidents divers. Cela sans compter, donc, les cas recensés le mois dernier. Un seul constat ressort de ces données: les raisons de la mort des Algériens sont diverses, mais la cause essentielle reste la bêtise humaine. Peut-on dire que les Algériens meurent «bêtement»? On répond sûrement qu’il s’agit du «destin» purement et simplement. Mais, où va-t-on avec ces chiffres alarmants? Est-ce la faute au Code de la route? Sûrement pas! Est-ce la faute aux agents de la Protection civile qui mettent leur vie en péril pour sauver un baigneur qui nage au large alors que le danger est signalé par le drapeau rouge annonçant l’interdiction de la baignade? Bien évidemment non. Ces deniers interviennent à tout moment dans tous les lieux et à toutes circonstances. Les Algériens sont reconnaissants aux éléments de ce corps géré par Mustapha Lahbiri. Pourquoi sommes-nous arrivés là aujourd’hui, donc?
    Les uns accusent le manque de rigueur dans l’application du Code de la route. Les autres demandent de le revoir et d’engager des solutions qui s’imposent pour préserver les vies humaines. Mais, entre les versions des uns et des autres, la bêtise humaine est à l’origine de ces drames. Comme citées plus haut, les causes sont liées au facteur humain en premier lieu. L’urgence est signalée, il faut penser à trouver de nouveaux mécanismes pour freiner, un tant soit peu, la descente aux enfers.

    Commentaire

    Chargement...
    X